Teodoro Gilabert
Teodoro Gilabert, né en 1963 à Valence en Espagne, est un écrivain français. Géographe de formation, il est l'auteur d'une thèse de doctorat sur la géographie de l'art contemporain en France (2004).
Teodoro Gilabert
Portrait
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Ĺ’uvres
- Les Pages roses[1] - [2] - [3], Buchet Chastel, 2008 : « Penser à son départ à la retraite avant d’avoir commencé à travailler, c’est sûrement le signe d’une absence totale de vocation. Mais envisager la fin avant le début, c’est aussi une question d’esthétique. » Roman d’un apprentissage, Les Pages roses est un hommage rendu aux étudiants, à Paris, à Nantes, au cinéma de la Nouvelle Vague, aux stars, à la langue latine, aux années soixante-dix, au Petit Larousse illustré, aux professeurs des banlieues, à la méthode Coué, et à l’humour[4].
- La Belle Mauve[5] - [6] - [7], Buchet Chastel, 2010. C’est en ne cherchant pas que l’on finit par trouver l’âme sœur. Un jeune homme vit seul. Pourtant, il rêve du grand amour. Avec cette femme superbe qu’il a entrevue dans la salle des professeurs du lycée où il enseigne. Avec une Japonaise mythomane, épouse de consul, qu’il accompagne dans ses promenades. Ou encore avec un vrai chef-d’œuvre du musée des Beaux-Arts de sa ville : La Belle Mauve de Martial Raysse, un artiste du Nouveau réalisme. Comment ne pas perdre pied ?! Après Les Pages roses, notre héros poursuit son voyage amoureux et initiatique, entre Nantes et Marseille. Il découvrira que l’on ne se défait pas aussi facilement du souvenir d’une œuvre d’art accrochée aux cimaises d’un musée…[8]
- L'amer orange[9], Buchet Chastel, 2012. Une maison orange accrochée à une falaise de calcaire, au milieu d’une garrigue qui peine à se maintenir face aux assauts du vent salé, constitue le meilleur amer qu’un marin puisse espérer. C’est aussi un excellent poste pour observer les faits et gestes de ceux qui fréquentent cette calanque proche de Marseille. Faits et gestes consignés par le narrateur dans un journal de bord un brin fantasmatique. À moins qu’il ne s’agisse d’un prétexte pour faire le point sur sa vie, sur la nécessité d’écrire et sur la permanence de ses sentiments pour Carole, sur le lieu de leur idylle, vingt ans plus tard. Car L’Amer orange est avant tout une déclaration d’amour[10].
- Outremer 1311[11], Arléa, 2013. Yves Klein possède toutes les qualités attendues d’un personnage de roman. Construit à partir d’événements réels et de témoignages croisés, ce roman, Outremer 1311, commence en 1952, au Japon, alors qu’Yves Klein apprenait le judo au Kodokan, à Tokyo, pour finir dans le Monochrome bleu exposé au centre Georges-Pompidou. Le portrait de l’artiste qui se dessine dans ce livre est fait de fiction et de réalité, que Teodoro Gilabert réinvente pour notre plaisir, faisant intervenir des élèves de l’institut franco-japonais, une tante Rose, la mère de l’artiste, les belles amantes vraies ou présumées, l’épouse de Klein, ses amis, un gardien de musée, des artistes, des galeristes… Le tout dans les années 1950 et 1960, à Paris, quand la vie artistique semblait tenir de l’impossible et de l’audacieux[12].
- La Mort en beauté, auto-édition, 2015[13]. « Encore un suicide à la Maison du Fada ! ». La photographie, en couleurs, faisait la une du Méridional. Une courte légende rappelait qu’il s’agissait du troisième incident de cette nature depuis le début de l’année. Selon toute évidence, Le Corbusier avait sous-estimé la hauteur des garde-corps sur la terrasse de sa Cité radieuse, à Marseille. Suffisante pour des enfants, elle n’a jamais constitué un réel obstacle pour un adulte motivé. Le cliché avait été « transmis à la rédaction par une personne souhaitant garder l’anonymat ». Le journal ne faisait aucun commentaire au sujet de son auteur. Présentation : Après Les pages roses (2008), La Belle mauve (2010) et L'Amer orange (2012), parus chez Buchet Chastel, Teodoro Gilabert publie ici un quatrième roman presque noir où il entraîne son narrateur dans une sombre histoire de suicides (prétendument?) organisés à l'échelle internationale. Le professeur de lettres et sa compagne danseuse se transforment en détectives totalement décalés. Comme dans ses autres romans – il n'est pas nécessaire de les avoir lus pour apprécier celui-ci –, l'auteur nous plonge dans un univers où l'art (Yves Klein et son fameux Saut dans le vide) et l'architecture (la Cité radieuse est un vrai personnage, plus qu'un simple décor) tiennent une place essentielle, entre Marseille, Nantes et Tourcoing[14].
