Terre des hommes
Terre des hommes est un recueil d'essais autobiographiques d'Antoine de Saint-Exupéry, paru en en France, où il reçoit le grand prix du roman de l'Académie française, puis aux États-Unis, en juin, sous le titre de Wind, Sand and Stars (National Book Award, 1939)
Terre des hommes | |
Première de couverture de Terre des hommes, publié aux éditions Gallimard en 1939. | |
Auteur | Antoine de Saint-Exupéry |
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Pays | France |
Genre | MĂ©moires |
Éditeur | Gallimard |
Collection | Blanche |
Date de parution | |
Nombre de pages | 224 |
ISBN | 2-07-025659-6 |
Chronologie | |
Résumé
Dans cette œuvre autobiographique, Saint-Exupéry évoque une série d’événements de sa vie, surtout son travail pour l'Aéropostale.
L'élément central de son récit est son accident avec son navigateur, André Prévot, dans le Sahara libyen en 1935 : les deux hommes ayant failli mourir de soif, sont sauvés in extremis par un bédouin qui les a aperçus de loin.
« Eau, tu as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie : tu es la vie. »
Saint-Exupéry y donne clairement les clés de son humanisme :
« Quant à toi qui nous sauves, Bédouin de Libye, tu t'effaceras cependant à jamais de ma mémoire. Je ne me souviendrai jamais de ton visage. Tu es l'Homme et tu m'apparais avec le visage de tous les hommes à la fois. Tu ne nous as jamais dévisagés et déjà tu nous as reconnus. Tu es le frère bien-aimé. Et, à mon tour, je te reconnaîtrai dans tous les hommes. »
Avant de commencer son récit, l'auteur salue Henri Guillaumet, son collègue de l'Aéropostale : « Henri Guillaumet, mon camarade je te dédie ce livre. »
Thème
Les événements racontés alimentent des réflexions sur un certain nombre de thèmes : l'amitié, la mort, l'héroïsme, la quête de sens et de vérité… Saint-Exupéry exprime particulièrement dans cette œuvre ses valeurs humanistes.
Le titre Terre des hommes a été repris comme phrase thème de l'Expo 67, puisque l'esprit humaniste du livre résonnait avec les valeurs d'ouverture sur le monde mises de l'avant par l'exposition. Le nom a ensuite été repris, en 1968, comme dénomination de l'exposition permanente éponyme qui a succédé à l'exposition universelle.
C'est dans ce livre qu'apparaît la phrase « C'est (...) Mozart assassiné », écrite à propos d'un enfant renvoyé dans son pays d'origine, et qui inspirera un roman de Gilbert Cesbron, C'est Mozart qu'on assassine.