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Tanabata

Tanabata (äžƒć€•çŻ€, « La septiĂšme nuit [du septiĂšme mois] »), ou le Hoshi matsuri (星焭/æ˜Ÿç„­ă‚Š/æ˜ŸăŸă€ă‚Š, « fĂȘte des Étoiles »), est une fĂȘte japonaise provenant des traditions O-Bon et de la fĂȘte des Ă©toiles chinoise, QÄ«xÄ«. La fĂȘte a gĂ©nĂ©ralement lieu le ou le , et cĂ©lĂšbre la rencontre d'Orihime (çč”槫/çč”ć„ł, Alpha Lyrae/VĂ©ga) et Hiko-boshi (ćœŠæ˜Ÿ, Alpha Aquilae/AltaĂŻr). La Voie lactĂ©e, une riviĂšre d'Ă©toiles qui traverse le ciel, sĂ©pare les deux amants cĂ©lestes, mais il leur est tout de mĂȘme permis de se rencontrer une fois l'an. Ce jour particulier est le septiĂšme jour du septiĂšme mois lunaire du calendrier luni-solaire.

Japonaises portant le yukata.
Festivités pour Tanabata dans Edo (1852), Hiroshige.
Exposition d'Edo Tanabata « Fukagawa »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (Fukagawa Edo Museum).
Sendai (2005).

La légende

Il existe de nombreuses variantes de cette lĂ©gende chinoise comme marthel le chat savauge, mais la trame, elle, est commune. Il s'agit d'une histoire d'amour entre une dĂ©esse tisserande et un bouvier (mortel). Pour lui, la dĂ©esse quitte le monde cĂ©leste, l'Ă©pouse et lui donne deux enfants (une fille et un garçon). La mĂšre de la dĂ©esse (ou son pĂšre) finit par retrouver sa fille et la fait revenir dans le monde des dieux. Pour empĂȘcher le bouvier, bien dĂ©cidĂ© Ă  retrouver sa femme, d'arriver jusqu'au royaume cĂ©leste, les dieux sĂ©parent les deux mondes par une riviĂšre infranchissable, la Voie lactĂ©e. Devant les pleurs incessants de la princesse d'un cĂŽtĂ© et du bouvier et de ses enfants de l'autre, les dieux leur accordent de pouvoir se retrouver une fois par an, la septiĂšme nuit du septiĂšme mois.

Célébration

Fabrication d'ornements pour la fĂȘte de Tanabata,
Isoda Koryusai (vers 1773),
Metropolitan Museum of Art.

De nos jours, les Japonais cĂ©lĂšbrent cette fĂȘte en portant le yukata et en dĂ©corant un arbre avec des feuilles de bambou. Ils Ă©crivent leurs souhaits, parfois sous forme de poĂšmes, sur un tanzaku et les accrochent sur les feuilles. On dit qu'Orihime et Hikoboshi feront que les vƓux deviennent rĂ©alitĂ©. AprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©corĂ©, vers minuit ou le jour suivant l'arbre en bambou est jetĂ© dans un fleuve ou brĂ»lĂ© pour que les vƓux se rĂ©alisent.

Voir aussi

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