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Tamar (GenĂšse)

Tamar (hĂ©breu : ŚȘÖžÖŒŚžÖžŚš, hĂ©breu samaritain: ࠕࠌࠓ et syriaque : ÜŹÜĄÜȘ « palmier-dattier » ; latin : Thamar, d’aprĂšs la Septante ΘαΌαρ) est une femme qui apparait dans la Torah et la Bible, protagoniste de l’« histoire de Juda et Tamar » (GenĂšse 38) et l'ancĂȘtre du peuple juif.

Tamar
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Tammar, Lidia Kozenitzky, 2009

ŚȘÖžÖŒŚžÖžŚš

Conjoint
Descendants
Famille
Juda, deux fois son beau-pĂšre et pĂšre de ses enfants

Épouse et veuve tour Ă  tour des deux premiers fils de Juda, Er et Onan, elle demeure sans progĂ©niture d'eux et use d'un subterfuge pour s'unir Ă  Juda qui refuse de lui donner son troisiĂšme fils en mariage. De cette union naĂźtront les jumeaux ZĂ©rah et Perets, ancĂȘtre du roi David.

La vision du personnage de Tamar Ă©volue avec les Ă©poques. Si le livre de la GenĂšse fait d’elle l’agent de la rĂ©demption morale de Juda, elle n’en a pas moins fait un acte moralement rĂ©prĂ©hensible. Certains la verront comme une femme soucieuse de son statut, jusqu’à l’immoralitĂ© au besoin mais la plupart des commentateurs perçoivent en elle un degrĂ© d’élevation spirituelle qui fait d’elle la matriarche dĂ©signĂ©e de rois et de prophĂštes ainsi que du Messie. D’autres encore relĂšvent la dimension fĂ©ministe de celle qui obtient par la ruse ce que la toute-puissante sociĂ©tĂ© patriarcale lui a refusĂ© par la force.

Tamar dans la Bible hébraïque

Tamar apparaĂźt dans le livre de la GenĂšse comme la femme donnĂ©e en mariage Ă  'Er, premier-nĂ© de Juda, mais celui-ci meurt peu aprĂšs car il a dĂ©plu Ă  Dieu. En vertu de la coutume du lĂ©virat, il revient Ă  Onan de la fĂ©conder mais celui-ci, ne voulant pas donner de postĂ©ritĂ© Ă  son frĂšre, ne remplit pas son devoir. Comme il a dĂ©plu Ă  Dieu qui l’a fait mourir lui aussi, il incombe au troisiĂšme fils, ChĂȘla, de l’épouser mais celui-ci est trop jeune et Juda intime Ă  Tamar de retourner chez son pĂšre comme une veuve et d’attendre qu’il grandisse (GenĂšse 38:6-11). Cependant, les annĂ©es passent et le mariage ne se fait pas. Apprenant que Juda, devenu veuf, monte Ă  Timna pour tondre ses brebis, elle retire ses habits de veuve, se voile la face et se prostitue sur le chemin menant Ă  Timna. Ne la reconnaissant pas, Juda requiert ses services en paiement d'un chevreau et laisse en garantie son cachet, son cordon et son bĂąton. Lorsqu'il envoie son associĂ© Hira s'acquitter du paiement, celui-ci ne trouve pas la « prostituĂ©e » (qdesha) qui a recouvrĂ© ses habits de veuve et s’en est allĂ©e (GenĂšse 38:12-23). Trois mois plus tard, sa grossesse devient apparente. L’ayant appris, Juda la condamne au bĂ»cher mais elle produit les gages qu'il lui a laissĂ©s en l'assurant ĂȘtre enceinte de cet homme. Juda les reconnaĂźt et confesse qu'« elle est plus juste que moi car il est vrai que je ne l'ai pas donnĂ©e Ă  ChĂȘla mon fils » ; il n'aura cependant plus de rapports avec elle (GenĂšse 38:24-26). Elle accouche quelque temps plus tard de jumeaux (GenĂšse 38:27-30).

