TĂ©a Obreht
Téa Obreht (née Tea Bajraktarević le ) est une écrivaine serbo-américaine. Elle remporte le Women's Prize for Fiction en 2011 pour son premier roman The Tiger's Wife.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation |
Université Cornell Palo Alto High School (en) |
Activités | |
Période d'activité |
depuis |
Genre artistique | |
---|---|
Site web |
(en) www.teaobreht.com |
Distinction |
Biographie
Tea Bajraktarević naît le , à Belgrade (Serbie), fille unique d'une mère seule, Maja Bajraktarević[1].
Elle est proche de son grand-père, Štefan, un ingénieur dans l'aviation, slovène, catholique romain d'origine allemande[2] et de sa grand-mère, Zahida, une musulmane bosniaque. Lorsque les guerres de Yougoslavie éclatent, la famille part à Chypre puis au Caire. Les grands-parents rentrent à Belgrade en 1997 alors que la jeune femme et sa mère s'installent aux États-Unis, d'abord à Atlanta puis à Palo Alto (Californie)[3] où sa mère épouse un serbe orthodoxe. Elle décide après la mort de son grand-père de prendre son nom Obreht[4].
Obreht étudie à l'Université de Californie du Sud puis reçoit un Master of Fine Arts du programme d'écriture créative de l'Université Cornell en 2009[5].
Son travail est publié dans The New Yorker, Zoetrope: All-Story, Harpers, The New York Times et The Guardian, et dans deux anthologies The Best American Short Stories et The Best American Non-Required Reading[6].
Son premier roman, The Tiger's Wife, est publié en 2010 et reçoit le Women's Prize for Fiction.
Elle enseigne au Hunter College[7] et elle est mariée à l'écrivain Dan Sheehan[8].
Publications
Romans
- The Tiger's Wife, Weidenfeld & Nicolson, 2010 (édition française : La Femme du tigre, traduit de l'anglais par Marie Boudewyn, Calmann-Lévy, 2011)
- Inland, Random House, 2019 (édition française : Inland, traduit de l'anglais par Blandine Longre, Calmann-Lévy, 2020)
Nouvelles
- « The Laugh », The Atlantic, Fiction Issue ()
- « The Sentry », The Guardian, Summer Short Story Special (2010)
- « Blue Water Djinn », The New Yorker ()
- « Items Awaiting Protective Enclosure », Zoetrope: All-Story (2017)
Essais
- « Twilight of The Vampires: Hunting the Real-Life Undead », Harper's Magazine ()
- « American Idol: Reason to Believe », Vogue ()
- « David Attenborough’s exploration of nature’s marvels and brutality », The New Yorker ()
Prix et reconnaissance
- 2011 : Women's Prize for Fiction pour The Tiger's Wife
- 2011 : Finaliste du National Book Award for Fiction pour The Tiger's Wife[9]
- 2020 : Finaliste du Dylan Thomas Prize pour Inland[10].
Références
- (en) Neely Tucker, « Tea Obreht, author of 'Tiger's Wife,' is on many year-end best-of lists », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) Tim Teeman, « Do I deserve this success? I don't know », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Yabroff, Jennie (9 March 2011). "A Fierce Debut" (interview). The Daily Beast. Retrieved 28 March 2011.
- (en) Joy Lo Dico, « Orange winner's novel could heal the wounds of war-torn Serbia », London Evening Standard,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) Bob Minzesheimer, « New Voices: Tea Obreht, The Tiger's Wife », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le )
- "20 Under 40 Q.&A.: TĂ©a Obreht" (interview). The New Yorker. June 14, 2010. Retrieved 28 March 2011.
- (en) « Hunter College MFA Creative Writing Faculty », sur Hunter College (consulté le )
- (en) « Téa Obreht, author at Guernica », sur guernicamag.com (consulté le )
- "National Book Awards – 2011". National Book Foundation. Retrieved 12 April 2014. Contemporary archive including video record of Obreht reading from The Tiger's Wife.
- (en) « 2020 Shortlist - Swansea University », sur swansea.ac.uk (consulté le )
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb