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Syndrome de Partington

Le syndrome de Partington, est une maladie rare neurologique, caractĂ©risĂ©e par un dĂ©ficit intellectuel lĂ©ger Ă  modĂ©rĂ© associĂ© Ă  une dysarthrie (trouble de l'articulation de la parole) et des mouvements dystoniques de la main (les mouvements volontaires sont perturbĂ©s par des troubles du tonus musculaire). D’autres symptĂŽmes peuvent ĂȘtre associĂ©s, comme des troubles du comportement, des crises d’épilepsie, une dĂ©marche inhabituelle.

Syndrome de Partington
Classification et ressources externes
OMIM 309510
MeSH C536300

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Il est dû à une mutation particuliÚre du gÚne ARX (Aristaless Related homeoboX), codant une protéine impliquée dans la multiplication des cellules précurseurs des neurones et dans la répartition des neurones lors du développement cérébral. Le gÚne ARX, découvert en 2002, est situé sur le chromosome X[1]. Le syndrome de Partington touche presque exclusivement les hommes.

En l’absence de thĂ©rapie mĂ©dicamenteuse, le traitement est ciblĂ© sur les signes et les symptĂŽmes de chaque personne[2] - [3] - [4] - [5]

La prĂ©valence est inconnue, probablement infĂ©rieure Ă  1⁄1 000 000. La maladie est trĂšs probablement largement sous-diagnostiquĂ©e. Une quarantaine de personnes sont diagnostiquĂ©es Ă  ce jour en France.

Histoire de la maladie

Ce syndrome a Ă©tĂ© initialement dĂ©crit par Partington en 1988[6], au sein d’une grande famille australienne, prĂ©sentant 10 garçons atteints de dĂ©ficience intellectuelle de degrĂ© variable, associĂ©e Ă  des mouvements dystoniques des mains.

De nombreuses mutations du gĂšne ARX ont Ă©tĂ© dĂ©crites[7] depuis sa dĂ©couverte en 2002[1] - [8]. Elles ont toutes en commun d’entraĂźner une dĂ©ficience intellectuelle, isolĂ©e ou associĂ©e Ă  d'autres symptĂŽmes formant un syndrome. Les mutations du gĂšne ARX sont responsables d’un large spectre de maladies du neuro-dĂ©veloppement, allant de formes graves de lissencĂ©phalies (syndrome XLAG), Ă  des formes lĂ©gĂšres de dĂ©ficience intellectuelle sans anormalitĂ©s cĂ©rĂ©brales apparentes, mais avec des dystonies et/ou des Ă©pilepsies associĂ©es, parmi lesquelles le syndrome de Partington[9] - [7] - [10].

En 2014, une étude française[11], décrivant 27 patients porteurs de la mutation la plus fréquente du gÚne ARX, notée c429_452dup24 du gÚne ARX , a permis de préciser les signes cliniques associés à cette mutation, qui dorénavant constituent le syndrome de Partington. Cette mutation est la seule qui entraßne ce syndrome.



Mode de transmission

Le syndrome de Partington se transmet sur le mode dit rĂ©cessif liĂ© Ă  l’X :

Le gĂšne ARX est localisĂ© sur le chromosome X, qui est un des deux chromosomes sexuels. La maladie se manifeste chez les sujets mĂąles (porteurs d’un chromosome X et d’un chromosome Y) dont l’unique chromosome X est porteur de la mutation. Chez les femmes dites conductrices, la mutation est prĂ©sente sur un des deux chromosomes X, mais absente sur l’autre ; elles sont cliniquement saines.

Parfois, la mutation responsable du syndrome de Partington n’est pas hĂ©ritĂ©e, mais apparaĂźt au moment de la formation des cellules germinales, ou prĂ©cocement au cours du dĂ©veloppement embryonnaire. On parle alors de mutation de novo.

Si la mutation apparait plus tardivement dans le dĂ©veloppement embryonnaire, alors que les cellules croissent et se divisent, certaines vont porter cette mutation (dite de novo), et d’autres non (on parle de mosaĂŻque gĂ©nĂ©tique). Dans ce cas, le syndrome de Partington est relativement attĂ©nuĂ©[12].