Tamar dans l’exĂ©gĂšse biblique et post-biblique

La Bible se montre relativement peu diserte sur Tamar, ne dĂ©voilant rien de sa vie intĂ©rieure[1], de ses origines ni mĂȘme du nom de son pĂšre. La protagoniste du rĂ©cit, nommĂ©e dĂšs son entrĂ©e dans celui-ci, apparaĂźt donc en contraste avec un autre personnage fĂ©minin innommĂ©, prĂ©sentĂ© comme passif et ne remplissant qu’un rĂŽle ancillaire de reproduction avant de disparaĂźtre[2]. Tamar, en revanche, semble condamnĂ©e Ă  la stĂ©rilitĂ© alors qu’elle n’est pas infertile, et se dĂ©marque par un acte en rupture avec ce qui Ă©tait attendu d’elle tant par le rĂ©cit que par les normes de son Ă©poque ; la Bible ne dit rien de cet acte mais Tamar ne sera pas mise Ă  mort par les hommes ou par YHWH, et Juda reconnaĂźtra qu’elle a Ă©tĂ©, en la matiĂšre, plus juste que lui[3].

La Bible laisse donc de nombreux questions sans rĂ©ponse : qui est Tamar et d’oĂč vient-elle ? Quelles sont ses intentions ? Pourquoi est-elle appelĂ©e tantĂŽt zona (prostituĂ©e) et tantĂŽt qdesha ? Qu’est-elle appelĂ©e Ă  devenir aprĂšs que le rĂ©cit revient Ă  Joseph ?

D’oĂč viens-tu, Tamar ?

Tamar est introduite par son nom mais rien n’est dit de sa provenance alors que la premiĂšre Ă©pouse de Juda est introduite en tant que fille apparemment innommĂ©e de son pĂšre et avec mention explicite de son origine. Le silence de la Bible sur son ascendance semble indiquer qu’elle n’est pas israĂ©lite. Son pĂšre habite, de plus, assez prĂšs de Juda pour que les nouvelles concernant son beau-pĂšre lui parviennent, et rĂ©ciproquement (GenĂšse 38:11 & 13). Son nom (« datte » ou « palmier-dattier Â») se retrouve par ailleurs dans la localitĂ© avoisinante de Haçaçon-Tamar, oĂč « l’AmorĂ©en [est] Ă©tabli » (GenĂšse 14:7), et il atteste de la prospĂ©ritĂ© de la rĂ©gion — tout comme celui de Bat Choua, la « figue » [4]. De nombreux indices textuels concourrent donc Ă  la prĂ©senter comme non-israĂ©lite, peut-ĂȘtre cananĂ©enne, et c’est en cette qualitĂ© d’étrangĂšre rĂ©solue Ă  intĂ©grer la famille de Juda, qu’elle sert de modĂšle Ă  l’hĂ©roĂŻne du livre de Ruth.
Tamar se retrouve d’ailleurs avec Ruth mais aussi YaĂ«l la KĂ©nite, les filles de Lot et la femme de Potiphar dans une discussion talmudique sur les transgressions rĂ©alisĂ©es dans une bonne intention ; que Tamar soit rĂ©unie avec ces femmes qui sont toutes explicitement Ă©trangĂšres, pourrait indiquer que l’auteur de cette opinion l’a incluse dans ce lot[5].
La cananĂ©itĂ© de Tamar est plus franchement affirmĂ©e dans la tradition samaritaine qui jette ainsi le discrĂ©dit sur Juda pour avoir « dĂ©laissĂ© Rebecca et sa demande pour Tamar » ; partant, c’est tout le royaume de Juda et plus encore sa maison royale qui sont raillĂ©s[6]. À l’inverse, la bĂ©nĂ©diction finale du livre de Ruth, oĂč Tamar est nommĂ©ment citĂ©e atteste, s’il ne s’agit pas d’une invention littĂ©raire, de son statut Ă  peine infĂ©rieur Ă  celui des matriarches dans le royaume de Juda. La tradition juive fait donc souvent piĂšce aux interprĂ©tations littĂ©ralistes comme celle des Samaritains, et prĂ©sentent Tamar comme rĂ©cemment Ă©tablie sur les lieux ou convertie.

