Stéphanie Gicquel

Stéphanie Gicquel est née à Carcassonne le 9 juillet 1982[3].

En 2018, elle devient championne de France aux 24 heures d'Albi (215,384 km)[4] et termine 7ème aux Mondiaux organisés l'année suivante (240,6 km). En 2022, un an après un grave accident l'ayant immobilisée pendant plusieurs semaines[5], elle regagne le titre de championne de France lors des 24 heures de Brive (240,028 km)[6] - [7] - [8] après avoir terminé vice-championne de France de 100 km en 2021 et 2022[9].

Sélectionnée en équipe de France d'athlétisme pour les Mondiaux de 100 km à Berlin (27 août 2022) et les Europe de 24 heures à Vérone (17 septembre 2022), elle devient vice-championne du monde de 100 km par équipe et vice-championne d'Europe des 24 heures en individuel et par équipe, améliorant à cette occasion le record de France (253,58 km courus en 24 heures)[10]. Elle est élue athlète du mois de septembre 2022 par la Fédération Française d'Athlétisme[11]. Stéphanie Gicquel s'entraîne régulièrement à l'INSEP, où elle participe également à des programmes de recherche sur l'adaptation du corps aux stress environnementaux[12]. Elle est la première athlète française à réaliser cinq performances de niveau international sur des courses de grand fond et ultrafond au cours d'une même saison sportive (en 11 mois)[1].

En 2015, elle réalise le record du plus long raid à ski réalisé par une femme en Antarctique, avec 2 045 km en 74 jours[13] - [14]. Elle est aussi la première française à avoir couru un marathon autour du pôle Nord par −30 °C. En 2018, elle gagne le Grand Raid du Morbihan, 177 km en 23 h 46[15].

En 2019, Stéphanie Gicquel termine troisième du World Marathon Challenge, une compétition de 7 marathons sur sept jours et sur sept continents[16] - [17].

Stéphanie Gicquel est l'auteure des livres On naît tous aventurier (Ramsay Edigroup, mai 2018), Expédition Across Antarctica (Vilo Edigroup, préface de Nicolas Vanier, prix René Caillié des écrits de voyages de l'année 2016) et En mouvement (Ramsay, mai 2021).

Elle intervient régulièrement dans les écoles, en entreprise et dans les médias sur le changement climatique, l’audace, la faculté d'adaptation et le dépassement de soi : « La seule limite à nos objectifs est celle que nous leur donnons[18] - [19] - [20]. » Elle a récolté 10 000 € pour l'association Petits Princes qui réalise les rêves d'enfants malades[15] - [21]. Pendant son raid en Antarctique, elle réalise un documentaire Across Antartica produit en 2016 sur son aventure et la quête de sens[22].

Statistiques de Stéphanie Gicquel d'après la Fédération française d'athlétisme (FFA)[23] et la Deutsche Ultramarathon-Vereinigung (DUV)[24] :

• 800 m salle : 2 min 48 s 90 en 2018
• 3 000 m : 11 min 51 s 99 en 2019
• 10 km route : 38 min 33 s en 2021
• Semi-marathon : 1 h 26 min 56 s en 2021
• Marathon : 2 h 54 min 0 s au marathon de Séville en 2022[25]
• 100 km route : 8 h 1 min 0 s aux championnats de France de 100 km à Amiens en 2021
• 24 heures route : 253,58 km aux championnats d'Europe des 24 h de Vérone en 2022[26]