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Thériaki

Un thériaki est un « mangeur d'opium »[1], ou un fumeur de haschich[2].

Une fumerie d’opium

Le terme est décrit ainsi en 1824 par François Pouqueville:

"Thériaki, espèce d'hommes fort décriés, adonnés à l'usage de l'opium, et connus à Constantinople sous cette dénomitaion injurieuse."

Ce terme est souvent utilisé par Honoré de Balzac dans son œuvre[3], comme dans La Fille aux yeux d'or ou Le Cousin Pons. Dans Le Père Goriot il attribue à celui-ci le « sourire fixe d'un thériaki »[4] et dans La Rabouilleuse, on trouve la phrase : « À ces mots, la figure chevaline du bonhomme perdit ses teintes cadavéreuses, il eut, sur ses lèvres pendantes, un sourire de thériaki, ... »

Il est utilisé aussi par le baron François de Tott dans Mémoires des Turcs et des Tartares : « Le temps qu'il fallut pour avoir les relais, me donna celui d'examiner le jeu des muscles et les écarts d'imagination qui préludèrent à l'ivresse dans laquelle je laissais ce bienheureux thériaki. »[5]

Le terme de Theriaki est Ă©galement le titre d'un traitĂ© amĂ©ricain connu, Ă©crit par le docteur Samuel B. Collins dans la seconde moitiĂ© du XIXe siècle, et analysant l'« usage habituel du poison narcotique Â», ainsi que la façon de s'en guĂ©rir[6].

Références

  1. A Sure Cure for the Opium Habit, sur antiquemedicines.com
  2. Guide orthographique de La Comédie humaine
  3. Les rĂ©fĂ©rences Ă  « thĂ©riaki Â» dans l'Ĺ“uvre de Balzac, sur le site Laboratoire Bases, corpus et langage (CNRS). ConsultĂ© le 30 dĂ©cembre 2011.
  4. Le Père Goriot, p. 263, sur Wikisource.
  5. MĂ©moire des Turcs et des Tartares
  6. Theriaki, sur international.loc.gov
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