Description- Signes Cliniques

Signes principaux

L’intensitĂ© de ces signes peut ĂȘtre trĂšs variable selon les individus.

  • Pas de difficultĂ©s particuliĂšres pendant la pĂ©riode nĂ©onatale.
  • Trouble du dĂ©veloppement intellectuel faible Ă  modĂ©rĂ©.
  • MotricitĂ© : les patients sont plus gĂȘnĂ©s pour la motricitĂ© distale fine que pour la motricitĂ© globale. Ils n’ont par exemple aucun problĂšme d’équilibre, et marchent Ă  un Ăąge moyen de 20 mois (faible retard moteur). Ils ne prĂ©sentent pas de dĂ©ficience motrice primaire.

Ils prĂ©sentent une apraxie des membres supĂ©rieurs qui se manifeste par une difficultĂ© motrice trĂšs particuliĂšre, qui affecte les doigts et les mouvements de torsion du poignet, mais qui n’a aucun effet sur les mouvements du tronc ou des membres infĂ©rieurs[6]. On note une prĂ©hension typique avec une « pince Ă  trois doigts »,  peu d’utilisation des 4e et 5e doigts, une tenue du stylo sans utiliser la pulpe du pouce et de l’index, un dĂ©faut de programmation du geste (dyspraxie) et un trouble de rĂ©gulation du tonus (dystonie) [11].

  • Trouble de la statique rachidienne, Ă©galement trĂšs frĂ©quent (80%) avec une augmentation de la cambrure (hyper lordose lombaire) et une apparence voĂ»tĂ©e (cyphose dorsale)[11]·  
  • Trouble structurel du langage, Ă  la fois dans ses aspects rĂ©ceptifs et expressifs [13]
  • Dyspraxie oro-linguale d’intensitĂ© trĂšs variable, conduisant dans les formes les plus sĂ©vĂšres Ă  une incapacitĂ© Ă  articuler et Ă  un dĂ©faut de fermeture des lĂšvres entraĂźnant une incontinence salivaire (bavage permanent) [5] - [6] - [11].

Autres signes cliniques décrits

Ces signes ont été décrits au moins une fois, mais ne sont pas retrouvés chez tous les patients[11] - [14] :

  • Épilepsie et/ou syndrome de West dans les 1ers mois
  • FragilitĂ© psychopathologique (hyperactivitĂ©, anxiĂ©tĂ©, stĂ©rĂ©otypies.)
  • Bonne interaction sociale et capacitĂ© Ă  suivre une conversation, bon sens de l’échange, voire sens de l’humour.
  • SpasticitĂ© des membres infĂ©rieurs, dystonie des pieds.
  • HypermĂ©tropie
  •  De discrĂštes particularitĂ©s morphologiques peuvent ĂȘtre dĂ©crites: implantation haute des cheveux, lĂšvre supĂ©rieure fine, et rĂ©trognathisme.

Diagnostic

GrĂące Ă  la description fine de la maladie[11] - [15], il est dĂ©sormais possible, devant un garçon prĂ©sentant un retard de dĂ©veloppement inexpliquĂ©, mĂȘme s’il n’existe pas d’autres personnes de sexe masculin prĂ©sentant un handicap mental dans la famille, de proposer un diagnostic de mutation ARX, qui pourra ĂȘtre confirmĂ© ou non par une analyse du gĂšne.

En raison de la nĂ©cessitĂ© d’un diagnostic rapide optimisant une prise en charge prĂ©coce, la rĂ©alisation des tests gĂ©nĂ©tiques pourra ĂȘtre prĂ©conisĂ©e sur les critĂšres suivants chez un garçon en fonction de l’ñge.

En période néonatale

  • Spasmes Ă©pileptiques dans le cadre d'un syndrome de West sans autre Ă©tiologie Ă©vidente.

