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Tabia

Tabia est une commune de la wilaya de Sidi Bel Abbès en Algérie.

Tabia Sidi bel abbes
Noms
Nom arabe algérien طابية
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Sidi Bel Abbès
Code ONS 2221
Code cadastral 22032
DĂ©mographie
Population 5 761 hab. (2008[1])
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 35° 01′ 04″ nord, 0° 44′ 02″ ouest
Divers
FĂŞte patronale Tabia
Localisation
Localisation de Tabia Sidi bel abbes
Localisation de la commune dans la wilaya de Sidi Bel Abbès
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Tabia Sidi bel abbes
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Tabia Sidi bel abbes
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Tabia Sidi bel abbes
Liens
Site de la commune Tabiasba.com

    GĂ©ographie

    Situation

    Histoire

    C'était avant 1830 une zone boisée et couverte par endroits de genets et de multitudes de boissons épineux servant de refuges aux animaux sauvages, à savoir ; panthères, lions, hyènes et autres carnassiers et tant de différentes bêtes, d'ailleurs, sur la rives sud du fleuve et pas très très loin, se trouve un endroit nommé "bute du lion". La plaine de "Messer" ou serpente la Mékerra était habitée ainsi que les lieux environnants, par des nomades d'origine berbère et de nobles issus d'arabes, établis depuis Sidi-Okba. Au début, et après quelque temps, depuis la conquête française, le lieu devint le seul bivouac, puis servit à la longue de relais aux soldats qui se rendaient au sud vers Béchar passant par Bedeau dans leur itinéraire.

    Face aux frĂ©quentes escarmouches des guerriers musulmans et surtout celles des cavaliers farouches, une redoute s'imposa d'oĂą le gĂ©nie de nĂ©cessitĂ© eut recours aux mottes de terre (argile et paille moulĂ©es). L'argile de qualitĂ© et les eaux Ă  profusion de la MĂ©kerra, furent une importante rĂ©serve dont se servirent Ă  foison les soldats missionnaires qui les utilisèrent en guise de matĂ©riaux non sans oublier les pins abondants foisonnants, sur les lieux pour construire sur la rive nord de l'oued un fortin qui devint ensuite avec le temps une redoute, puis une remonte Ă©quine. Les contemporains arabes ne connaissaient comme nom aux mottes de terre en question que le nom de « tabia Â» qui devint le principal matĂ©riau de construction du lieu. les annĂ©es passèrent et par la force des choses, on vint Ă  y Ă©difier un barrage fait de remblais en vue de l'arrivĂ©e prochaine des colons, prĂ©vue (idĂ©e saugrenue, car il fut emportĂ© plus tard par la force des eaux Ă  la suite des crues dĂ©vastatrices) chose qui valut le regroupement de beaucoup de main-d'Ĺ“uvre. Alors les indigènes (comme on les nommait en ce temps-lĂ ) qui y travaillaient, utilisèrent la mĂŞme mĂ©thode « tabia Â» pour leur gourbis. Les colons s'Ă©tablirent usant des eaux du barrage pour irriguer les champs, lequel servit par la mĂŞme occasion en guise de pont pour voyager vers le sud par une voie dite "Zahra", menant Ă  Chanzy (actuel Sidi Ali Benyoub).

    Ils firent ainsi de la plaine de la Mékerra un véritable jardin d'éden et s'y établirent en y construisant le village de Tabia avec ses maisons coloniales, ses rues, sa mairie, son bureau de poste, son église, et tout le reste, puis une gare ferroviaire très importante pour la région.

    Tabia, la motte de terre, conserva alors son nom d'auparavant, voulant dire en dialecte contemporain ; MOTTE DE TERRE SERVANT A LA CONSTRUCTION. Sous le cantonnement de Bouhanifis (Bouchebka), distant de cinq kilomètres au nord vers Sidi Bel Abbès, Tabia devint rapidement un « trait d'union Â» entre le port d'Oran et Colomb BĂ©char, très avantageux. Ensuite toute la contrĂ©e devint prospère, tant par ; ses importants vignobles, ses vergers, ses vastes cultures cĂ©rĂ©alières et maraichères que son important cheptel. Le chemin de fer y joua un rĂ´le crucial dans ce domaine c'Ă©tait lĂ  pour ainsi dire un vĂ©ritable havre de paix jusqu'Ă  la rĂ©volution d'indĂ©pendance.

    Après recherches, il s'avère que Tabia avait son barrage qui a été emporté par une importante crue (date ignorée) et il existe encore deux tunnels qui avaient leur vanne de part et d'autre, l'un court passant sous le cimetière "Sidi Bourssassa" et l'autre qui fait plus de trois cent mètres et qui aboutie jusqu'au bord de l'oued. Ils sont faits de pierres taillées en granit bleu.

    Notes et références

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