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Temple protestant de Meyrueis

Le temple protestant de Meyrueis est un édifice religieux situé à Meyrueis, dans le département français de la Lozère. La paroisse est rattachée à l'Église protestante unie de France.

Temple protestant de Meyrueis
Présentation
Type
Rattachement
Style
Construction
1837-1842
Propriétaire
Privée
Patrimonialité
Site web
Localisation
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Commune
Coordonnées
44° 10′ 43″ N, 3° 25′ 52″ E
Géolocalisation sur la carte : Lozère
(Voir situation sur carte : Lozère)
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Description

L’actuel temple protestant de Meyrueis se prĂ©sente comme une rotonde octogonale, prĂ©cĂ©dĂ©e d'un porche, couverte d'un toit de lauzes Ă  huit pans et surmontĂ©e d'un petit clocher-arcade. L'intĂ©rieur de l’édifice se caractĂ©rise par l’emploi massif du bois. Il est organisĂ© autour d’un espace octogonal couvert d'une coupole cĂ´telĂ©e en lambris. Cette dernière, qui culmine Ă  18 mètres de hauteur, est soutenue par des piliers en bois. Cet espace central est circonscrit par une galerie Ă  deux Ă©tages superposĂ©s, Ă©clairĂ©e par de larges fenĂŞtres en plein cintre.

L'intĂ©rieur, sobre, est centrĂ© sur une chaire monumentale en bois de noyer, fixĂ©e au mur faisant face Ă  l'entrĂ©e principale. Au-dessus est inscrit un passage du Nouveau Testament : « Dieu est esprit. Il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vĂ©ritĂ© » (Jean, 4, 24). L'espace s'organise en hĂ©micycle autour de cette chaire. Le choix d’un espace octogonal, centrĂ© autour de la chaire, s’explique par l’importance accordĂ©e Ă  la prĂ©dication[1]. Le temple peut accueillir environ 400 personnes[2].


  • Vue de la façade
    Vue de la façade
  • Vue de l'arrière du temple
    Vue de l'arrière du temple
  • Chaire
    Chaire
  • Coupole
    Coupole

Histoire

L’actuel temple succède à un premier de forme rectangulaire, construit avant 1580[3] et à un deuxième de forme octogonale, construit entre 1797 et 1804[4]. À la suite de malfaçons structurelles, le deuxième temple est fermé en 1827 puis détruit en 1837. Le temple actuel est alors édifié par l'architecte Meynadier et les entrepreneurs Martin et Pellet entre 1837 et 1842, au même emplacement et en s’appuyant sur certains murs du temple précédent qui n’avaient pas été détruits[4]. Le , le temple est officiellement dédicacé[4]. Il adopte un style néoclassique, comme un grand nombre de temples de la première moitié du XIXe siècle[5].

À la suite de la loi de séparation des Églises et de l'État est créée une association cultuelle. La commune de Meyrueis n’ayant pas réclamé le temple comme la loi le permettait, l’association cultuelle en est le propriétaire[6]. Cet édifice, qui constitue un élément important de l'architecture protestante en Occitanie, est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [7]. En 2016 est entamé un programme de restauration, qui s'attaque en premier lieu à la réfection de la couverture et de la charpente du temple[2].

Notes et références

  1. Yves Krumenacker, « Les temples protestants français, XVIe – XVIIe siècles », Chrétiens et sociétés, (ISSN 1257-127X), numéro spécial I, 2011, p. 131-154 [lire en ligne (page consultée le 27 avril 2020)]. Voir à titre d’exemple Le Temple de Paradis.
  2. Le temple sur le site de la Fondation du patrimoine
  3. Yves Krumenacker, « Les temples protestants français, XVIe – XVIIe siècles », Chrétiens et sociétés, (ISSN 1257-127X), numéro spécial I, 2011, p. 131-154 [lire en ligne (page consultée le 27 avril 2020)]
  4. Le temple sur le site de l’Observatoire du patrimoine religieux
  5. Bernard Reymond, « Les temples protestants réformés aux XIXe et XXe siècles », Chrétiens et sociétés, (ISSN 1257-127X), numéro spécial I, 2011, p. 201-221 [lire en ligne (page consultée le 27 avril 2020)]
  6. Catherine Storne-Sengel, « 1905 : la Séparation vue et vécue par les paroisses protestantes », Études théologiques et religieuses (ISSN 0014-2239), no 82, 2007, p. 37 à 51 [lire en ligne (page consultée le 27 avril 2020)]
  7. Le temple sur la Plateforme ouverte du patrimoine

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Yves Krumenacker, « Les temples protestants français, XVIe – XVIIe siècles », ChrĂ©tiens et sociĂ©tĂ©s, (ISSN 1257-127X), numĂ©ro spĂ©cial I, 2011, p. 131-154 [lire en ligne (page consultĂ©e le 27 avril 2020)]
  • Catherine Storne-Sengel, « 1905 : la SĂ©paration vue et vĂ©cue par les paroisses protestantes », Études thĂ©ologiques et religieuses (ISSN 0014-2239), no 82, 2007, p. 37 Ă  51 [lire en ligne (page consultĂ©e le 27 avril 2020)]

Liens externes

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