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Stephane KĂ©lian Production

Stephane Kélian est une entreprise de fabrication de chaussures, fondée en 1960 à Bourg-de-Péage par les trois frères Kéloglanian. Elle prospère rapidement en forgeant sa notoriété sur ses fameux modèles tressés. Elle avait également un site de production à Romans-sur-Isère, jusqu'à sa reprise en 2007 par le Groupe Royer.

Stephane KĂ©lian
Création 1960
Fondateurs Georges et GĂ©rard KĂ©loglanian
Personnages clés Stéphane Kéloglanian
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]
Siège social Bourg-de-Péage
Drapeau de la France France
Actionnaires Groupe Royer
Activité Fabrication d'articles de sport (d)[1]
Produits chaussures
Société mère Groupe Royer
SIREN 445040074[1]
Site web http://www.stephane-kelian.com/

Premières difficultés

Le développement de la société est rapide : 141 salariés en 1974, 385 en 1985 et 620 en 1990, mais dès 1995, la situation s’est détériorée. 171 salariés sont licenciés et les activités sont partiellement délocalisées.

Le , la société Kélian et ses filiales SK Retail et Mosquitos qui emploient environ 550 salariés, se déclarent en cessation de paiement. La société est placée en redressement judiciaire le par le tribunal de commerce de Romans-sur-Isère.

Plus d’un millier de personnes manifestent le Ă  Bourg-de-PĂ©age et dans la commune voisine de Romans-sur-Isère pour l’emploi et la survie du chausseur de luxe. Les manifestants, parmi lesquels des Ă©lus locaux, ont Ă©galement exprimĂ© la crainte qu’après KĂ©lian, d’autres chausseurs comme Charles Jourdan ou Robert Clergerie qui font fabriquer l’essentiel de leur production Ă  Romans, commune de 33 000 habitants, puissent connaĂ®tre des difficultĂ©s.

Trois candidats se présentent pour la reprise de l’entreprise :

  • la sociĂ©tĂ© d’investissement Hello, rĂ©cent repreneur des chaussures Bata (proposition de 325 emplois prĂ©servĂ©s) ;
  • deux cadres de KĂ©lian (356 emplois prĂ©vus) ;
  • le groupe de luxe Francesco Smalto, qui entend maintenir 387 emplois, a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©, en , comme repreneur du chausseur de luxe.

Démantèlement

Stephane KĂ©lian a Ă©tĂ© divisĂ© en une dizaine d'entitĂ©s diffĂ©rentes Ă  la suite de son rachat par Alliance Designers, la holding du Français Alain DumĂ©nil, qui contrĂ´lait dĂ©jĂ  les costumes Smalto ou Scherrer. La marque « Stephane KĂ©lian Â», sans doute l'actif ayant le plus de valeur au sein de la filiale de production, a Ă©tĂ© vendue en , Ă  un investisseur belge dont la direction n'a pas rĂ©vĂ©lĂ© le nom.

DĂ©pĂ´t de bilan

Stephane Kélian dépose le bilan le à la suite d'un comité d'entreprise extraordinaire et, le , l'annonce est faite de la liquidation judiciaire de Stephane Kélian Production. Cette filiale de fabrication emploie 146 personnes dans son usine de Bourg-de-Péage.

«Je leur avais proposé de les aider, à titre bénévole pour relancer la marque, dit Gérard Kéloglanian. Ils m'ont viré.» En 2005, à 62 ans, il est amer : «Cette entreprise pouvait être sauvée il y a deux ans. Il y a un marché pour les belles chaussures. Mais les nouveaux propriétaires ne se sont jamais investis dans le métier. La gestion financière de telles entreprises est vouée à l'échec.».
La Directrice Commerciale avait participé en aux différents débats des réunions de CE, cette dernière avait commencé à mettre en place un Plan global de sauvegarde de l'emploi et dirigé ses efforts sur les coûts de l'entreprise, cela n'aura servi à rien. Alain Duménil avait déjà été convoqué en mai dans le cadre de l'information judiciaire ouverte par le tribunal de Valence, sur les conditions de la liquidation du chausseur de luxe en .

Une enquête préliminaire a été ouverte, le , par le procureur de la république de Valence sur les conditions de la liquidation judiciaire de Stéphane Kélian Production à la suite de la dénonciation, par les maires de Romans et Bourg-de-Péage (Drôme) de « manœuvres frauduleuses » concernant le montage juridique.

Rachat en 2007

Le Groupe Royer rachète la marque Stephane Kélian et implante un bureau de création à Romans pour les marques de luxe. La production est sous-traitée en Italie et en Espagne. En , le tribunal de commerce valide le plan de reprise de Charles Jourdan proposé par Royer.

Références

Voir aussi

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Liens externes


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