Temple protestant de Versailles
Le temple protestant de Versailles est un lieu de culte situé 3 rue Hoche à Versailles, fondé en 1828. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.
Fondation |
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Type | |
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Siège |
Versailles (3, rue Hoche, 780000) |
Pays | |
Coordonnées |
48° 48′ 19″ N, 2° 07′ 38″ E |
Site web |
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Histoire
Le , sous Louis XVIII, le gouvernement autorise l'établissement à Versailles d'une église protestante de confession anglicane. Elle s'établit en 1826 3 rue Dauphine, renommée depuis rue Hoche, dans une ancienne chapelle catholique. Le premier pasteur anglican est James Bearer[1].
La chapelle date alors de 1769, construite sous Louis XV sur les dessins de Charles De Wailly à l'emplacement des hôtels particuliers de Marcillac, de la maison de La Rochefoucauld puis de Conti pour servir de reposoir lors de la procession de la Fête-Dieu, qui conduisait de l'église Notre-Dame de Versailles à la chapelle royale du château. Désacralisée à la Révolution française, la chapelle sert de salle de réunion puis de temple pour les théophilanthropes[2].
En , sous Charles X, le gouvernement autorise les protestants français, de confession réformées et luthérienne à célébrer leur culte dans l'église anglicane. Le premier culte officiel a lieu le , en présence du président du consistoire réformé de Paris, Paul-Henri Marron, pasteur à l'Oratoire du Louvre, et du président du consistoire luthérien de Paris, M. Boissard, pasteur à l'église des Billettes. Dès cette époque, la paroisse est donc une Église protestante unie, rassemblant dans un esprit d'ouverture et de tolérance plusieurs confessions dans un même bâtiment.
Le temple actuel est édifié de 1880 à 1882, selon un plan sobre et classique de l'architecture protestante de l'époque, avec une Bible ouverte sur le fronton. L'orgue est réalisé par les facteurs d'orgues protestants, MM Eugène & John Abbey, en 1888. Il est transformé en 1969 par le facteur Cicchero.
Pendant la Première Guerre mondiale, le pasteur Marcel Monod est aumônier de l'hôpital militaire de Versailles. Il est assisté dans son ministère par l'ancien pasteur, Hippolyte-Jean Messines. Le 23 novembre 1919 est inaugurée une plaque à la mémoire des paroissiens morts pour la patrie, où apparaissent 39 noms, dont plusieurs enfants des familles Sébald, Grethner, Monnier, Demuster et les trois fils du professeur Rodolphe Reuss[3].
En 1970, les Diaconesses de Reuilly, communauté monastique protestante fondée en 1841 à Paris, s'installe également à Versailles, 10 rue de la porte de Buc[4].
Pasteurs
Nom | Arrivée | Départ |
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Jean Pierre NELSON-VORS | 1834 | 1858 |
Théodore PASSA | 1858 | 1885 |
Hippolyte-Jean MESSINES | 1886 | 1913 |
Marcel MONOD | 1913 | 1943 |
Arnold ULLERN | 1943 | 1859 |
Henry MiNSSEN | 1931 - 1946 | 1938 - 1960 |
Pierre JOUDRIER | 1959 | 1969 |
Pierre LEVEJAC | 1961 | 1971 |
François CASTEL | 1968 | 1974 |
Charles FEURICH | 1969 | 1971 |
Claudette MARQUET | 1971 | 1976 |
Henri ALLAIGRE | 1971 | 1973 |
Maurice HAMMEL | 1971 | 1980 |
Michel WAGNER | 1975 | 1995 |
Gilles Castelnau | 1976 | 1981 |
Louis SCHLOESING | 1976 | 1983 |
Pierre FICHET | 1980 | 1994 |
Martine MILLET | 1980 | 1992 |
Richard BENNAHMIAS | 1982 | 1984 |
Jean-Pierre STERNBERGER | 1985 | 1992 |
Flemming FLEINERT-JENSEN | 1993 | 2006 |
Gaspard VISSER'T HOOFt | 2006 | 2009 |
Philippe GRAND D'ESNON | 2010 | 2015 |
Ruth-Annie COYAULT | 2016 | - |
Eric GEORGE | 2018 | - |
Notes et références
- Jean-Paul Buttighoffer, « Histoire de l'Eglise protestante réformée à Versailles », sur eglise-protestante-unie.fr (consulté le )
- L. Lacour, « Versailles et les protestants », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 11,‎ , p. 217-232 (JSTOR 24281507, lire en ligne)
- Béatrice Voitellier, « Paroisse protestante de Versailles — La Grande Guerre », sur wiki1418.yvelines.fr, (consulté le )
- « Les diaconesses de Reuilly », sur museeprotestant.org, Musée protestant (consulté le )