L’idĂ©e qu’une CananĂ©enne ait pu se mĂȘler — fĂ»t-ce aprĂšs s’ĂȘtre convertie — Ă  la « nation sainte Â», Ă©tait inacceptable dans de nombreux cercles juifs Ă  la suite des exhortations d’Ezra[7]. Le livre des JubilĂ©s, qui inspire le Testament de Juda ou puise Ă  une source commune, est contraint par la Bible d’admettre que l’épouse de Juda ainsi que celle de Simon sont des CananĂ©ennes mais toutes les autres, y compris Tamar, sont originaires d’Aram et beaucoup sont explicitement comptĂ©es dans la famille Ă©largie du patriarche Abraham : Juda avait donc fait venir Tamar d’Aram pour la donner en mariage Ă  son fils (une tradition ultĂ©rieure, consciente de la contradiction entre cette interprĂ©tation et GenĂšse 38:13, la rĂ©sout en racontant que Juda fit venir Tamar et sa famille d’Aram pour les installer Ă  Chekroun[8]) ; le mĂȘme livre, interprĂ©tant la forme plurielle de GenĂšse 38:24, suggĂšre que Juda ne condamne Tamar au bĂ»cher qu’aprĂšs jugement dans la maison de son pĂšre innommĂ©. La tradition faisant de Tamar une « fille d’Aram Â» sera apparemment interprĂ©tĂ©e au sens propre et les rabbins enseignent que « Tamar Ă©tait la fille de Sem le grand Â», dont Aram est le fils d’aprĂšs GenĂšse 10 (lĂ  aussi, un auteur ultĂ©rieur corrigera, dans un souci de cohĂ©rence chronologique, par « petite-fille d’Aram »). L’interprĂ©tation des rabbins permet d’expliquer la sĂ©vĂ©ritĂ© inhabituelle de la sentence rendue en GenĂšse 38:24 car Sem Ă©tant identifiĂ© Ă  MelchisĂ©dek, roi de Salem et prĂȘtre du dieu suprĂȘme, Juda ne fait que se conformer avant la lettre aux prescriptions de LĂ©vitique 21:9. De plus, les tentes de Sem sont, dans la littĂ©rature rabbinique, un lieu bien connu de transmission des savoirs originels que NoĂ© avait reçus des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes depuis Adam ; c’est dans ces lieu que se rĂ©unissent des cours rabbiniques pour statuer des cas et des lois, ce qui explique que le lieu du jugement de Tamar soit devenu, dans la tradition rabbinique, le tribunal de Sem.

Des rabbins rapportent cependant une autre tradition qui fait de Tamar une convertie: interprĂ©tant peta’h einayim, ils souhaitent magnifier le caractĂšre de Juda, qui prend toutes les prĂ©cautions pour Ă©viter des rapports interdits alors qu’un ange a Ă©tĂ© mandĂ© par Dieu pour aiguiser ses dĂ©sirs, et enseignent que Tamar a aplani les difficultĂ©s (« donnĂ© des yeux Â») en rĂ©pondant Ă  Juda qu’elle Ă©tait convertie et non idolĂątre. Philon d’Alexandrie, qui veut illustrer avec Tamar la noblesse qui ne se manifeste pas seulement chez des hommes, comme Abraham, mais aussi chez les femmes, qu’elles soient libres comme Tamar ou servantes comme Bilha et Zilpa, a Ă©galement fait d’elle une « Syrienne de Palestine [
] allophyle », nĂ©e dans une maison polythĂ©iste au sein d’une ville idolĂątre mais qui avait, Ă©crit-il, choisi avant mĂȘme d’apparaĂźtre dans le rĂ©cit, d’abandonner le paganisme pour prier et servir, dĂ»t-elle en pĂ©rir, la Cause unique[9]. Philon pourrait avoir Ă©tĂ© rebuttĂ© par les traditions qui faisaient de Tamar une fille de prĂȘtre et aurait par consĂ©quent agi en contravention aux lois de la Bible et aux rĂšgles les plus Ă©lĂ©mentaires de correction mais cette interprĂ©tation semble surtout vouloir faire piĂšce aux accusations de misanthropie portĂ©es Ă  l’égard des Juifs et, peut-ĂȘtre, rĂ©pondre aux questions posĂ©es par le haut taux de mariages mixtes Ă  Alexandrie.
Cette interprĂ©tation sera adoptĂ©e avec enthousiasme par les pĂšres de l’Église qui veulent faire de Tamar ainsi que des autres femmes mentionnĂ©es dans la gĂ©nĂ©alogie matthĂ©enne de JĂ©sus, Ă  l’exception de Marie, des paĂŻennes qui pressentent bien avant sa naissance la vĂ©ritĂ© de ses doctrines. Il n’est cependant pas certain que ce fut l’avis de l’évangĂ©liste lui-mĂȘme, au vu des nombreuses traditions qui rattachaient Tamar Ă  la famille abrahamique voire Ă  IsraĂ«l.