Chez le jeune enfant

  • Retard global de dĂ©veloppement
  • PrĂ©hension particuliĂšre (pince Ă  trois doigts)
  • Incontinence salivaire persistante
  • Retard postural modĂ©rĂ©
  • Retard de langage avec difficultĂ©s de prononciation

Chez le plus grand

  • DĂ©ficience intellectuelle
  • Incontinence salivaire persistante
  • Dyspraxie gestuelle et oro-linguale
  • Dystonie des membres supĂ©rieurs

Devant ces signes, ou prĂ©cocement en prĂ© symptomatique en cas d’antĂ©cĂ©dents familiaux, il faut rĂ©aliser une analyse molĂ©culaire du gĂšne ARX avec recherche ciblĂ©e de la duplication (qui n’est pas dĂ©tectĂ©e lors du sĂ©quençage de l’exome).

Prise en charge et traitements

À ce jour, il n’existe pas de traitement curatif du syndrome de Partington. La prise en charge est basĂ©e sur les signes et les symptĂŽmes de chaque patient. Les patients ont des capacitĂ©s d’apprentissage et de progression certaines, mais il faut leur proposer des outils adaptĂ©s et mettre en place une rĂ©Ă©ducation prĂ©coce. Il est particuliĂšrement important de travailler Ă  corriger les difficultĂ©s au niveau praxique et langagier, pour leur permettre de se dĂ©velopper au mieux de leurs possibilitĂ©s. Trois axes dĂ©coulent des Ă©tudes dĂ©jĂ  menĂ©es[13]:

  1. Permettre une prise en charge précoce en facilitant le diagnostic.
  2. Permettre Ă  l’enfant de communiquer pour diminuer sa frustration et les troubles du comportement qui en dĂ©coulent. Pour cela, il est possible d’utiliser tous les outils actuels, y compris ceux qui ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s pour d’autres types de handicap (surditĂ©, autisme
).
  3. Ouvrir la voie vers des pistes de rééducations orthophonique, psychomotrices et cognitives spécifiques à ce syndrome.

L'orthophonie peut ĂȘtre recommandĂ©e pour les enfants prĂ©sentant une dysarthrie. Une rĂ©Ă©ducation de la sphĂšre bucco-faciale permet Ă©galement de limiter l’incontinence salivaire, l’hypotonie des joues et facilite l’alimentation. .

La mise en place prĂ©coce d’une communication alternative Ă  l’aide de signes, d’images ou de pictogrammes est Ă©galement prĂ©conisĂ©e pour favoriser les Ă©changes avec l’entourage. Le visuel peut ĂȘtre utilisĂ© pour le dĂ©veloppement du langage oral[13].

  • Traitement de l’incontinence salivaire (mĂ©dicamenteux ou chirurgical)[16]
  • Évaluations des compĂ©tences intellectuelles par la mise en place d’une prise en charge Ă©ducationnelle adaptĂ©e.

La kinĂ©sithĂ©rapie et/ou la psychomotricitĂ© sont indispensables pour amĂ©liorer le dĂ©veloppement psychomoteur, et traiter la difficultĂ© motrice des mains ou d’autres parties du corps.

Une attention particuliĂšre doit ĂȘtre portĂ©e pour diagnostiquer prĂ©cocement d’éventuels signes d’épilepsie (perte du regard, absences, mouvements oculaires). Un traitement antiĂ©pileptique doit alors ĂȘtre prescrit pour aider Ă  prĂ©venir et/ou contrĂŽler les crises rĂ©currentes.

Des suivis ORL et ophtalmologique doivent ĂȘtre mis en place, au vu d’infections ORL frĂ©quentes et d’une forte probabilitĂ© d’hypermĂ©tropie.

L’aide d’un ergothĂ©rapeute peut permettre de faciliter la coordination dans les gestes de la vie quotidienne.

Une stimulation et un accompagnement spĂ©cifiques doivent ĂȘtre maintenus Ă  l’ñge adulte, dans le cadre d’un programme Ă©ducatif individualisĂ©, pour permettre la meilleure autonomie possible tout au long de la vie, et Ă©galement pour limiter des dĂ©gradations susceptibles de devenir douloureuses.

