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Symphonie no 2 de Farrenc

La Symphonie no 2 en ré majeur, opus 35, est une œuvre de Louise Farrenc, la deuxième des trois symphonies qu'elle a composées.

Symphonie no 2 en ré majeur
op. 35
Genre Symphonie
Nb. de mouvements 4
Musique Louise Farrenc
Durée approximative 34 min
Dates de composition 1845
Création
Paris, salle du Conservatoire

Histoire

Cette symphonie de Farrenc est écrite en 1845[1], quatre ans après sa Symphonie en ut mineur, op. 32 (1841)[2]. Le manuscrit autographe est précisément daté « décembre 1845 »[3].

Elle est créée à Paris quelques mois plus tard, le , à la salle du Conservatoire, sous la direction de Théophile Tilmant[4] - [3].

Instrumentation

Elle est écrite pour orchestre symphonique[1] :

Structure

La Symphonie, d'une durée moyenne d'exécution de trente-quatre minutes environ[5], est composée de quatre mouvements[6] :

  1. Andante — Allegro : « au lent prélude introductif [...] succède un Allegro énergique et vigoureusement rythmé, traversé d'un motif secondaire surgissant aux vents[3] » ;
  2. Andante : mouvement à l'élégance « toute mozartienne, le délicieux Andante, gracieux et chantant, séduisit le public de l'époque par l'intéressant canon entre hautbois et basson qui conduit à la conclusion[3] » ;
  3. Scherzo. Vivace : qui est un scherzo « à la manière de Mendelssohn[3] » ;
  4. Andante — Allegro : précédé d'une courte introduction lente, le finale, vif, « apporte une touche finale chaleureuse et passionnée[3] ».

Réception

La critique de l'époque est plutôt élogieuse. Christian Rémy écrit ainsi dans l'Étoile : « Mme Farrenc est, à notre avis, un compositeur de talent ; jamais femme n'a poussé plus loin la science de l'instrumentation, ses dessins d'orchestre sont corrects en tous points ; avec peu de bruit, elle produit de beaux effets, à la façon des grands maîtres. Tout ce qui ressort de l'imagination est du domaine des femmes ; Mme Farrenc a semé dans son œuvre une richesse de mélodie peu commune. Sa symphonie a obtenu un succès d'enthousiasme »[7].

Dans La Presse du on peut également lire : « La nouvelle symphonie que Mme Farrenc a fait exécuter dans le concert qu'elle a donné, dimanche dernier, au Conservatoire, a obtenu le plus grand succès et mérite d'être classée au premier rang parmi les ouvrages de ce genre ; on y a admiré la science profonde, la parfaite entente de l'instrumentation, le charme et l'originalité des idées. Le talent de Mme Farrenc dans le genre de composition le plus difficile sera désormais une des gloires de l'école française »[8].

Discographie

Bibliographie

Monographies

  • Catherine Legras, Louise Farrenc, compositrice du XIXe siècle : Musique au féminin, Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, coll. « Univers musical », , 225 p. (ISBN 2-7475-5021-4).

Notes discographiques

  • (fr + en) Adélaïde de Place, « Louise Farrenc : Les 3 Symphonies », p. 4-7, Pierre Verany PV700030, 2001.

Notes et références

  1. « Répertoire de la Symphonie française (French Symphony index) », sur www.ums3323.paris-sorbonne.fr (consulté le )
  2. Legras 2003, p. 105.
  3. de Place 2001, p. 7.
  4. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  5. (en-US) « Symphony No. 2 in D major, Op. 35 | Details », sur AllMusic (consulté le )
  6. Legras 2003, p. 108.
  7. « L'Étoile : revue du progrès : philosophie, littérature, beaux-arts, théâtres, modes / [rédacteur en chef Victor Doinet] », sur Gallica, (consulté le )
  8. « La Presse », sur Gallica, (consulté le )
  9. Katy Hamilton, « FARRENC, L.: Symphonies Nos. 2 and 3 (Solistes Européens, Luxembourg, C. König) », sur www.naxos.com (consulté le )
  10. Jean-Marie André, « Louise Farrenc, symphoniste française du XIXème siècle. », sur Crescendo Magazine,

Liens externes

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