AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Tƍru Hashimoto

Tƍru Hashimoto (æ©‹äž‹ ćŸč, Hashimoto Tƍru) est un avocat japonais, une vedette de la tĂ©lĂ©vision, le gouverneur de la prĂ©fecture d’Osaka de 2008 Ă  2011 et le maire de la ville d'Osaka de 2011 Ă  2015.

Tƍru Hashimoto
Fonctions
Maire d'Osaka
-
Gouverneur de la préfecture d'Osaka
-
Biographie
Naissance

Hatagaya (en)
Nom dans la langue maternelle
æ©‹äž‹ćŸč
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Partis politiques

Biographie avant l’entrĂ©e en politique

Toru Hashimoto est nĂ© le Ă  Tokyo. À la mort de son pĂšre, sa famille vint s’installer Ă  Osaka alors qu'il Ă©tait encore Ă  l'Ă©cole primaire. Il semble que ce furent des annĂ©es pĂ©nible dans un quartier difficile[1]. En raison de diffĂ©rents tabous concernant les burakumins, il est difficile pour la presse japonaise d'aborder la question de la jeunesse et des origines familiales de Toru Hashimoto[2].

Hashimoto fut membre de l’équipe de rugby du LycĂ©e PrĂ©fectoral Kitano (性é˜Șćșœç«‹ćŒ—é‡Žé«˜ç­‰ć­Šæ Ą), une Ă©cole prestigieuse d’Osaka, et ils remportĂšrent plusieurs fois le championnat rĂ©gional d’Osaka. Hashimoto est licenciĂ© en Sciences politiques et Ă©conomiques de l’UniversitĂ© Waseda (1994). Quelques mois aprĂšs ĂȘtre sorti de son universitĂ©, il passa le concours d’entrĂ©e au barreau, un concours extrĂȘmement sĂ©lectif au Japon. Il ouvrit son cabinet en 1998[3]. AprĂšs ĂȘtre apparu dans plusieurs programmes de tĂ©lĂ©vision du Kansai, Hashimoto rejoignit l’équipe de la cĂ©lĂšbre Ă©mission Gyƍretsu no Dekiru Hƍritsu Sƍdanjo (èĄŒćˆ—ăźă§ăă‚‹æł•ćŸ‹ç›žè«‡æ‰€, « Le Centre de Conseils judiciaires pour lequel on fait la queue »), oĂč sa faconde et son humour purent se dĂ©ployer et firent de lui une vedette du petit Ă©cran[4].

Hashimoto est marié ; il a trois fils et quatre filles.

Controverses

Dans un pays oĂč le sujet est parfois tabou, il a appelĂ© pour que le Japon s’arme de la bombe atomique[5].

En 2007, Hashimoto a critiquĂ© lors d’un programme tĂ©lĂ©visĂ© (Takajin no Sokomade Itte Iinkai) la stratĂ©gie des avocats de la dĂ©fense d’un assassin lors d'un procĂšs cĂ©lĂšbre, et il a appelĂ© le public Ă  pĂ©titionner et demander une punition pour eux. Plus de 4 000 personnes Ă©crivirent Ă  l’Association professionnelle des avocats du Japon demandant que l’on sanctionne ces avocats[6]. Ceux-ci intentĂšrent un procĂšs contre Hashimoto. En premiĂšre instance et en appel, il fut condamnĂ© Ă  dĂ©dommager les plaignants[7].

Idées et principes politiques

Toru Hashimoto est un homme politique populiste mĂ©diatique, qui aime Ă  se prĂ©senter comme un homme du peuple Ă  la parole libre, partisan du changement rencontrant l'opposition des fonctionnaires et des hommes politiques professionnels. En cela, il suit le modĂšle de Shintarƍ Ishihara, le gouverneur de Tokyo, ou de Hideo Higashikokubaru (en), l'ancien gouverneur de la PrĂ©fecture de Miyazaki. On l’a Ă©galement comparĂ© Ă  Junichiro Koizumi et Ichiro Ozawa pour sa capacitĂ© charismatique Ă  rassembler autour de lui, en dehors des structures politiques prĂ©existantes, un groupe de fidĂšles prĂȘts Ă  dĂ©fendre ses objectifs[8]. Toru Hashimoto maĂźtrise les codes de la communication tĂ©lĂ©visuelle et des mass media; il est aussi un des hommes politiques japonais les plus actifs sur Twitter[9], au point de risquer d'enfreindre la loi Ă©lectorale[10]. Toru Hashimoto est un adepte de la "politique du parler haut"[11].

Hashimoto est un fervent partisan de la décentralisation du Japon et de sa réorganisation. Il souhaiterait constituer un grand bloc autonome du Kansai, qui regrouperait toutes les préfectures et grandes villes indépendantes qui y existent actuellement[12].

