Stéphane Sachlikis
Stéphane Sachlikis, ou Sahlikis (en grec moderne Στέφανος Σαχλίκης), est un poète crétois, né vers 1331, mort avant 1403[1]. Auparavant considéré comme actif vers 1470-1495, voire vers 1500[2], il est désormais tenu pour un auteur du XIVe siècle[3].
Naissance |
vers 1331 Kastro, Crète |
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Décès | avant 1403 |
Langue d’écriture | grec |
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Genres |
poésie |
Biographie
Stéphane Sachlikis commence à mener une vie dissolue très jeune. Ruiné, il se retire à la campagne, où il s'adonne à la chasse. Ses relations lui permettent d'obtenir un emploi d'avocat. S'il est dans un premier temps scandalisé par les mœurs des hommes de loi, il ne tarde pas à tirer lui aussi profit de son métier[2].
Œuvre
Stéphane Sachlikis est un poète satirique, dont l'œuvre offre un tableau de la vie crétoise de son temps. Il est principalement connu pour deux poèmes autobiographiques. Il y raconte sa vie de mauvais garçon, sa fréquentation des lupanars, ou son séjour en prison. Il a pour cette raison pu être comparé au poète François Villon[2].
Références
- Arnold Van Gemert, « Literary antecedents », p. 51.
- Alexandre Embiricos, La Renaissance crétoise, Les Belles Lettres, 1960, p. 102-104.
- Roderick Beaton, Folk Poetry Of Modern Greece, Cambridge University Press, 1980, p. 208.
Voir aussi
Édition
- (el) (fr) Stephanos Sakhlikis, Conseils à Franceschi, Maisonneuve, 1871. [lire en ligne]
Bibliographie
- (it) Vitti Mario, « The unpublished Naples Codex manuscript version of Sachlikis’ paraenetic poem », Kretika Chronika, 14, 1960. [lire en ligne]
- (en) Arnold Van Gemert, « Literary antecedents », dans David Holton (éd.), Literature and Society in Renaissance Crete, Cambridge University Press, 1991. [extraits en ligne]