TempĂȘte tropicale Domoina
La tempĂȘte tropicale Domoina est le quatriĂšme systĂšme tropical ayant reçu un nom lors de la saison cyclonique 1984 dans le sud-ouest de l'ocĂ©an Indien. Il s'est dĂ©veloppĂ© le au-nord-est de la cĂŽte de Madagascar. Ă cause d'une crĂȘte baromĂ©trique au nord, le systĂšme s'est dĂ©placĂ© d'abord franc ouest puis vers le sud-ouest. Le , il est devenu une tempĂȘte tropicale et a frappĂ© Madagascar le 21. Il s'agissait du troisiĂšme systĂšme Ă toucher la nation en six semaines. Traversant l'Ăźle, il dĂ©bouche sur le canal du Mozambique oĂč il reprend en intensitĂ© et ses vents soutenus sur 10 minutes atteignent 95 km/h. Le , Domoina touche la cĂŽte dans le sud du Mozambique et faiblit en entrant dans les terres. Il traverse ensuite le Swaziland et l'est de l'Afrique du Sud pour se dissiper le .
TempĂȘte tropicale Domoina
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Arrivée de Domoina à proximité des cÎtes du Mozambique le 28 janvier 1984. | |
Apparition | |
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Dissipation | |
CatĂ©gorie maximale | TempĂȘte tropicale |
Pression minimale | 976 hPa |
Vent maximal (soutenu sur 1 min) |
100 km/h |
Dommages confirmés | 199 millions $US (1 984) |
Morts confirmés | 242 |
Blessés confirmés | N/D |
Zones touchées | Madagascar, Mozambique, Swaziland, Afrique du Sud |
trajectoire de Domoina | |
Ă Madagascar, les dommages de la tempĂȘte s'ajoutent aux deux prĂ©cĂ©dentes pour donner un total de 42 morts et 25 millions $US (1984) pour les trois. Au Mozambique, au Swaziland et en Afrique du Sud, 124 personnes perdent la vie et des inondations centennales. Ă Maputo, la capitale du Mozambique, il tombe ainsi 40 % du total annuel et les pluies intenses amenĂ©es par le cyclone dĂ©clenchĂšrent une crue de la riviĂšre Mfolozi, en Afrique du Sud, dont le dĂ©bit monta jusqu'Ă 16 700 m3/s[1].
Des dégùts matériels importants sont également rapportés : pertes de 50 % des récoltes au Mozambique, dommages ou destruction de plus de 100 ponts au Swaziland, les travaux pour la construction d'un canal devant relier la riviÚre Mfolozi à la localité de St Lucia furent réduits à néant par les inondations en Afrique du Sud[2] - [3].
Notes et références
- //books.google.com/books?id=KcC37CogsSoC&pg=PA38
- A chronology of weather, p.46 sur Google Livres
- //books.google.com/books?id=KcC37CogsSoC&pg=PA37