Toru Hashimoto a été vivement critiqué en mai 2013 aprÚs des déclarations controversées sur les "femmes de réconfort" de la seconde guerre mondiale et sur l'usage de la prostitution par les armées en général[13]. On lui a ainsi reproché son manque de respect pour les femmes et pour l'égalité des genres[14], une attitude qui expliquerait la faible participation des femmes dans son parti et un manque d'attrait parmi les électrices[15].

Élection de 2008

À la suite de la dĂ©cision surprise de Fusae Ohta de ne pas se prĂ©senter pour un troisiĂšme mandat Ă  la tĂȘte de la prĂ©fecture, les diffĂ©rents groupes politiques d’Osaka s’agitĂšrent pour trouver et prĂ©senter des candidats. AprĂšs son refus initial et des tergiversations[16], Hashimoto accepta l’offre et le soutien du Parti LibĂ©ral-DĂ©mocrate et du Nouveau Komeito.

AidĂ© par sa notoriĂ©tĂ© tĂ©lĂ©visuelle, son dynamisme et son allant, ainsi que par ses contacts avec le monde des affaires[17], Hashimoto remporta une victoire Ă©clatante, avec presque le double des voix du second Ă  l’élection, Sadatoshi Kumagai, soutenu lui par le Parti DĂ©mocrate du Japon[5].

À 38 ans, il Ă©tait alors le plus jeune gouverneur de prĂ©fecture du Japon.

RĂ©alisations politiques Ă  la tĂȘte de la PrĂ©fecture

Politique budgétaire

La PrĂ©fecture d’Osaka, en 2009, avait accumulĂ© plus de 5 000 milliards de yens de dettes. En 2008, aprĂšs avoir dĂ©clarĂ© l'Ă©tat d'urgence[18], Hashimoto a rĂ©ussi Ă  faire 110 milliards d’économie[19].

Certaines de ces coupes budgĂ©taires firent beaucoup parler d’elles, parce qu’elles s’attaquaient Ă  des organisations de dĂ©fense des droits de l’homme (menace de suppression puis dĂ©mĂ©nagement de l’association Human Rights Osaka loin du centre d’Osaka[20]), Ă  des organisations fĂ©ministes (le Dawn Center Osaka[21]) ou Ă  des associations d’aide aux burakumin. Les bibliothĂšques publiques de la PrĂ©fecture furent aussi affectĂ©es par l’austĂ©ritĂ© budgĂ©taire.

Entre 2008 et 2017, le nombre de fonctionnaires employĂ©s par la prĂ©fecture est passĂ© de 10.298 Ă  7.855; de mĂȘme, l’assemblĂ©e rĂ©gionale est passĂ©e de 109 siĂšges Ă  88[22].

En bout de compte, sous le gouverneur Hashimoto, la situation budgĂ©taire de la prĂ©fecture ne s'est pas amĂ©liorĂ©e, puisque, en , sa dette totale a dĂ©passĂ© de peu les 6 000 milliards de yens[23]. En 2016, le remboursement de la dette reprĂ©sente 18,4 % de ses rentrĂ©es[22].

Politique de l’éducation

Toru Hashimoto a cherchĂ© Ă  amĂ©liorer les Ă©coles de la PrĂ©fecture d’Osaka et Ă  renforcer le contrĂŽle politique local sur celles-ci. Son parti (Osaka Ishin no Kai,”Le Groupe pour la Restauration d’Osaka”) a fait passer deux ordonnances destinĂ©es l’une Ă  ce que le gouverneur de la PrĂ©fecture puisse orienter la politique de l’éducation, autrefois dirigĂ©e par un ComitĂ© ad hoc en thĂ©orie politiquement neutre et influencĂ© par le gouvernement central de Tokyo, et l’autre Ă  ce que les professeurs soient rĂ©guliĂšrement Ă©valuĂ©s afin que les mauvais Ă©lĂ©ments puissent ĂȘtre Ă©cartĂ©s. Les critiques de Hashimoto estiment que l’association de ces deux mesures peut ĂȘtre dangereuse en ce qu’elles pourraient mener Ă  orienter idĂ©ologiquement l’éducation en jugeant les professeurs non sur leurs capacitĂ©s pĂ©dagogiques, mais sur leur soumission au pouvoir politique[24]. En particulier, le gouverneur Hashimoto a imposĂ© le salut au drapeau national et l’exĂ©cution de l’hymne national (le kimigayo), ce que certains professeurs refusent de faire au nom du droit Ă  la libertĂ© d'opinion et d’expression[25].

Toru Hashimoto et son parti ont aussi dĂ©clarĂ© qu’il fallait que la compĂ©tition joue entre les Ă©coles en donnant de l’autonomie aux chefs d’établissement, Ă©ventuellement recrutĂ©s dans le secteur privĂ©. Ils souhaitent Ă©galement que les parents puissent choisir librement l’école de leurs enfants, sans que l’on tienne compte, comme actuellement, de leur adresse[26]. Les bonnes Ă©coles seraient doublement rĂ©compensĂ©es, par l’augmentation de leurs effectifs et par l’octroi de primes[27].

