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Takao Saitō

Takao Saitō (斎藤隆夫, Saitō Takao, 1936-2021) est un mangaka, représentant du gekiga, courant réaliste et adulte de la BD nippone né à la fin des années 1950. Ses thèmes de réflexions sont « les préoccupations écologiques, économiques et politiques de notre époque, le fondement du lien social, mais aussi la complexité de la nature humaine »[1].

Takao Saitō
Description de l'image Takao Saito Gaimu.jpg.

斎藤隆夫

Naissance
Décès
Nationalité japonaise
Auteur
Élèves

Œuvres principales

Première œuvre : Kūki Danshaku

Autres ouvrages :

  • 007 Shinu no wa Yatsura da
  • 007 Thunderball Daisakusen
  • O'ō Heika no 007
  • 007 ōgon Jū wo Motsu Otoko
  • Muyonosuke
  • Golgo 13
  • Barom one
  • Survivant
  • Kumotori Zanpei
  • Oniheihankachō
  • Shikakenin Fujieda Baian
  • Za Shadōman

Biographie

Takao, fils de barbier, est né le à Sakai dans la préfecture d'Osaka[2].

Durant sa vie scolaire, il est le meilleur élève en dessin, mais aussi en bagarre. Il pense faire une carrière de boxeur mais, après le collège, se penche sur le métier de mangaka, fortement influencé par King Kong et la Seconde Guerre mondiale à l'époque. Il dessine, à l'âge de 19 ans, son premier manga officiel Kūki Danshaku (« le Baron volant ») en 1956[3].

Il fonde l'atelier Gekiga kōbō en 1959 avec sept autres auteurs : Yoshihiro Tatsumi, Shōichi Sakurai (桜井 昌一), Fumiyasu Ishikawa (石川 フミヤス), Masahiko Matsumoto (松本 正彦), Kei Motomitsu (K・元美津), Susumu Yamamori (山森 ススム) et Masaaki Satō (佐藤 まさあき). En , il prend son indépendance et crée Saito-Production (さいとう・プロダクション, Saitō-Purodakushon) dans lequel il embauche 19 employés suivant une organisation du travail favorisant la productivité par la division des tâches[1] - [2]. Il a ainsi pour assistant Kazuo Koike de 1968 à 1970. Puis, il commence à donner des cours de dessin en 1971.

Il débute en 1968 la série Golgo 13 mettant en scène un tueur à gages, pour lequel il est récompensé du 21e prix Shōgakukan en 1976[2]. Ce manga devient un incontournable de la culture japonaise avec ses 201 volumes, toujours en cours de parution en 2021, et adapté en animation, en jeux vidéo et en films d’action. Il entre en 2021 dans le Livre Guinness des records pour le plus grand nombre de tomes publiés pour un seul manga[4].

Takao Saitō meurt le 24 septembre 2021 d'un cancer du pancréas, à l'âge de 84 ans[5].

Bibliographie

  • 1956 : Kūki Danshaku (空気男爵, litt. Baron volant), son premier manga
  • 1964 : La série des 007 d'après James Bond de Ian Fleming
    • 007 Shinu no wa Yatsura da (007死ぬのは奴らだ)
    • 007 Thunderball Daisakusen (007サンダーボール大作戦, Le grand stratège Thunder Ball)
    • Oō Heika no 007 (女王陛下の007, Sa majesté la reine, 007)
    • 007 ōgon Jū wo Motsu Otoko (007黄金銃を持つ男, 007 et L'homme au pistolet d'or)
  • 1967 : Muyōnosuke (無用之介)
  • 1968 : Golgo 13 (ゴルゴ13, Golgo 13)
  • 1969 : Kage gari (影狩り)
  • 1970 : Barom one (バロム・1, Baromu Wan) et Kagegari
  • 1976 : Survivant (existe une édition française)
  • 1983 : Kumotori Zanpei
  • 1993 : Oniheihankachō
  • 2002 : Shikakenin Fujieda Baian
  • (?) : Za Shadōman (ザ・シャドウマン, The Shadowman)[6]

Adaptation de ses œuvres

Distinctions

Golgo 13 reçoit le 21e prix Shōgakukan en 1976.

En 2002, le mangaka reçoit le Grand Prix de l'Association des auteurs de bande dessinée japonais pour Golgo 13.

Références

  1. Survivant - Takao Saito
  2. (ja) Saitō Takao profil (さいとう・たかをプロフィール), Saito Production
  3. Kazushi Shimada, « Saitô Takao : comment le créateur de « Golgo 13 » a transformé l’industrie du manga », sur Nippon.com, (consulté le ).
  4. AFP, « Mort de Takao Saito, le mangaka japonais créateur de « Golgo 13 » », sur Le Monde, (consulté le ).
  5. (en) « 'Golgo 13' manga artist Saito Takao dies », sur NHK WORLD-JAPAN News, (consulté le ).
  6. couverture

Voir aussi

Bibliographie

  • (en + de + fr + ja) Masanao Amano, Manga Design, Cologne, Taschen, coll. « Mi », , 576 p., 19,6 cm × 24,9 cm, broché (ISBN 978-3-8228-2591-4, présentation en ligne), p. 230-233
    édition multilingue (1 livre + 1 DVD) : allemand (trad. originale Ulrike Roeckelein), anglais (trad. John McDonald & Tamami Sanbommatsu) et français (trad. Marc Combes)

Liens externes

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