Autonomie, vie quotidienne et vie sociale

Les patients sont gĂ©nĂ©ralement trĂšs sociables, capables de suivre une conversation, plutĂŽt joyeux. Ils ont souvent le sens de l’humour, et savent masquer leurs difficultĂ©s. Beaucoup d’entre eux aiment particuliĂšrement la musique. Ils peuvent rĂ©aliser la plupart des tĂąches de la vie quotidienne, mais avec supervision ou aide d’un adulte.

La scolarisation peut se faire en milieu ordinaire avec aide et amĂ©nagement ou en milieu spĂ©cialisĂ©. 70 % des patients adultes examinĂ©s dans le cadre de l’étude du docteur Aurore Curie ont une activitĂ© professionnelle (le plus souvent en ESAT, parfois en milieu ordinaire). Plusieurs patients sont autonomes pour leurs dĂ©placements (vĂ©lo, mobylette et voiture sans ou avec permis de conduire)[13].


Étiologie - GĂ©nĂ©tique et physiopathologie

La protĂ©ine codĂ©e par ARX rĂ©gule l’expression d’autres gĂšnes : elle empĂȘche ou active la production d’autres protĂ©ines Ă  des stades prĂ©cis du dĂ©veloppement cĂ©rĂ©bral. Elle est impliquĂ©e dans le maintien de la prolifĂ©ration des cellules neuronales et dans la migration des interneurones GABAergiques[9].

La mutation d’ARX qui est associĂ©e au syndrome de Partington est trouvĂ©e dans 72% des patients non apparentĂ©s portant une mutation dans le gĂšne ARX et ne prĂ©sentant pas de malformation cĂ©rĂ©brale11,15.

C’est une duplication de 24 paires de bases dans l’exon 2 (notĂ©e c.429_452dup24), qui entraĂźne un allongement de la protĂ©ine ARX par ajout de 8 rĂ©sidus (acides aminĂ©s) alanine (A) [8]. L’allongement de la sĂ©rie de A est susceptible de rĂ©duire la quantitĂ© de protĂ©ines, ou de dĂ©grader sa fonction et gĂȘner la migration normale des interneurones dans le cerveau en cours de dĂ©veloppement, conduisant Ă  une dĂ©ficience intellectuelle et une dystonie caractĂ©ristiques du syndrome de Partington.

La mĂȘme mutation peut conduire au dĂ©veloppement d’un Ă©ventail de symptĂŽmes diffĂ©rents, en intensitĂ© ou en qualitĂ©, y compris au sein d’une mĂȘme famille. D’autres facteurs gĂ©nĂ©tiques et ou environnementaux non identifiĂ©s pourraient ĂȘtre impliquĂ©s.

Recherche

Les Ă©tudes cliniques descriptives

Aurore Curie a mené une premiÚre étude visant à décrire de façon précise les conséquences de la mutation c.429_452dup24 chez 27 patients issus de 12 familles françaises[11]. Il en est ressorti un tableau clinique (décrit ci-dessus) incluant une description des signes cliniques affinée permettant de faciliter le diagnostic.

Dans une deuxiĂšme Ă©tude [15],  l’équipe a Ă©galement, grĂące Ă  l’analyse morphomĂ©trique d’imagerie cĂ©rĂ©brale (IRM), Ă©tabli une corrĂ©lation entre la structure du cerveau et l’expression de la maladie. Bien que les patients prĂ©sentent un volume cĂ©rĂ©bral normal, certaines parties du cerveau, et surtout le noyau caudĂ©, qui sert Ă  la programmation des mouvements, ont un volume rĂ©duit. La sĂ©vĂ©ritĂ© de la gĂȘne motrice est corrĂ©lĂ©e Ă  la rĂ©duction du volume du noyau caudĂ©. L’étude a montrĂ© une grande cohĂ©rence entre les donnĂ©es observĂ©es cliniquement, ce que l’on perçoit Ă  travers l'imagerie cĂ©rĂ©brale, et ce qui est issu des connaissances molĂ©culaires.