Le problÚme des aéroports

Alors que l’AĂ©roport International du Kansai (KIX) souffre de sous-utilisation et est en dĂ©ficit, l’aĂ©roport d’Itami est bĂ©nĂ©ficiaire. Cela s’explique en grande partie par la localisation des deux structures ; Itami, situĂ© entre les PrĂ©fectures d’Osaka et de Hyogo, est relativement facile d’accĂšs alors qu’aller au KIX, construit sur une Ăźle artificielle, exige du temps. Toutefois, il est certain que l’aĂ©roport d’Itami reprĂ©sente actuellement un danger comme il se trouve en plein milieu urbain.

Face Ă  ces problĂšmes de sĂ©curitĂ© et au dĂ©ficit croissant du KIX, le gouverneur Hashimoto a proposĂ© de fermer l’aĂ©roport d’Itami. Cette idĂ©e a rencontrĂ© la vive opposition de Toshizo Ido, le gouverneur de la PrĂ©fecture de Hyogo, et ne pourrait de toute façon ĂȘtre implĂ©mentĂ©e sans l’aval du gouvernement national[28].

Les discussions sont toujours en cours[29]. Le , un candidat de Nippon Ishin no Kai, soutenu par Toru Hashimoto, a perdu l'Ă©lection Ă  la mairie d'Itami[30], ce qui est sans doute un signe de la force de l'opposition locale aux projets de Toru Hashimoto.

En , Toru Hashimoto a suggéré que l'aéroport international du Kansai (KIX) pourrait accueillir un complexe de casinos, et son parti, la Nippon Ishin no Kai, souhaite déposer un projet de loi pour légaliser les casinos au Japon[31].

Échec : dĂ©mĂ©nagement de l’administration de la PrĂ©fecture

Dans un souci de rĂ©organisation et de rationalisation, Toru Hashimoto souhaitait transfĂ©rer toute l’administration de la PrĂ©fecture d’Osaka de ses bureaux au centre d’Osaka vers le World Trace Center, un nouveau et grand bĂątiment situĂ© dans la baie d’Osaka, en grande partie inoccupĂ©. Cette initiative Ă©tait appuyĂ©e par l’administration municipale d’Osaka, les milieux d’affaires du Kansai et le gouvernement central du Japon, mais elle fut rejetĂ©e par l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants de la PrĂ©fecture[32].

Démission à la Préfecture et élection à la Mairie

Toru Hashimoto a dĂ©cidĂ© de ne pas finir son mandat de quatre ans Ă  la tĂȘte de la PrĂ©fecture d’Osaka et il a dĂ©missionnĂ© le . Il a annoncĂ© sa candidature Ă  l’élection pour la mairie d’Osaka, contre le maire sortant, Kunio Hiramatsu. Ces deux personnalitĂ©s s’opposent sur la nĂ©cessitĂ© et les modalitĂ©s de la rĂ©organisation politique de la rĂ©gion d’Osaka[33], Hashimoto plaidant pour une fusion de la ville de Sakai, de la ville d'Osaka et de la prĂ©fecture d'Osaka, qui crĂ©erait une "MĂ©tropole d'Osaka", sur le modĂšle des institutions de Tokyo[34].

Les deux Ă©lections, Ă  la prĂ©fecture et Ă  la ville, se sont tenues simultanĂ©ment le . Toru Hashimoto a Ă©tĂ© Ă©lu Maire d'Osaka et Ichiro Matsui, le candidat du "Ishin no kai", le parti de Toru Hashimoto, a Ă©tĂ© Ă©lu Ă  la tĂȘte de la PrĂ©fecture, tous les deux avec une avance confortable sur leurs opposants. Toru Hashimoto a reçu 750 813 votes alors que Kunio Hiramatsu n'a Ă©tĂ© choisi que par 522 641 Ă©lecteurs[35], le taux de participation Ă©tait de 60,92 %, le plus haut taux depuis 1971[36]. D'aprĂšs les sondages, 70 % des Ă©lecteurs entre 20 et 40 ans ont votĂ© pour Hashimoto[37].

Maire d'Osaka

Toru Hashimoto a commencé son mandat à la mairie d'Osaka le . Il s'est immédiatement rendu à Tokyo pour y rencontrer des hommes politiques nationaux importants afin de leur présenter son projet de fusion de la Préfecture et de la Ville d'Osaka. L'ampleur de son succÚs électoral fait qu'on a promis de considérer avec attention ses plans.

