Sylvain Sankalé

Sylvain Sankalé est métis sénégalais de Saint-Louis et de Gorée depuis 300 ans du côté de son père et métis antillais depuis 300 ans du côté de sa mère[2]. Il est aussi descendant des familles Dodds, Estoupan de Saint-Jean, entre autres[5]. Il se qualifie comme « fondamentalement métis et donc ouvert à toutes les influences dont je suis la résultante »[2]. Il a grandi à Dakar.

Il a grandi dans un milieu familial cultivé[2].

Passionné par l’histoire du Sénégal, il soutient en 1998 à Montpellier une thèse de doctorat d’histoire du droit, intitulée A la mode du pays - Chroniques Saint-Louisennes d’Antoine François Feuilletaine [6], Saint-Louis du Sénégal 1788-1835, qui sont les mémoires apocryphes de l’un de ses ancêtres, également nommé Sylvain Sankalé.

Juriste de formation, il a exercé le métier d’avocat aux Barreaux de Dakar et de Paris. Il est ensuite consultant[7] essentiellement dans le domaine des investissements[2] ; il est conseiller au commerce extérieur auprès de la France et conseiller en diplomatie économique auprès du Royaume de Belgique[8].

Sa collection est centrée sur les oeuvres du Sénégal[9].

Critique d’art[10], il a été membre du Jury du 6ᵉ Salon national des artistes plasticiens du Sénégal organisé par l’Association Nationale des Artistes Plasticiens du Sénégal (ANAPS) en 1995 (au Musée de l’IFAN). Il a également été Président du Comité d’Organisation du « 4ᵉ Mois de la Photo à Dakar » en 1996 ainsi que membre du Jury du « Grand Prix du président de la République du Sénégal pour les Arts »[7].

Impliqué dans la Biennale de l’Art africain Contemporain, "un des événements majeurs en Afrique dans le domaine des arts plastiques" selon RFI [11], il en a été Président du Conseil Scientifique en 2000, puis, en 2001, Président du « Comité de Réflexion sur le Statut de la Biennale Internationale de l’Art africain Contemporain » et en 2010, commissaire pour les pays non anglophones de l’Afrique de l’Ouest.

Il a été désigné en qualité d’expert par le ministère de la Culture sénégalais pour une mission de « Réflexion sur la Biennale de l’art africain contemporain : leçons de Dak’art 2008 et perspectives et la conception d’un projet de loi sur le mécénat »[12] - [13] financée par l’Union européenne en août 2008.

Il est une "figure bien connue de la scène dakaroise" selon Africiné[14]. Il intervient comme historien de l'art dans l'exposition du Musée du Quai Branly à Paris, "Ex Africa" en 2020[15].

• À la mode du pays. Chroniques Saint Louisiennes. Éditions Riveneuve [16] - [6], 2008. Préfacé par Jean-Christophe Rufin, de l’Académie Française [17].

• Sénégal contemporain. Christiane Falgayrettes-Leveau et Sylvain Sankalé, préface de M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie. Éditions Dapper, 2006[18] - [19].
• Sénégal. La jeunesse des Lettres, l’être de la jeunesse. Éditions Riveneuve[20] - [21], 2022.

• Ousmane Sow est mon ami.... Présence Africaine 2015/1 (N° 191), pages 63 à 75[22].
• DAK’ART 2016. La Biennale de l’art africain contemporain. Présence Africaine 2015/1 (N° 191), pages 264 à 268[23].

• Souleymane KEITA: « La représentation de l'absolu ». Éditions Sépia, Paris, 1994[24] - [25].
• Mémoires. Éditions Dapper, 2013. Sylvain Sankalé et Dominique Blanc[26].
• Omar Ba, plasticien. Éditions de l'Oeil, 2013. Bilingue français-anglais[27] - [28].
• Ndary Lo: Le démiurge. Éditions Five Continents, 2020 . Monographie bilingue, collective[29].

Sylvain Sankalé a également contribué à la rédaction de plusieurs catalogues d’expositions.