Une autre Ă©tude[17] a permis de caractĂ©riser les troubles du langage des patients ARX, en les comparant Ă  des patients atteints de deux autres pathologies (Xfragile et trisomie 21), et Ă  des personnes saines. Les patients ARX ont une atteinte structurelle du langage, -diffĂ©rente d’un simple retard- Ă  la fois dans les aspects rĂ©ceptifs (reconnaissance de sons, comprĂ©hension des phrases) et expressifs du langage (la production de phrases). Les praxies oro-linguales sont plus atteintes chez les patients ARX (difficultĂ©s d’articulation, troubles du dĂ©bit). Les patients ARX prĂ©sentent de meilleures capacitĂ©s interactionnelles.

Ces troubles ressemblent Ă  ceux dĂ©crits chez des patients atteints de mutations sur les gĂšnes FOXP1 et FOXP2. Or, ARX rĂ©gule l’expression de FOXP1, suggĂ©rant un rĂŽle de la protĂ©ine ARX dans le dĂ©veloppement du langage, par la rĂ©gulation de FOXP1.

Les Ă©tudes sur modĂšles animaux

Aline Dubos et ses collĂšgues[14] ont gĂ©nĂ©rĂ© un  modĂšle de souris, porteur de la duplication de 24 paires de bases dans le gĂšne ARX. Les souris ainsi obtenues prĂ©sentent une trĂšs grande similaritĂ© phĂ©notypique et clinique avec les patients portant la mĂȘme mutation. Elles se rĂ©vĂšlent un bon modĂšle pour l’étude des consĂ©quences physiopathologiques de la mutation c.428-451dup24, dans l’optique d’une approche thĂ©rapeutique.

Les Ă©tudes fondamentales

Elles montrent une variĂ©tĂ© d’implications de cette protĂ©ine au cours de processus fondamentaux du dĂ©veloppement cĂ©rĂ©bral, comme la prolifĂ©ration et la migration neuronales, la maturation et la diffĂ©rentiation des cellules, ainsi que la croissance des axones et leur connectivitĂ©[9]. Ceci est dĂ» Ă  la fonction de rĂ©gulateur transcriptionnel d’ARX, qui va impacter l’expression d’autres gĂšnes.

Par exemple, une Ă©tude a montrĂ© qu’ARX agit comme rĂ©gulateur sur le gĂšne Kdm5c [18], dont les mutations sont des causes de dĂ©ficiences intellectuelles donnant des symptĂŽmes proches de ceux induits par les altĂ©rations d’ARX. Ce gĂšne est impliquĂ© dans la structuration de la chromatine. Comme les modifications de la chromatine sont rĂ©versibles, il est possible que des traitements Ă©pigĂ©nĂ©tiques compensent les effets de la dĂ©rĂ©gulation en cascade induite par des mutations d’ARX.

Aurore Curie et ses collĂšgues ont montrĂ© comment est exprimĂ©e et oĂč est localisĂ©e la protĂ©ine ARX au cours du dĂ©veloppement fƓtal et chez l’adulte[15].

Mouvement associatif

  • Xtraordinaire [19], association nationale de familles touchĂ©es par une dĂ©ficience intellectuelle liĂ©e au chromosome X. CrĂ©Ă©e en 2006 par quatre familles concernĂ©es, l'Association reprĂ©sente les personnes et les familles ayant des proches prĂ©sentant une dĂ©ficience intellectuelle liĂ©e au chromosome X, incluant le syndrome de Partington.