À Osaka-mĂȘme, Hashimoto a pris ses fonctions en examinant les coupes Ă  faire dans le budget, particuliĂšrement dans l'octroi d'aides sociales et de subsides Ă  diverses organisations (dont la Bunraku Kyokai[38]), et en Ă©tudiant la rationalisation Ă  mener de l'administration[39]. Certains employĂ©s vont devoir accepter une rĂ©duction de salaire[40]. Hashimoto a Ă©galement annoncĂ© vouloir s'attaquer aux syndicats de fonctionnaires et surveiller les activitĂ©s politiques des employĂ©s[41]. On a comparĂ© cet aspect de son administration au maccarthysme[42]. En , la Commission du Droit du Travail de la PrĂ©fecture d'Osaka a dĂ©clarĂ© illĂ©gal un questionnaire sur les activitĂ©s politiques des employĂ©s de la ville[43]. Toru Hashimoto a aussi pris des mesures afin que les fonctionnaires et professeurs de la ville montrent leur respect au drapeau national, le hinomaru[44].

Par ailleurs, à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, Toru Hashimoto s'est plusieurs fois exprimé contre l'emploi civil de l'énergie nucléaire. Comme la ville d'Osaka est l'actionnaire le plus important de KEPCO, Hashimoto compte utiliser cette position pour exprimer son opinion et influer sur les activités de l'entreprise, propriétaire de plusieurs centrales nucléaires dans la Préfecture de Fukui[45].

Toru Hashimoto a rencontré l'opposition de certains habitants d'Osaka contre son projet d'accueillir des déchets du tsunami du 11 mars 2011 depuis la Préfecture d'Iwate afin de les incinérer, mais il est passé outre. Toru Hashimoto défend son projet au nom de la solidarité nationale et de son utilité pour les fondations d'une ßle artificielle; ses opposants affirment que son financement n'est pas clair et qu'il n'est pas assuré que les fumées ne contiennent pas de substance radioactive[46].

Toru Hashimoto souhaite privatiser le métro d'Osaka[47].

Le projet de métropole d'Osaka

Toru Hashimoto propose, sur le modÚle de Tokyo, d'abolir l'unité administrative de la ville d'Osaka pour la diviser en 5 ou 7 arrondissements chargés de la gestion quotidienne alors que le reste de ses prérogatives serait transféré au niveau supérieur de la Métropole d'Osaka, nouveau visage de la Préfecture d'Osaka[48].

Le projet est critiqué pour son coût et pour l'imprécision qui rÚgne sur la division en arrondissements; pour qu'il se réalise, il est aussi nécessaire que la ville de Sakai se joigne à la réforme[49]. Or, le maire de cette ville, Osami Takeyama, a organisé en une coalition de maires de la Préfecture opposés au projet de Métropole[50]. Sa réélection à la mairie de Sakai le , face à un candidat choisi par Toru Hashimoto, marque une défaite politique pour le maire d'Osaka[51].

Politique de l'Ă©ducation dans la ville d'Osaka

En tant que maire d'Osaka, Toru Hashimoto a essayĂ© d'appliquer les mĂȘmes principes que dans la PrĂ©fecture. Il a donc promu le recrutement de directeurs d'Ă©cole issus du secteur privĂ©, mais cela ne s'est pas fait sans problĂšme ni difficultĂ© pour trouver des candidats compĂ©tents[52].

En , Toru Hashimoto fit supprimer la section "Sports" du lycĂ©e Sakuranomiya aprĂšs le suicide d'un adolescent victime de punitions corporelles par son entraĂźneur de basket ball[53]. Cela n'alla pas sans conflit avec le Conseil de l'Éducation de la ville[54].

AprÚs une série de crimes commis par des mineurs à Osaka, Toru Hashimoto a décidé de rétablir la semaine de six jours dans les écoles primaires d'Osaka, un horaire abandonné au Japon dix ans auparavant[55].

Démission et réélection à la mairie d'Osaka

Le , Toru Hashimoto a annoncé sa décision de démissionner de son poste de maire d'Osaka et de se représenter à l'élection qui va suivre[56]. Le , une assemblée conjointe du Parlement de la Préfecture d'Osaka et du Conseil communal de la Ville d'Osaka avait rejeté un de ses projets visant à unir les deux entités[57], Hashimoto n'ayant pas réussi à obtenir l'appui de Nouveau Komeito, son partenaire politique habituel à Osaka[58] - [59]. Organiser l'élection aurait coûté 600 millions de yens[58].

