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Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur

Louis Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur, né le , et mort le à Paris[1], est évêque nommé de Poitiers en 1809 par l'Empereur, non confirmé par le Pape.

Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur
Biographie
Naissance
Meyrueis
Décès
Paris
Évêque de l'Église catholique
diocèse de Poitiers
– [1816]

Signature de

Biographie

Né à Meyrueis le [2] dans un couple issu de deux familles nouvellement converties, Louis Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur est le fils de Pierre Bragouse de Saint-Sauveur, ancien capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, commandant de Meyrueis et seigneur de Camprieu, où il exploite un filon de galène argentifère (entre 1776 et 1789), lui-même fils de François Bragouse (1687-1753) qui a acheté la seigneurie de Saint-Sauveur (des Pourcils) en 1732[3], et de Madeleine-Suzanne de Thomassy, fille du seigneur de Gatuzières[4].

Grand vicaire de Mgr Dillon, le dernier archevêque de Narbonne, en 1789, Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur se réfugie dans sa ville natale lors des événements révolutionnaires et refuse de prêter le serment constitutionnel. Il devient curé provisoire de la paroisse de Meyrueis en 1794.

Nommé curé archiprêtre de la cathédrale de Mende (1803), il en devient vicaire général en 1805. Le , Napoléon Ier le nomme évêque de Poitiers. Le pape Pie VII refuse motu proprio de le confirmer car cette nomination n'est pas régulière. Il administre néanmoins ce diocèse jusqu'à la Restauration sans jamais recevoir la confirmation épiscopale, puis se retire ensuite à Paris où il meurt en 1825.

Son frère, François Guillaume Bragouse de Saint-Sauveur, premier lieutenant-colonel du régiment de Navarre, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, est seigneur de Saint-Sauveur. Émigré à la Révolution, il est condamné à mort et son hôtel particulier meyrueisien du XVIIe siècle est vendu comme bien national en 1794. À son retour en France, il tente de reprendre l'entreprise d'extraction d'argent de Camprieu en 1804 mais décède l'année suivante (1805). En 1808, la famille Bragouse obtient une concession de cinquante ans pour cette mine mais y renonce dès 1822 sans l'avoir exploitée[5].

Références

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