En effet, le souci de maintenir l’endogamie qui motive Tamar, selon le Pseudo-Philon, s’explique mieux s’il la considĂšre comme IsraĂ©lite. D’autre part, une tradition consignĂ©e dans le Talmud de Babylone et visant Ă  fournir une autre explication Ă  la sĂ©vĂ©ritĂ© de Juda, fait de Tamar le prototype de l’IsraĂ©lite qu’on juge pour avoir eu des rapports avec un paĂŻen (cette opinion est battue en brĂšche d’un point de vue lĂ©gal car « depuis que la Loi divine a explicitement dĂ©crĂ©tĂ© le feu pour la fille adultĂšre d’un prĂȘtre, il s’ensuit que la femme mariĂ©e adultĂšre ne peut ĂȘtre mise Ă  mort par le feu »)[10].

Tamar dans l’exĂ©gĂšse post-biblique antique

La ruse de Tamar

Le subterfuge de Tamar pour obtenir la semence de Juda disparaĂźt chez Philon dans l’allĂ©gorie de la connaissance et celui qui la poursuit ; le voile portĂ© par Tamar l’innocente car elle ne voit pas celui qui la fĂ©conde, non Juda mais Dieu. Pour le Pseudo-Philon (qui rĂ©Ă©crit, comme les JubilĂ©s ou le Testament de Juda, la Bible Ă  sa convenance), Tamar a fait un acte immoral Ă  premiĂšre vue mais excusable par sa volontĂ© de maintenir l’endogamie, et son absence de toute envie concupiscente.

Dans une communautĂ© soucieuse de la puretĂ© des mƓurs pour laquelle avait Ă©tĂ© composĂ© le livre des JubilĂ©s cette vue est intenable et l’accusation d’avoir fait « une abomination en IsraĂ«l Â» annulĂ©e, en ce qui concerne Tamar, par l’absence de rapports avec ses premiers maris. Les rabbins incluent l’histoire de Juda et Tamar parmi « les choses qu’il vaut mieux ne pas faire entendre Â» mais c’est en raison des soupçons qu’ils risqueraient de faire planer sur Juda. Tant les docteurs de GalilĂ©e, Ă  l’origine du Talmud de JĂ©rusalem et de la littĂ©rature du Midrash, que les docteurs de Babylonie, Ă  l’origine du Talmud de Babylone, s’accordent Ă  voir en Tamar une femme de grandes vertus, dont la pudeur n’est pas la moindre, qui se rend sur un lieu de priĂšre, implore Dieu de pouvoir engendrer de « cette lignĂ©e de justes Â», le voit y rĂ©pondre favorablement et mĂ©rite de donner naissance Ă  une dynastie de rois et de prophĂštes dont certains lui ressembleront par leur modestie et leur perfection morale.

Le Testament de Juda la dĂ©peint en revanche comme une tentatrice dont la seule fonction narrative est de pousser Juda aux vices d’ennivrement et de fornication puis de l’humilier, puisque les descendants de celui-ci sont issus du seul ChĂȘla. Pour Éphrem, elle a commis un « divin adultĂšre », excusable uniquement par ses consĂ©quences christiques.

Le jugement de Tamar

Le cadre bibilique de la confrontation entre Juda et Tamar semble ĂȘtre Adullam avec pour tĂ©moins ceux qui mĂšnent Tamar au bĂ»cher ou viennent y assister.

Pour Philon, il n’y a pas eu de faute et donc pas de jugement. Le Pseudo-Philon ne l’évoque pas. Pour le livre des JubilĂ©s cependant, Juda s’est rendu dans la maison familiale de Tamar et a priĂ© le pĂšre de celle-ci ainsi que ses frĂšres d’agir en tant que garants de la conduite de la femme issue de leurs rangs, en vertu des coutumes inhĂ©rentes aux sociĂ©tĂ©s patriarcales. Selon la lecture qui fait de Tamar la fille de Sem, le lieu anonyme est devenu un tribunal prĂ©sidĂ© par le fils de NoĂ©[11], seul hĂ©ritier jusqu’à l’arrivĂ©e d’Abraham de la vĂ©ritĂ© monothĂ©iste hĂ©ritĂ©e de son pĂšre (c’est pourquoi Jacob, « homme intĂšgre siĂ©geant dans les tentes Â» selon GenĂšse 25:27, devient dans la tradition rabbinique l’étudiant assidu des acadĂ©mies de Sem oĂč sont dispensĂ©es son enseignement). Le seul homme correspondant Ă  ces critĂšres dans le rĂ©cit biblique Ă©tant MelchisĂ©dek, prĂȘtre du Dieu suprĂȘme (GenĂšse 14:18-20), Sem est identifiĂ© Ă  celui-ci[12], et Tamar devient de ce fait la fille d’un prĂȘtre ; la duretĂ© de la sentence de Juda n’est qu’une application des lois concernant les filles des prĂȘtres qui s’étaient dĂ©shonorĂ©es par leur inconduite sexuelle[13]. Jouant sur des nuances infimes du texte biblique, les traducteurs-exĂ©gĂštes et les rabbins font de la confrontation une Ă©piphanie Ă©thique oĂč Tamar, dĂ©posant devant les juges les preuves de paternitĂ© de Juda, se refuse Ă  l’accuser directement, dĂ»t-elle en brĂ»ler.