Politique au niveau national

PoussĂ© par son succĂšs Ă  Osaka, Toru Hashimoto a voulu jouer un rĂŽle au niveau national, en plaidant initialement pour la participation du Japon au traitĂ© multilatĂ©ral de libre-Ă©change TPP (Trans-Pacific Strategic Economic Partnership), pour le renforcement de l'alliance militaire entre le Japon et les États-Unis, pour accroitre le pouvoir des prĂ©fectures et pour l'abandon de l'utilisation de l'Ă©nergie nuclĂ©aire au Japon en 2030 (tout en continuant Ă  exporter le savoir-faire et les investissements nippons en ce secteur)[60]. Dans le programme du parti, on trouvait aussi l'affirmation du droit Ă  l'auto-dĂ©fense nationale, l'Ă©lection du premier ministre au suffrage universel, la fin de l'hĂ©bergement d'armĂ©es Ă©trangĂšres pour 2045, une rĂ©duction de moitiĂ© du nombre des membres de la Chambre ainsi que d'autres mesures administratives et sociales[61]. Afin de former ses futurs candidats, le parti a crĂ©Ă© sa propre Ă©cole: le Ishin Seiji-juku[62].

À la recherche d'alliances politiques, Toru Hashimoto s'est rapprochĂ© en de Shinzƍ Abe, avec qui il partage une conception rĂ©visionniste de l'histoire des femmes de confort de la Seconde Guerre Mondiale[63]. En , Toru Hashimoto a aussi essayĂ© de nouer une alliance avec une figure politique d'Okinawa, Mikio Shimoji[64]. Suivant une suggestion de celui-ci, le , Toru Hashimoto a suggĂ©rĂ©, sans concertation avec le maire de la ville, que l'aĂ©roport de Yao serve aux exercices des Ospreys de l'armĂ©e amĂ©ricaine, qui se dĂ©roulent actuellement Ă  Okinawa[65].

Le vit les dĂ©buts officiels du parti national de Toru Hashimoto, l'Association pour le RelĂšvement du Japon (æ—„æœŹç¶­æ–°ăźäŒš Nippon Ishin no Kai). Plusieurs parlementaires nationaux ont quittĂ© leurs partis et rejoint la Nippon Ishin no Kai, ce qui permit Ă  l'association d'ĂȘtre officiellement reconnue, le , par le MinistĂšre des Affaires IntĂ©rieures comme Parti National[66].

Le , aprĂšs beaucoup d’hĂ©sitations affichĂ©es publiquement et malgrĂ© de sĂ©rieuses divergences politiques[67], le parti de Toru Hashimoto, Ishin no Kai, a officiellement absorbĂ© le parti nouvellement crĂ©Ă© de Shintaro Ishihara, le Taiyo no To (Parti de l'Aube) ; les deux personnalitĂ©s politiques espĂ©raient que leur alliance leur permettrait de remporter les Ă©lections nationales du 16 dĂ©cembre 2012[68]. Dans son programme Ă©lectoral, publiĂ© le , il est notamment proposĂ© de changer complĂštement la constitution du Japon, de rĂ©duire l'indĂ©pendance de la Bangue du Japon, d'augmenter la taxe sur les hĂ©ritages[69] et de permettre aux maires et gouverneurs de prĂ©fecture d'ĂȘtre Ă©lus au SĂ©nat. L'influence de Shintaro Ishihara est nettement marquĂ©e[70], tandis que Toru Hashimoto a adouci plusieurs des propositions initiales de son parti, par exemple sur le TPP (Trans-Pacific Strategic Economic Partnership) ou la rĂ©forme du parlement[71].

Le 16 décembre, le parti de Toru Hashimoto a remporté 54 siÚges et est devenu le troisiÚme parti de la Chambre, un résultat honorable mais en deçà de ce que la popularité de Hashimoto et Ishihara avait laissé présager[72]. Au lendemain du scrutin, la position qu'allait adopter le parti vis-à-vis du gouvernement de Shinzo Abe n'était pas claire, comme ses dirigeants faisaient des déclarations contradictoires[73].

En , les déclarations de Toru Hashimoto sur les femmes de confort ont poussé Yoshimi Watanabe, président de Votre Parti, à rompre les projets d'alliance entre son parti et l'Association pour la restauration du Japon[74]. Ces déclarations auraient aussi contribué à la sévÚre défaite de l'Association pour la restauration du Japon à l'élection métropolitaine de Tokyo du [75].

En , le parti de Toru Hashimoto rĂ©flĂ©chit Ă  un projet de loi qui permettrait aux maires de grandes villes d'ĂȘtre membres du SĂ©nat japonais sans devoir abandonner leur charge locale, comme c'est actuellement le cas[31].

Le , l'Association pour la restauration du Japon n'a emportĂ© que 8 siĂšges Ă  l'Ă©lection du SĂ©nat ; ce rĂ©sultat dĂ©cevant est en partie attribuable aux critiques qui ont suivi les dĂ©clarations de Toru Hashimoto sur les femmes de confort. NĂ©anmoins, les Ă©lus du parti ont demandĂ© Ă  celui-ci de rester Ă  la tĂȘte de l'Association pour la restauration du Japon[76], mĂȘme s'il a affirmĂ© vouloir recentrer son attention sur Osaka et sa rĂ©gion, dans l'optique de l'Ă©lection maĂŻorale de Sakai en et d'un rĂ©fĂ©rendum sur la mĂ©tropole d'Osaka Ă  l'automne[77].