Références

  1. Thierry Bienvenu, Karine Poirier, Gaelle Friocourt et Nadia Bahi, « ARX, a novel Prd-class-homeobox gene highly expressed in the telencephalon, is mutated in X-linked mental retardation », Human Molecular Genetics, vol. 11, no 8,‎ , p. 981–991 (ISSN 0964-6906, PMID 11971879, DOI 10.1093/hmg/11.8.981, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Mitsuhiro Kato, Soma Das, Kristin Petras et Kunio Kitamura, « Mutations of ARX are associated with striking pleiotropy and consistent genotype-phenotype correlation », Human Mutation, vol. 23, no 2,‎ , p. 147–159 (ISSN 1098-1004, PMID 14722918, DOI 10.1002/humu.10310, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. Robert Wallerstein, Rachel Sugalski, Leora Cohn et Robert Jawetz, « Expansion of the ARX spectrum », Clinical Neurology and Neurosurgery, vol. 110, no 6,‎ , p. 631–634 (ISSN 0303-8467, PMID 18462864, DOI 10.1016/j.clineuro.2008.03.007, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en) « Partington syndrome », sur Genetics Home Reference,
  5. Suzanna G. M. Frints, Martine Borghgraef, Guy Froyen et Peter Marynen, « Clinical study and haplotype analysis in two brothers with Partington syndrome », American Journal of Medical Genetics, vol. 112, no 4,‎ , p. 361–368 (ISSN 0148-7299, PMID 12376938, DOI 10.1002/ajmg.10630, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. M. W. Partington, J. C. Mulley, G. R. Sutherland et A. Hockey, « X-linked mental retardation with dystonic movements of the hands », American Journal of Medical Genetics, vol. 30, nos 1-2,‎ , p. 251–262 (ISSN 0148-7299, PMID 3177452, DOI 10.1002/ajmg.1320300127, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. Cheryl Shoubridge, Tod Fullston et Jozef GĂ©cz, « ARX spectrum disorders: making inroads into the molecular pathology », Human Mutation, vol. 31, no 8,‎ , p. 889–900 (ISSN 1098-1004, PMID 20506206, DOI 10.1002/humu.21288, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. Petter StrĂžmme, Marie E. Mangelsdorf, Marie A. Shaw et Karen M. Lower, « Mutations in the human ortholog of Aristaless cause X-linked mental retardation and epilepsy », Nature Genetics, vol. 30, no 4,‎ , p. 441–445 (ISSN 1061-4036, PMID 11889467, DOI 10.1038/ng862, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. GaĂ«lle Friocourt et John G. Parnavelas, « Mutations in ARX Result in Several Defects Involving GABAergic Neurons », Frontiers in Cellular Neuroscience, vol. 4,‎ , p. 4 (ISSN 1662-5102, PMID 20300201, PMCID 2841486, DOI 10.3389/fncel.2010.00004, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. Pedro R. Olivetti et Jeffrey L. Noebels, « Interneuron, interrupted: molecular pathogenesis of ARX mutations and X-linked infantile spasms », Current Opinion in Neurobiology, vol. 22, no 5,‎ , p. 859–865 (ISSN 1873-6882, PMID 22565167, PMCID 3437236, DOI 10.1016/j.conb.2012.04.006, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. Aurore Curie, Tatjana Nazir, Amandine Brun et Yves Paulignan, « The c.429_452 duplication of the ARX gene: a unique developmental-model of limb kinetic apraxia », Orphanet Journal of Rare Diseases, vol. 9,‎ , p. 25 (ISSN 1750-1172, PMID 24528893, PMCID 4016261, DOI 10.1186/1750-1172-9-25, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (en) Genetics Home Reference, « Partington syndrome », sur Genetics Home Reference (consulté le )
  13. « Le Zoom Xtraordinaire: un nouveau syndrome: la mutation dup24pb du gÚne ARX »
  14. Aline Dubos, Hamid Meziane, Giovanni Iacono et Aurore Curie, « A new mouse model of ARX dup24 recapitulates the patients' behavioral and fine motor alterations », Human Molecular Genetics, vol. 27, no 12,‎ 06 15, 2018, p. 2138–2153 (ISSN 1460-2083, PMID 29659809, PMCID 5985730, DOI 10.1093/hmg/ddy122, lire en ligne, consultĂ© le )
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  19. « Xtraordinaire - Handicap mental lié au chromosome X - RMLX », sur www.xtraordinaire.org (consulté le )

Bibliographie

  1. « La lettre Xtraordinaire » lettre no 2
  2. (en) Online Mendelian Inheritance in Man, OMIM (TM). Johns Hopkins University, Baltimore, MD. MIM Number: 309510
  3. Genetics Home Reference. May 2013
  4. « La lettre Xtraordinaire » lettre n°12.

Liens externes

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