Tamar dans l'art

Chester Brown adapte l'épisode de Tamar en bande dessinée dans son ouvrage Marie pleurait sur les pieds de Jésus[14].

Notes et références

  1. Mack 2014
  2. Korot mibereshit
  3. Zakovitch et Shinan 1992, p. 219, Hayes 1995, p. 66 et Menn 1997, p. 43-44
  4. Cf. Menn 1997, p. 70-71
  5. Cf. Blankovsky 2014, p. 92
  6. Cf. Zakovitch et Shinan 1992, p. 44
  7. Reiss et Zucker 2014
  8. Bereshit Rabbati sur GenÚse 38:6, cité in Zakovitch et Shinan 1992, p. 44-45
  9. Philon, De Virtutibus XL:220-222, cité in Petit 1987, p. 79-80
  10. T.B. Avoda Zara 36b & Sanhédrin 52b (respectivement), cités in Petit 1987, p. 101 & 104
  11. Hayes 1995, p. 182n15
  12. Sur cette tradition (ainsi que sa réception par JérÎme de Stridon et les premiers chrétiens), voir McNamara 2000
  13. Kadari 2009
  14. Chester Brown (trad. de l'anglais), Marie pleurait sur les pieds de Jésus : prostitution et obéissance religieuse dans la Bible, Paris, Cornélius, , 268 p. (ISBN 978-2-36081-115-1), p. 19-38

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Christine E. Hayes, « The Midrashic Career of The Confession of Judah (Genesis XXXVIII 26) : Part I - The Extra-Canonical Texts, Targums and Other Versions », Vetus Testamentum, vol. 45, no 1,‎ , p. 62-81 (JSTOR 1535185, lire en ligne [PDF], consultĂ© le )
  • (en) Christine E. Hayes, « The Midrashic Career of The Confession of Judah (Genesis XXXVIII 26) : Part II - The Rabbinic Midrashim », Vetus Testamentum, vol. 45, no 2,‎ , p. 174-187 (JSTOR 1535130, lire en ligne [PDF], consultĂ© le )
  • (en) Tamar Kadari, « Tamar:Midrash and Aggadah », Jewish Women: A Comprehensive Historical Encyclopedia,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  • (he) Hananel Mack, Vatomer beliba : Nashim mehamiqra betsomtei hayyim, Yediot Sefarim,
  • (en) Martin McNamara, « Melchizedek: Gen 14,17-20 in the Targums, in Rabbinic and Early Christian Literature », Biblica, vol. 81, no 1,‎ , p. 1-31 (JSTOR 42614240)
  • (en) Esther Marie Menn, Judah and Tamar (Genesis 38) in Ancient Jewish Exegesis : Studies in Literary Form and Hermeneutics, vol. 51, Leiden/New York/Köln, Brill, coll. « Supplements to the Journal for the Study of Judaism », , 412 p. (ISBN 90-04-10630-8, lire en ligne)
  • Madeleine Petit, « Exploitations non bibliques des thĂšmes de Tamar et de GenĂšse 38: Philon d'Alexandrie; textes et traditions juives jusqu'aux Talmudim », dans ΑΛΕΞΑΝΔΡΙΝΑ : hellĂ©nisme, judaĂŻsme et christianisme Ă  Alexandrie; mĂ©langes offerts au P. Claude MondĂ©sert, Paris, Cerf,‎ , p. 77-115
  • (en) Moshe Reiss et David J. Zucker, « Co-opting the Secondary Matriarchs: Bilhah, Zilpah, Tamar and Aseneth », Biblical Interpretation, vol. 22,‎ , p. 307-324
  • (he) YaĂŻr Zakovitch et Avigdor Shinan, Maasse Yehouda veTamar : Bereshit lamed het bamikra, batargoumim haatikim oubasifrout hayehoudit hakdouma lesouggeiha, Magnes Press, (ISBN 965-350-013-9)
  • (en) Yuval Blankovsky, A transgression for the sake of God —'Averah Li-shmah, ??, (ISBN ??[Ă  vĂ©rifier : ISBN invalide])


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