Référendum et annonce de retrait de la vie politique

Le , aprĂšs avoir appris sa dĂ©faite lors du rĂ©fĂ©rendum sur le projet de mĂ©tropole d'Osaka, Toru Hashimoto a annoncĂ© qu'il allait finir son mandat de maire en et puis arrĂȘter la politique[78]. La victoire du "non" sur le "oui" a Ă©tĂ© Ă©troite (705.585 votes "non" pour 694,844 votes "oui"), mais Toru Hashimoto avait fait de la consultation populaire une bataille personnelle et avait promis de s'en aller s'il ne rĂ©ussissait pas Ă  convaincre la population d'Osaka qu'il fallait rĂ©organiser et rĂ©duire les divisions administratives de la ville et de la prĂ©fecture d'Osaka[79].

Retour à la télévision

TV Asahi a annoncé en que Toru Hashimoto allait animer un programme tous les lundis soir sur cette chaßne à partir d'[80].

Notes et références

  1. E. Johnston, Hashimoto bows out amid controversy, Japan Times 31/10/2011, reproduisant les rapports sensationnalistes d'hebdomadaires japonais.
  2. Voir, par exemple, E. Johnston, Hashimoto likens weekly's slur to hate speak, Japan Times 3/11/2012; Panel: Shukan Asahi story on Osaka mayor adds to discrimination, Asahi Shimbun 13/11/2012.
  3. Biographie sommaire inspirée de l'annonce de son élection sur le site officiel de la Préfecture d'Osaka.
  4. AFP, Toru Hashimoto, un jeune avocat tĂ©lĂ©gĂ©nique prend les rĂȘnes de la rĂ©gion d'Osaka, 29/01/2008.
  5. E. Johnston, Hashimoto elected governor of Osaka, Japan Times 28/01/2008; voir aussi E. Johnston, Hashimoto stuns 'addled' nuke foes, Japan Times 13/11/2012.
  6. P. Brasor, TV 'kangaroo courts' led by excitable pundits make joke of law, Japan Times 23/09/2007.
  7. Redress owed by Hashimoto halved, Japan Times 03/07/2009.
  8. Osaka's Hashimoto mimics style of Koizumi, Ozawa, Asahi Shimbun 04/11/2011
  9. Voir E. Johnston, The world according to Toru Hashimoto. A look at some of the Osaka mayor's more influential, and inflammatory, comments, The Japan Times 30/10/2012: en moyenne, 15 twits par jour entre janvier et août 2012
  10. Noncandidate Hashimoto will keep using Twitter during campaign despite Internet ban, Japan Times 1/12/2012.
  11. A. Vaulerin, Poussée de nationalisme dans un Japon las du bipartisme, Libération 13/12/2012.
  12. E. Johnston, A year in, Osaka Gov. Hashimoto on a roll, Japan Times 27/02/2009.
  13. Voir, par exemple, "Femmes de rĂ©confort" de l'armĂ©e nippone: le maire d'Osaka prĂȘt Ă  s'excuser, AFP (Le Nouvel Observateur) 16/5/2013; Hashimoto defends himself in Q&A session, The Asahi Shimbun 16/5/2013.
  14. I. Sakurai, Female lawmakers blast Hashimoto, call him the 'shame of Osaka', The Asahi Shimbun 16/5/2013.
  15. E. Johnston, Mayor tells U.S. brass troops should use prostitutes. Hashimoto takes flak for sex slave rationale, Japan Times 15/5/2013.
  16. Voir E. Johnston, The world according to Toru Hashimoto. A look at some of the Osaka mayor's more influential, and inflammatory, comments, The Japan Times 30/10/2012, no. 10.
  17. Voir E. Johnston, Hashimoto advocate Sakaiya to advise Abe, Japan Times 12/8/2013.
  18. T. Hashimoto, Greetings, Site officiel de la Préfecture 31/03/2008.
  19. E. Johnston, A year in, Osaka Gov. Hashimoto on a roll, Japan Times 27/02/2009
  20. E. Johnston, Hashimoto's cost-cutting plans under fire, Japan Times 28/03/2008; HuRights Osaka
  21. A. Terano, Pioneering women's center in Osaka slated for closure, Japan Times 25/03/2008; le Dawn Center est toujours actif en 2011.
  22. Agence Jiji, 10 years on, Osaka fiscal reform started by Toru Hashimoto remains unfinished, The Japan Times (13 février 2018)
  23. E. Johnston, What's at stake in upcoming Osaka mayoral poll?, Japan Times 17/11/2011; voir aussi H. Iwaisako, What to Make of Hashimoto Tƍru?, nippon.com 24/07/2012.
  24. Don't rush to revamp local educational, Yomiuri Shimbun 26/09/2011
  25. T. Hashimoto, Out of the question for teachers to refuse work order, Asahi Shimbun 16/08/2011; voir aussi Osaka passes 'Kimigayo' rule, The Yomiuri Shimbun 05/06/2011.
