Stanisław Kania
Stanisław Kania, né le à Wrocanka et mort le à Varsovie, est un dirigeant communiste polonais.
Premier secrétaire du Parti ouvrier unifié polonais | |
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Député de la Diète de la république populaire de Pologne |
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Activités |
Partis politiques |
Parti ouvrier polonais ( - Parti ouvrier unifié polonais (- Union social-démocrate polonaise (en) (depuis ) |
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Membre de |
Union des Combattants pour la Liberté et la Démocratie (en) |
Arme | |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de l'ordre Polonia Restituta Ordre de la Bannière du Travail, 2e classe Officier de l'ordre Polonia Restituta Ordre de la Bannière du Travail, 1re classe Ordre des bâtisseurs de la Pologne populaire (en) Croix du Partisan (en) Médaille du 10e anniversaire de la Pologne populaire (en) |
Biographie
Jeunesse
Né dans une famille paysanne à Wrocanka, un village du sud-est du pays (aujourd'hui dans la voïvodie des Basses-Carpates), Stanisław Kania est apprenti-forgeron quand il s'engage dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1944, dans le Bataillon paysan[1].
Carrière politique
En 1945, il rejoint le Parti ouvrier polonais (communiste), puis le parti qui lui succède, le Parti ouvrier unifié polonais (PZPR ou POUP), le parti dirigeant sous la République populaire de Pologne[1].
Entre 1950 et 1952, il fréquente l'école du parti. En 1971, il est nommé secrétaire du comité central, et en 1975, membre du bureau politique du POUP.
Le , pour remplacer Edward Gierek, le comité central l'élit Premier secrétaire du POUP, la fonction la plus importante de l'État[2].
Réformateur, il rencontre Lech Wałęsa et les dirigeants de Solidarité, tente d'engager quelques réformes politiques et économiques, et ne se prive pas de critiquer la trop grande influence soviétique sur le pays.
Impopulaire au sein du Parti, il est mis en minorité par le comité central le , et remplacé par le Premier ministre et ministre des armées, le général Wojciech Jaruzelski.
En 1990, il rejoint un petit parti, l'Union sociale-démocrate polonaise, et n'intervient plus sur la scène politique.
Il meurt le , des suites d'une pneumonie, cinq jours avant son quatre-vingt-treizième anniversaire[1].
Notes et références
- (en) Dennis Hevesi, « Stanislaw Kania, 92, Polish Leader During Solidarity’s Rise, Dies », sur The New York Times,
- Journal de l'année, édition 1981, Larousse, (ISBN 2-03-524315-7), p. 224
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :