SwissCube-1
SwissCube-1 est le premier satellite artificiel suisse.
Organisation | École polytechnique fédérale de Lausanne |
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Type de mission |
Atmosphérique Technologie |
Lancement |
06:21 UTC depuis Satish Dhawan FLP |
Lanceur | PSLV-CA C14 |
Identifiant COSPAR | 2009-051B |
Site | EPFL - SwissCube |
Masse au lancement | 1 kg |
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Orbite | Orbite héliosynchrone |
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PĂ©riapside | 726 km |
Apoapside | 752 km |
PĂ©riode | 98.5 minutes |
Inclinaison | 98.28° |
Description
C'est un nano satellite scientifique de format CubeSat construit par 200 étudiants de l'École polytechnique fédérale de Lausanne. Il pèse 820 grammes et a la forme d'un cube de 10 centimètres de côté. SwissCube-1 a été lancé le par la fusée indienne PSLV depuis le Centre spatial de Satish Dhawan et a été placé sur son orbite par le lanceur 20 minutes après le lancement à 720 kilomètres d'altitude. Ce satellite fait un tour de la Terre en 99 minutes. Sa mission est d'observer des phénomènes de luminescence nocturne qui naissent à une centaine kilomètres d'altitude désignés sous le terme de lumière du ciel nocturne.
La mission de SwissCube-1 devait initialement durer de 3 mois à 1 année[1] pour un coût de construction et de lancement d'environ 600 000 francs suisses. Elle fut prolongée en pour une durée de 18 mois et une station terrestre additionnelle fut ajoutée[2]. Le satellite produisit sa première image le suivie de sa première image de l'airglow le [3]. Le , l'EPFL mit fin au projet et remit le contrôle du satellite aux radioamateurs[4]. Au jour du , le satellite est toujours fonctionnel[5].
Architecture logicielle[6]
- Les sous-systèmes COM (communication), PL (charge utile), ADCS (attitude et orientation), et EPS (energie) ont tous un microcontrôleur MSP430F1611
- Le module CDMS (on board computer) a un ATMEL ARM AT91M55800A
Ces microcontrôleurs utilisent deux bus I2C pour communiquer : un bus principal (tous les sous-systèmes) et un bus de remplacement (uniquement EPS et COM). Le cubesat a 4 modes d'operation : recovery (pas assez d'energie), safe (sous-systèmes minimum), et deux modes standards (tous les sous-systèmes).
Notes et références
- « Swisscube - Gunter's Space Page » (consulté le )
- EATOPS, « Centres de contrôles déportés, un exemple de travail collaboratif pour la mission SwissCube », EATOPS Press release,‎ (lire en ligne)
- « Le satellite Swisscube délivre ses premiers clichés », sur EPFL news, (consulté le )
- « SwissCube update » (consulté le )
- Yann Etienne, « SwissCube » Live Tracking » Mission data », sur swisscube-live.ch (consulté le )
- http://escgesrv1.epfl.ch/