  26. R. Kanari, Thatcherism cited as way to go in bold proposal by Osaka to reform education system, Asahi Shimbun 20/10/2011
  27. E. Johnston, Governor pitches cash for TOEFL-sharp Osaka schools, Japan Times 20/01/2011
  28. Voir, par exemple, E. Johnston, Airport wars roil Kansai region, Japan Times 15/01/2010.
  29. E. Johnston, Nippon Ishin gunning for Kansai domination, Japan Times 27/2/2013; ID., Ishin’s woes go beyond Hashimoto’s gaffes, Japan Times 20/7/2013.
  30. JRP-backed candidates suffer crushing defeats in 2 Hyogo mayoral elections, Mainichi Shimbun 15/4/2013.
  31. E. Johnston, Nippon Ishin bills seek casinos, dual-duty nod for Upper House ranks, Japan Times 8/6/2013.
  32. E. Johnston, Hashimoto loses fight to move Osaka HQ, Japan Times 25/03/2009
  33. Ma Xinghua, Why Osaka Governor intends to resign to run for Osaka Mayor, English.news.cn 22/10/2011
  34. Many hurdles ahead for an Osaka metropolis, Daily Yomiuri 29/11/2011.
  35. Site officiel de la ville d'Osaka, RĂ©sultats des Ă©lections de 2011 (jp).
  36. Hashimoto wins election / Vows to quickly press central govt on Osaka metropolis plan, Yomiuri Shimbun 29/11/2011.
  37. Y. Takayama, Interpreting the Osaka Mayoral Election through Tocqueville - Issues with Japanese Democracy, Waseda OnLine 23/01/2012
  38. D. Mukai, Sake ritual kicks off ‘make-or-break’ year for bunraku, The Asahi Shimbun 4/1/2014; Osaka bunraku theater budget cut, Kyodo via The Japan Times, le 28 janvier 2014
  39. Ex-Gov. Hashimoto takes office as Osaka mayor, Mainichi Daily News 19/12/2011; E. Johnston, Hashimoto takes office, visits Tokyo, Japan Times 20/12/2011; Osaka mayor's Bunraku subsidy freeze shocks Japanese scholar Keene, Mainichi Daily News 19/03/2012; Osaka project team proposes 54.8 bil. yen cut, Daily Yomiuri 6/4/2012.
  40. Osaka to cut city bus drivers' annual pay by 40%, Mainichi Daily News 27/02/2012
  41. Mayor Hashimoto vows to realize creation of Osaka metropolis, Mainichi Daily News 29/12/2011; Osaka freezes controversial employee questionnaire on union, political activities, Mainichi Daily News 18/02/2012; Osaka gov't causes stir by screening workers' email for political, union activities, Mainichi Daily News 22/02/2012
  42. L. Repeta, A constitutional question from Osaka, Mainichi Daily News 3/3/2012.
  43. Osaka city survey on labor plans ruled illegal, Kyodo (Japan Times 26/3/2013).
  44. Osaka mayor orders officials to bow to flag, Yomiuri Shimbun 23/01/2012
  45. Osaka aims to end Kansai Electric's nuclear power ops as shareholder, Mainichi Daily News 19/03/2012
  46. E. Johnston, Audit urged over incineration plan, Japan Times 19/1/2013; Osaka votes down health-damages ordinance, Japan Times 4/2/2013.
  47. E. Johnston, Nippon Ishin, LDP ally on separate paths, Japan Times 4/4/2013; A. Ehibara, Privatization challenge for Japan's biggest subway continues in Osaka, English.news.cn 29/8/2013.
  48. Voir Go Kumagai, As I See It: The Osaka metro gov't referendum and the need for real explanations, Mainichi Shimbun 13 juin 2015 pour un bilan de cinq ans de discussions et une analyse du referendum de mai 2015
  49. Osaka metropolis plan unlikely to revitalize local autonomy, The Yomiuri Shimbun 27/8/2013.
  50. Mayors to organize event against 'Osaka metropolis plan', Xinhua 30/8/2013.
  51. JRP candidate's loss in Sakai mayoral election deals blow to Hashimoto, Mainichi 30/9/2013; voir aussi R. Yoshida, Hashimoto’s Osaka merger dream in jeopardy, The Japan Times 30/9/2013.
  52. Roundup: Education authority in Osaka struggles with selection of new schoolmasters, Xinhua News Agency 29/11/2013.
  53. E. Johnston, Mayor issues ultimatum over suicide, Japan Times 29/1/2013
  54. Hashimoto seeks investigative power, The Yomiuri Shimbun 4/2/2013.
  55. Julian Ryall, Thatcher fan in Japan orders school on Saturdays after teenagers terrorise city, The Telegraph 12/11/2012.
