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Syndicat de la presse départementale

Le Syndicat de la presse départementale a été fondé en par des journaux souhaitant être mieux représentés face à la puissance du ministère des postes, chargé de la gestion du télégraphe en pleine expansion.

Syndicat de la presse départementale
Histoire
Fondation

Histoire

AppelĂ© aussi « Syndicat de la Presse rĂ©publicaine dĂ©partementale de France », il obtiendra en 1878 la fin du monopole d’État en France et les lois de mars et avril 1878 instituant un tarif rĂ©duit pour les dĂ©pĂŞches transmises de 16 heures Ă  10 heures, par le tĂ©lĂ©graphe, dans le sillage du Telegraph Act de 1869 instituant en Angleterre des tarifs attractifs pour les agences de presse, puis la suppression d'une taxe-timbre sur les journaux en France.

Neuf ans après, l'Association de la presse rĂ©publicaine dĂ©partementale est fondĂ©e en 1879 Ă  Paris par le journaliste Edgar Monteil. Ce sera la composante la plus importante et la plus militante du Syndicat de la presse quotidienne dĂ©partementale. Les journaux dĂ©partementaux veulent une extension du rĂ©seau tĂ©lĂ©graphique français, long de 51 600 kilomètres en 1875. En 1885, l'Association de la presse rĂ©publicaine dĂ©partementale, avec le patron de La Gironde, Jules Chapon, est Ă  l'instigation de la crĂ©ation de l'Agence tĂ©lĂ©graphique rĂ©publicaine.

La crĂ©ation de ces associations « accompagne la victoire Ă©lectorale et institutionnelle d'un rĂ©publicanisme de combat », selon l'historien de la presse Laurent Martin[1].

Syndicat de la presse départementale' s'effacera ensuite en 1944 devant un nouveau Syndicat de la presse quotidienne départementale réservé cette fois aux quotidiens.

Références

  1. La presse écrite en France au XXe siècle, par Laurent Martin, page 47, éditions Le Livre de poche.

Voir aussi

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