Takashi Hishikari
Takashi Hishikari (è±ć é, Hishikari Takashi) ( - ) est un gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e impĂ©riale japonaise.
Takashi Hishikari è±ć é | ||
Naissance | Kagoshima |
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DĂ©cĂšs | (Ă 80 ans) |
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Origine | Japonais | |
Allégeance | Empire du Japon | |
Grade | Général de corps d'armée | |
AnnĂ©es de service | 1894 â 1941 | |
Commandement | Armée impériale japonaise | |
Conflits | PremiÚre guerre sino-japonaise Guerre russo-japonaise Intervention en Sibérie Pacification du Mandchoukouo |
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Biographie
Né à Kagoshima, Hishikari est diplÎmé de la 5e promotion de l'académie de l'armée impériale japonaise en 1894.
Durant la premiÚre guerre sino-japonaise, Hishikari est officier du 3e régiment d'infanterie. Il retourne ensuite à l'école militaire impériale du Japon et sort diplÎmé de la 16e promotion en 1902. Il est ensuite nommé commandant du 26e régiment d'infanterie.
AprĂšs avoir servi briĂšvement comme chef d'Ătat-major du gouverneur-gĂ©nĂ©ral de TaĂŻwan, Hishikari devient chef d'Ătat-major de la 1re armĂ©e durant la guerre russo-japonaise. Il sert ensuite durant l'intervention en SibĂ©rie pendant la guerre civile russe.
Dans la pĂ©riode d'entre-guerre, Hishikari tient divers postes, dont commandant de l'acadĂ©mie militaire, commandant du 4e rĂ©giment d'infanterie, chef d'Ătat-major de la 2e division, et commandant de la 23e brigade d'infanterie. Il est promu gĂ©nĂ©ral de brigade en , et gĂ©nĂ©ral de division en . Il est ensuite commandant de la 8e division, de la 4e, et de l'armĂ©e japonaise de TaĂŻwan. Il est promu gĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e en [1].
En 1930, Hishikari devient commandant-en-chef de l'armée japonaise du Guandong en Mandchourie. Il est remplacé le , moins d'un mois avant l'incident de Mukden.
AprĂšs l'opĂ©ration Nekka (l'invasion du nord de la Chine), Hishikari est promu en 1933 commandant-en-chef de l'armĂ©e du Guandong pour la seconde fois. Durant cette brĂšve pĂ©riode de commandement, il arrange l'accord entre le Japon et la Chine le par lequel le Japon se retire au nord de la Grande muraille[2]. Il commande Ă©galement les opĂ©rations de pacification du Mandchoukouo et devient ambassadeur du Japon dans le nouvel Ătat du Mandchoukouo[3].
Le , l'Union soviĂ©tique proteste contre la prise du Mandchoukouo du chemin de fer de l'Est chinois, accusant d'un complot Ă©laborĂ© soigneusement Ă Harbin lors d'une sĂ©rie de rencontres de la mission militaire japonaise avec les administrateurs japonais du Mandchoukouo. Les Japonais avaient offert d'acheter le chemin de fer aux Russes quelques mois plus tĂŽt. Le , Hishikari est remplacĂ© par le gĂ©nĂ©ral JirĆ Minami.
Hishikari sert comme membre du conseil de guerre suprĂȘme de 1934 Ă 1935, puis entre dans la rĂ©serve. Il se retire complĂštement de l'armĂ©e en . De 1943 Ă sa mort, il est prĂ©sident de l'association japonaise de kendĆ.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Takashi Hishikari » (voir la liste des auteurs).
- Ammenthorp, The Generals of World War II
- Mitter, The Manuchurian Myth
- Matsuzaka, The Making of Japanese Manchuria
Bibliographie
- Yoshihisa Tak Matsusaka, The Making of Japanese Manchuria, 1904-1932, Harvard University Asia Center, , 522 p. (ISBN 0-674-01206-2)
- (en) Rana Mitter, The Manchurian Myth : Nationalism, Resistance, and Collaboration in Modern China, Berkeley, University of California Press, , 295 p. (ISBN 0-520-22111-7, lire en ligne)