- Je transgresserai les frontières[15], Buchet Chastel, 2017. Le jour de ses 16 ans, Aldo Brandini découvre un livre posé sur son bureau : Le Rivage des Syrtes de Julien Gracq, avec une dédicace énigmatique « Pour que tu saches d’où tu viens », probablement écrite par son père. Le jeune homme s’identifie d’emblée à Aldo Aldobrandi, le héros du roman de Julien Gracq (au point de s’approprier sa devise « je transgresserai les frontières »). Il décide alors de se lancer à la recherche des traces de ses grands-parents paternels, jusque dans le golfe de Syrte, en Libye, dans un contexte marqué par de fortes tensions militaires entre les forces de Kadhafi et les Américains. Le roman débute en 1981 et s’achève à l’été 2016 dans la ville de Syrte, en pleine débâcle des forces de l’Etat Islamique. Période marquée par des conflits armés et des tensions, et ponctuée par l’histoire d’amour du narrateur avec la belle Zohra rencontrée en Libye. Actualité et fiction historique, évocations littéraires, humour, recherche des origines, Je transgresserai les frontières se lit, aussi, comme un roman d’aventure[16].
- Fontaine, autobiographie de l'urinoir de Marcel Duchamp][17], L’œil ébloui, 2017. Cent ans après le refus de son exposition à la Société des artistes indépendants de New York, l’urinoir de Marcel Duchamp se raconte.
- Resurrection song, chez Buchet-Chastel (. Le chanteur de reggae, mort en 1981, a été vu place Tian’anmen, sur un spot de surf en Australie, dans l’église d’un village auvergnat, au Speakers’ Corner de Hyde Park, dans un supermarché à Helsinki... On se doute qu’il n’est pas revenu sur terre uniquement pour les charmes de Nadia, la jeune femme qu’il a rencontrée furtivement lors d’un concert à Marseille.
Références
- Clément Solym, « Les pages roses, de Teodoro Gilabert », Actualitté,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Les Pages roses - Teodoro Gilabert - Buchet/Chastel », sur www.buchetchastel.fr (consulté le )
- « Les Pages roses - Teodoro Gilabert - Buchet/Chastel », sur www.buchetchastel.fr (consulté le )
- « Les Pages roses - Teodoro Gilabert - Buchet/Chastel », sur www.buchetchastel.fr (consulté le )
- « La Belle Mauve - Teodoro Gilabert - Buchet/Chastel », sur www.buchetchastel.fr (consulté le )
- LCM, « Lire à Marseille : L'Attrappe-Mots », (consulté le )
- « NANTES PRIVILEGE 2011 », issuu,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « La Belle Mauve - Teodoro Gilabert - Buchet/Chastel », sur www.buchetchastel.fr (consulté le )
- « L’Amer orange - Teodoro Gilabert - Buchet/Chastel », sur www.buchetchastel.fr (consulté le )
- « L’Amer orange - Teodoro Gilabert - Buchet/Chastel », sur www.buchetchastel.fr (consulté le )
- « Outremer 1311 », sur Arléa (consulté le )
- « Outremer 1311 », sur Arléa (consulté le )
- « La mort en beauté - Teodoro Gilabert - Babelio », sur www.babelio.com (consulté le )
- résultats de recherche, La mort en beauté : Un roman presque noir, CreateSpace Independent Publishing Platform, , 146 p. (ISBN 978-1-5171-8434-6, lire en ligne)
- Florence Bouchy (Collaboratrice du "Monde des livres"), « « Le Rivage des Syrtes » comme viatique », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Je transgresserai les frontières - Teodoro Gilabert - Buchet/Chastel », sur www.buchetchastel.fr (consulté le )
- Anne Pitteloup, « Confessions d'un urinoir », Le Courrier de Genève,‎ (lire en ligne)
Article Livres Hebdo https://www.livreshebdo.fr/article/marley-revient
Liens externes
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