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Tarek Ben Halim

Tarek Ben Halim né à Tripoli le et mort à Londres le , est un banquier d'affaires et fondateur d’Alfanar, la première organisation philanthro-capitaliste dans le monde arabe[1].

Tarek Ben Halim
Nom de naissance Tarek Mostafa Ben Halim
Naissance
Tripoli, Libye
Décès
Londres, Grande-Bretagne
Pays de résidence Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
DiplĂ´me
Profession
Autres activités
Ascendants
Famille
John Bertram Oakes (en) (journaliste), son beau-père

Compléments

Biographie

Il est le fils de Mustafa Ben Halim, premier ministre de la Libye entre 1955 et 1957 et ambassadeur de la Libye auprès de la France entre 1958 et 1960 et de Yusra Kanaan, d’origine palestinienne. Son épouse[2], Cynthia Oakes, est la fille du journaliste américain John Bertram Oakes (en). Elle est diplômée de l'université de Princeton, et mère de ses trois enfants.

Après le coup d’état qui porte Mouammar Kadhafi au pouvoir en 1969, Tarek et sa famille quittent Tripoli pour Beyrouth avant de s’installer à Londres. Tarek fait ses études à l’Atlantic College au Pays de Galles puis intègre l'Université de Warwick afin d’étudier la Finance avant d’obtenir un Master of Business Administration à la Business School de l'Université de Harvard. Après ses études il commence une carrière de banquier d’affaires et travaille successivement chez JP Morgan, au Crédit suisse First Boston puis chez Goldman Sachs dont il devient le directeur général. En 2000 Tarek Ben Halim signe un contrat historique de 2 milliards de dollars pour la société de télécommunications Turkcell[3].

L’exil apprend à Tarek les dangers de la politique dans le monde arabe dès son plus jeune âge. Le récit de sa mère qui dû fuir la Palestine ancre en lui la conviction que justice et démocratie sont les outils nécessaires pour le changement dans le monde arabe[3].

Dans un article publié dans le Los Angeles Times le , Tarek critique « les gouvernements, à la tête du monde arabe depuis le XIXe siècle, qui ne représentent pas leur peuple et servent leurs propres intérêts »[3]. À la chute du régime irakien en 2003, Tarek croit à la possibilité d’une répercussion positive sur la gouvernance politique dans la région. Il se porte volontaire pour travailler avec les forces britanniques et est nommé directeur adjoint du secteur privé avec l'Autorité provisoire de la coalition. Il est rapidement déçu par l’approche de celle-ci. Il « estime que la force d’occupation semble davantage focalisée sur les améliorations rapides et visibles que la construction de bases solides afin d’assurer la stabilité en Irak après son départ », et démissionne au bout de quelques mois[4].

L’expérience de Tarek en Irak renforce sa détermination à mettre en œuvre ce que les gouvernements arabes ont échoué à faire, améliorer les conditions de vie en répondant aux besoins des communautés. En 2004 il fonde Alfanar[5] (phare en arabe) afin de promouvoir une société civile forte, vibrante et professionnelle dans les pays arabes. Alfanar a pour vocation d’améliorer les conditions de vie au sein des communautés défavorisées à travers le monde arabe en encourageant des organisations pionnières et autonomes qui répondent aux besoins immédiats et sur le long terme des communautés[6].

Références

  1. (en) « Our Founder » (consulté le )
  2. (en) « WEDDINGS; Cynthia Oakes, Tarek Ben Halim », sur NY Times (consulté le )
  3. (en) « Tarek Ben Halim », sur the Telegraph (consulté le )
  4. (en) « Tarek Ben Halim Sought Arab Economic Equity », sur Vineyard Gazette (consulté le )
  5. (en) « Tarek Mostafa Ben Halim: talented financier who cared deeply for Middle East », sur The National (consulté le )
  6. (en) « A guide to giving, personnal stories in phylanthropy, Tarek Ben Halim », sur Philanthropy UK (consulté le )

Liens externes

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