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Survivors Network of those Abused by Priests

Fondée en 1989, le Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP, pouvant se traduire en français par « Le réseau des survivants abusés par des prêtres »), est une association américaine à but non lucratif (501c3) visant à appuyer les « survivants » (survivors[note 1]) d'abus sexuels effectués par des prêtres.

Survivors Network of those Abused by Priests
Histoire
Fondation
Organisation
Fondatrice
Barbara Blaine (d)
Site web

En 2007, SNAP comprend environ 4 500 membres rĂ©partis dans 55 chapitres. L'association possède des ramifications pour des groupes religieux, telles SNAP Baptist, SNAP Orthodox et SNAP Presbyterian, pour des groupes non-religieux (scout, familles) et pour certaines rĂ©gions spĂ©cifiques (SNAP Australia et SNAP Germany).

Activités

En 2009, SNAP appuie un projet de loi new-yorkais qui forcerait les diocèses catholiques à dévoiler les noms de tous ses prêtres qui ont été transférés ou renvoyés en raison d'allégations d'abus[1].

Le , un groupe associé au SNAP a manifesté contre la promotion de Joseph Cistone comme évêque de Saginaw (Michigan)[2].

En , la Ligue catholique accuse SNAP de diffamation envers l'archevêque Timothy M. Dolan[3] En , dans le cadre de la succession de Benoît XVI, SNAP publie une liste intitulée The Dirty Dozen (« Les Douze Salopards », en référence au film homonyme) où douze prêtres papables sont identifiés comme ayant nui à la cause des victimes en tentant notamment de minimiser les cas d'abus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique[4] - [5]. Quelques jours plus tard, l'association s'excuse de ne pas avoir considéré la traduction en français de l'expression[note 2], mais maintient ses affirmations[6].

Controverses

Le SNAP est régulièrement accusé de conflit d'intérêts avec des avocats qui tirent profit des procédures judiciaires déclenchées par ses membres. Ainsi, une proposition de loi soutenue par le SNAP en 2002 en Californie visant à supprimer les règles de prescription dans les affaires d'abus sexuels avait été élaborée par Laurence E. Drivon, avocat et premier contributeur au SNAP. La manœuvre permit à Drivon et d'autre avocats de lancer des centaines de plaintes. De nombreux avocats sont dans des situations analogues. Au contraire, d'autres associations d'aide aux victimes refusent les dons des avocats des victimes[7].

Face à ces critiques, SNAP a reconnu en 2004 accepter les donations d'avocats chargés des affaires d'abus sexuels, mais a fait savoir qu'elle ne poussait pas ses membres à recourir spécifiquement à ces avocats[8].

Le soutien de Barbara Blaine, fondatrice du SNAP, au psychiatre Steve Taylor, alors qu'il a reconnu des charges de possession de pornographie enfantine qui pesaient contre lui, a fait l'objet de critiques[9].

SNAP a reçu en une injonction de justice demandant de divulguer des informations sur des affaires d'abus sexuels. L'association est en effet soupçonnée d'avoir obtenu d'un avocat des informations en violation d'une obligation de silence décrétée par la justice. Le directeur de SNAP, David Clohessy, est menacé de peines d'amende ou de prison et a vainement cherché le soutien de la cour suprême du Missouri[10].

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Survivors Network of those Abused by Priests » (voir la liste des auteurs).
  1. En anglais, le mot survivor est parfois utilisé pour désigner des victimes d'abus sexuels.
  2. « Salopard » a une signification beaucoup plus « dure » en français que dirty.

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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