  56. Hashimoto to quit as Osaka mayor, seek re-election to promote policy goal, Kyodo News International via Globalpost 1/2/2014.
  57. Hashimoto to resign as Osaka mayor, call election, Asahi Shimbun 1/2/2014.
  58. C. Urano, H. Masuda, Japan in Depth / Hashimoto’s political theater, The Yomiuri Shimbun 4/2/2014
  59. E. Johnston, Hashimoto may face only a JCP candidate in election, The Japan Times 4/2/2014; voir aussi Hashimoto escalates anti-Komeito stance, The Yomiuri Shimbun 12/2/2014.
  60. ERIC JOHNSTON, Ishin no Kai dittos Noda no-nuke aim, Japan Times 26/10/2012.
  61. Hashimoto's party touts collective self-defense as election campaign promise, The Mainichi 26/10/2012.
  62. Hashimoto backs TPP entry / Osaka mayor pushes tax, pension reforms; stronger U.S. ties, Daily Yomiuri Online 12/2/2012
  63. Voir T. Morris-Suzuki, "Out With Human Rights, In With Government-Authored History: The Comfort Women and the Hashimoto Prescription for a ‘New Japan,’" The Asia-Pacific Journal, Vol 10, Issue 36, No. 1, September 3, 2012; Hashimoto says 'comfort women' necessary for soldiers, Kyodo (Mainichi Shimbun) 14/5/2013; toutefois, voir Japanese ministers criticize Hashimoto for remarks on 'comfort women', ibid. : "Itsunori Onodera, le ministre de la DĂ©fense, a dĂ©clarĂ© que le Cabinet Abe n'a pas les mĂȘmes idĂ©es que Toru Hashimoto"; voir aussi "Femmes de rĂ©confort" de l'armĂ©e nippone: le maire d'Osaka prĂȘt Ă  s'excuser, AFP (Le Nouvel Observateur) 16/5/2013.
  64. J. Hofilena, Osaka Mayor Hashimoto visits Okinawa, voices support for Futenma transfer plan, Japan Daily Press 1/5/2013.
  65. Hashimoto reckons Yao Airport could be Honshu candidate site for Osprey drills, Kyodo (Japan Times) 4/6/2013.); Gov't wants local consent over proposed Osprey flight from near Osaka, Kyodo (The Mainichi) 4/6/2013
  66. Nippon Ishin no Kai officially launched, Daily Yomiuri 30/9/2012.
  67. Voir K. Yoshimura, Y. Mukai, [http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T121118003668.htmIshin,+Taiyo+parties'+merger+may+be+risky+bet+/+Policy+differences+papered+over+in+hopes+of+wielding+deciding+vote+as+a+3rd+major+force+in+Diet], Daily Yomiuri 19/11/2012.
  68. New parties merge forces / Taiyo no To dissolves to join Ishin no Kai; Ishihara named chief, Daily Yomiuri 18/11/2012.
  69. O. Kawakami et Y. Shimizu, Ishin no Kai pledges lacking in specifics, Yomiuri Shimbun 1/12/2012.
  70. Ishihara's hand seen in Ishin party goals, Yomiuri Shimbun 1/12/2012.
  71. JRP makes pledge to enact new constitution, right to collective self-defense law, Mainichi 29/11/2012; Ishin no Kai pledges to join in TPP talks, Yomiuri Shimbun 30/11/2012.
  72. LOWER HOUSE ELECTION 2012 / Ishin wins support of nonaffiliated voters, Yomiuri Shimbun 18/12/2012.
  73. Hashimoto says his Japan Restoration Party will back Abe as prime minister, Mainichi 17/12/2012; « LOWER HOUSE ELECTION 2012 / 3rd-force parties showing splits in policy positions »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), Yomiuri Shimbun 18/12/2012; After bout of confusion, Nippon Ishin agrees to nominate Ishihara for prime minister, Japan Times 18/12/2012.
  74. Don't let feud between Ishin no Kai, Your Party affect Constitution debate, Daily Yomiuri 24/5/2013.
  75. E. Johnston, Hashimoto stays at helm despite fiasco, calls to exit, Japan Times 25/6/2013.
  76. JRP legislators to ask co-leaders Hashimoto, Ishihara to stay on, The Mainichi 23/7/2013; Hashimoto dissuaded from quitting party post, Jiji Press (The japan News) 28/7/2013.
  77. Ishin still relies on Hashimoto’s popularity, The Yomiuri Shimbun 29/7/2013.
  78. No retreat: Hashimoto’s final act, The Yomiuri Shimbun 18 mai 2015.
  79. E. Johnston, Hashimoto announces exit from politics after Osaka rejects merger plan in referendum, The Japan Times 17 mai 2015.
  80. Kyodo News, Ex-Osaka Mayor Hashimoto to return to showbiz in April, Japan Today 17 février 2016.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.