Sphère (entreprise)

En 1976, John Persenda (né le 28 mai 1939 à Monaco) fonde la société SP Métal[3] spécialisée dans le négoce d'aluminium ménager et crée les marques distributeurs pour le segment sac-poubelle. L'entreprise est aussi à l'origine du sac-poubelle à lien coulissant[4].

En 1982 le groupe rachète l’usine PTL qui lui permet de devenir producteur de sacs[5]. Depuis, le groupe SPHERE s’est développé par la combinaison d’une croissance interne soutenue sur son métier d’origine de fabrication et de commercialisation de produits d’emballages ménagers et par la réalisation d’une vingtaine d’opérations de croissance externe menées en France et en Europe : ACP (Royaume-Uni) 1990, Jet’Sac – Wavin Alpha (France) en 1996[6], Biel (Espagne) en 1999[7], Schweitzer (France) en 2000[8], J&M Plast (France) 2003[9], Comset – ICO (Italie) en 2004, Branche Household wraps Chilwood (Grande-Bretagne) en 2004, Biotec (Allemagne) en 2005[10], AEF en 2017[11], Flexopack (Italie) en 2019[12], Sarpak (Pays de Galles) en 2021[13].

En 2005, SP Métal devient Sphère et investit dans les bioplastiques[14] en rachetant BIOTEC[15] et, en 2007, en devenant actionnaire principale de la féculerie Haussimont[16].

En 2011, Sphère lance Vegetal Origin, des sacs-poubelle en polyéthylène végétal, issu de la canne à sucre[17] - [18].

En 2017, SPHERE acquiert le groupe AEF qui comprend plusieurs sociétés de distribution et deux sites de production spécialisés dans le papier.

En 2020, pendant la pandémie de Covid-19 en France, le groupe SPHERE réorganise une partie de sa production pour approvisionner les hôpitaux français en sur-blouses et manchettes[19] - [20].

Depuis plusieurs années, le groupe Sphère travaille sur le développement d’un nouveau matériau pouvant se biodégrader dans les milieux marins[21].

En 2021, Sphère s'engage dans le projet de préparation des villes au tri des biodéchets qui doit s'effectuer au plus tard le 31 décembre 2023 selon la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC)[22]. En partenariat avec l'entreprise solidaire d'utilité sociale Les Alchimistes, Sphère lance une expérimentation d'une année de collecte de ces déchets – notamment les restes de repas – avec des familles volontaires dans les 13e et 14e arrondissements de Paris, et sur l’île-Saint-Denis[23] - [24] - [25]. Sphère investit 150 000 euros dans l'achat de bornes de collecte, ainsi que des sacs compostables et bio-seaux pour les familles[22].

En 2022, le groupe Sphère en partenariat avec l'Association des petites villes de France ( APVF ) et Citeo présentent les résultats de la première étude sur la gestion des Déchets Ménagers et Assimilés (DMA) dans les petites villes[26] - [27]. L'étude a été menée dans la perspective du tri des biodéchets auprès de 200 communes d'une moyenne de 7 500 habitants[28].

En juin 2022, Arnaud Leroy quitte la présidence de l'ADEME et devient Directeur du développement durable de Sphère[29] - [30].

En 2021, le chiffre d'affaires de Sphère s'élève à 714 millions d'euros[31] - [32].

D'après le site Recyclage, en 2009 Sphère est leader européen « dans la production et la distribution de films plastique, de sacs et d’emballages pour contact alimentaire » ; en outre, l'entreprise investit pour accroître ses parts de marché dans le nord et l'est de l'Europe, et elle est déjà leader sur les marchés en France, Espagne et Bénélux[33]. Dans les années qui suivent, Sphere est qualifié par la presse spécialisée de « leader européen de l'emballage ménager »[34] - [35] - [36] - [37]. Le groupe est producteur de matières premières biosourcées et compostables, dont le Bioplast, plastique biodégradable issu de la fécule de pomme de terre[38]. Il est présent sur trois marchés: grand public, professionnel et collectivité territoriale[33].

Chaque année, Sphère produit 180 000 tonnes de films et sacs[13].

En 2021, le groupe emploie environ 1 500 salariés[13] - [31], dont environ 1 000 en France[39].

Le groupe Sphère s'est développé notamment via des acquisitions en France et en Europe. Il dispose de sept usines en France[40] et huit dans le reste de l'Europe (Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Italie, Royaume-Uni)[41].

Les sept sites de production français du groupe sont certifiés Origine France Garantie[42] - [43] depuis janvier 2013 et produisent 70 % de l'activité du groupe[44]. Cinq sociétés achetées en Europe (République Tchèque, Allemagne, Italie, Angleterre et Danemark) ont été relocalisées en France[45] - [46] dans les années 2000[32].

Le groupe Sphère s'engage à maintenir la production en France et participe ainsi aux éditions des "Assises du produire en France" à Reims[47] - [42].

Sphère a développé quatre marques nationales : Alfapac en France, Frio en Italie, Vita au Danemark et Propsac au Benelux. En France une partie des gammes de produits Alfapac a obtenu le label Origine France Garantie en 2013[48].

Depuis 2005, le groupe investit dans la production de matériaux en bioplastiques compostables[49]. Il utilise les résines Bioplast, fabriquées à partir de matières végétales renouvelables, dont la fécule de pomme de terre et de copolyester compostable, pour fabriquer ses produits en bioplastique souples ou rigides[50] - [51].

Depuis 2011, l’entreprise fabrique également des sacs-poubelles 100 % végétal recyclables, produits à partir de canne à sucre[52].

Depuis 2016, des sacs fruits et légumes biosourcés et compostables sont produits[53].

Le groupe rachète l'entreprise allemande Biotec et travaille au développement de nouveaux biopolymères se biodégradant dans un environnement marin[54].

• Site officiel