Städelschule

La Städelschule a été créée par l'Institut Städel en 1817, à la suite d'un fonds créé par Johann Friedrich Staedel (1728-1816), riche banquier et mécène des arts. Dans son testament, il lègue sa maison, sa collection d'art et sa fortune afin de pouvoir créer l'Institut d'art Städel afin d'exposer sa collection d'art et d'offrir des bourses aux enfants pauvres qui suivront une formation en architecture et en art. Il veut qu'ils soient "... éduqués pour devenir des artistes et des citoyens précieux et utile"[2].

Städel est mort le 2 décembre 1816 et, à partir de 1817, des bourses sont attribuées. L'intention de Städel était uniquement de fournir des fonds pour payer les frais de scolarité des étudiants dans d'autres écoles. Cependant, l'institut engagea son premier professeur, Johann Andreas Benjamin Reges (1772-1847), à partir de 1817. Il a enseigné à des étudiants à son domicile et, à partir de l'été 1817, dans un orphelinat. Dix-neuf élèves ont reçu un enseignement la première année. En 1829, il fut décidé que l'Institut d'art Städel serait un institut d'éducation artistique et Philipp Veit (1793-1877, peinture), Friedrich Maximilian Hessemer (de) (1800-1860, architecture) et Johann Nepomuk Zwerger (1796-1868, sculpture) ont été nommés comme professeurs. Vers 1930, la Frankfurt Kunstgewerbeschule (créée en 1878) est intégrée à la Städelschule[3] - [4].

L'école a ensuite été reprise par la ville de Francfort. Jusqu'à la fin de 2018, l'école était la seule institution tertiaire en Allemagne à être financée par une ville plutôt que par l'État. À partir du 1^er janvier 2019, la Städelschule est devenue un établissement d'enseignement de l'État de Hesse et est désormais financée par l'État plutôt que par la ville de Francfort[5].

Judith Hopf, Willem de Rooij (de), Douglas Gordon, Michael Krebber (de) et Tobias Rehberger ainsi que le collectif Peter Fischli et David Weiss enseignent ou ont enseigné à la Städelschule.

Max Beckmann a enseigné à la Städelschule pendant la République de Weimar, mais a été classé comme artiste dégénéré et a été démis de ses fonctions sous le régime nazi. Son travail a été montré dans l'exposition d'art dégénéré de 1937[6].

• Anne Imhof, promotion 2012

• Ernst Benkard (de): Die Städelschule Kunstschule 1817–1942. Ein geschichtlicher Umriss. Stadt Frankfurt, Frankfurt am Main 1942.
• Verein Freunde der Städelschule e. V. Frankfurt (Hrsg.): Städelschule Frankfurt am Main. Aus der Geschichte einer deutschen Kunsthochschule. Waldemar Kramer, Frankfurt am Main 1982, (ISBN 3-7829-0256-4).
• Hubert Salden (Hrsg.): Die Städelschule Frankfurt am Main von 1817 bis 1995. Hermann Schmidt, Mainz 1995, (ISBN 3-87439-333-X).
• Heike Belzer, Daniel Birnbaum (Hrsg.): kunst lehren teaching art – Städelschule Frankfurt/Main. Walther König, Köln 2007, (ISBN 978-3-86560-339-5).
• Heike Drummer: Reform und Destruktion – Die Geschichte der Städelschule während Weimarer Zeit und Nationalsozialismus. In: Städelschule 1817–1994 (Katalog). Schmidt, Mainz 1995, (ISBN 3-87439-333-X), S. 137–157.

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• (en) The Best of Germany: Städelschule, Diana Perry, 13 juin 2013, archivé dans wikiwix.