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Social Distortion

Social Distortion, souvent appelé Social D ou SxDx, est un groupe de punk rock américain, originaire de Fullerton, dans le comté d'Orange, en Californie[3], aux diverses influences, notamment country et rock 'n' roll. Il cultive depuis l'album Prison Bound un style qui lui est propre (aussi bien musicalement que visuellement, affichant références aux années 1950 et à l'univers des Hot Rods et du custom en général), alliant rock 'n' roll classique pour la structure des morceaux, punk pour la hargne et l'énergie, et des mélodies souvent mélancoliques.

Social Distortion
Description de cette image, également commentée ci-après
De gauche Ă  droite, Harding, Hidalgo, Ness, et Wickersham en 2011.
Informations générales
Autre nom Social D, SxDx
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Punk rock, punk hardcore[1] - [2], rock 'n' roll, rock alternatif, cowpunk, psychobilly, punk blues
Années actives Depuis 1978
Labels 13th Floor Records, Posh Boy Records, Restless Records, Epic Records, Time Bomb Recordings, Epitaph Records
Site officiel www.socialdistortion.com
Composition du groupe
Membres Mike Ness
Johnny « 2 Bags » Wickersham
David Hidalgo, Jr.
Brent Harding
Anciens membres Rikk Agnew
Casey Royer
Tom Corvin
Mark Garrett
Dennis Danell (†)
John « Carrot » Stevenson
Brent Liles
Derek O'Brien
John Maurer
Bob Stubbs
Christopher Reece
Randy Carr
Deen Castronovo
Chuck Biscuits
Charlie Quintana (†)
Scott « Remy Rude » Guzman
Matt Freeman
Adam « Atom » Willard
Scott Reeder
Chris Cunningham
Jean-François Proulx

Connu à la fin des années 1970 avec les groupes de punk hardcore comme Black Flag ou The Adolescents, Minor Threat et Youth Brigade, il séduit ensuite de nombreux amateurs de rock 'n' roll plus classique mais énergique, grâce à son intransigeance vis-à-vis des modes musicales fluctuantes et la qualité de ses compositions et de ses textes.

Biographie

Débuts (1978–1985)

Social Distortion en concert en Allemagne.

Social Distortion se forme en 1978 dans le Fullerton, Californie. La formation est alors constitué de Mike Ness (guitare), Casey Royer (batterie), Mark Garrett (basse) et Tom Corvin, ancien joueur de basketball à Cal State Fullerton (chant)[4]. Garrett est bientôt remplacé par Rikk Agnew[5]. Après le départ de Corvin pour aller à l’école supérieure à l'université Bob Jones pendant l'automne de 1979, Mike recrute son ami de lycée Dennis Dannel pour intègrer au groupe sur la guitare[6], malgré le fait qu'il ne pouvait pas jouer d'instrument. Cependant, son arrivée pousse le départ de Royer et Agnew, qui partent monter leur propre groupe parce qu'ils ne voulaient pas attendre pour qu'il apprenne. Royer et Agnew ont joué avec Garrett dans un groupe distinct aussi nommé Social Distortion, consistant de Royer au chant, Mark Garett au basse, Rikk Agnew à la batterie et Frank Agnew et Tim Maag aux guitares avant d'intégrer The Adolescents en 1980[7]. Mike et Dennis seront alors les seuls membres constants du groupe pendant les vingt prochaines années.

Le groupe est d'abord un groupe de punk, très actif au sein de la scène californienne alors naissante, qu'il aide d'ailleurs à se développer. Inspiré par The Clash ou The Ramones, avec une très nette touche californienne de l'époque, rendant sa musique plus agressive, le groupe fait ses débuts aux côtés d'autres groupes d'O.C, tels que The Adolescents, China White et Shattered Faith, qui participent à l'apparition du Hardcore et à son explosion quelques années plus tard.

En 1981, le groupe, alors constitué de Ness (guitare solo, chant), Dannel (Guitare rythmique), Brent Liles (Basse), et Derek O'Brien (Batterie) sort son premier single Mainliner/Playpen chez Posh Boy, puis entame en 82 une tournée nationale avec Youth Brigade, une tournée retracée à travers le rockumentaire Another State Of Mind, dans lequel on peut d'ailleurs observer les problèmes de drogues de Mike[8].

Le groupe enregistre son premier album Mommy's Little Monster chez 13th Floor Records en 1983, au son très punk années 1980, assez sombre. L'album permet au groupe d'atteindre une belle notoriété au sein de la scène punk nationale. Cependant, la dépendance de Mike à l'héroïne s'aggrave, et provoque le départ de Liles et O'Brien qui quittent le groupe en plein concert, en 83. Ils sont alors remplacés par Christopher Reece (batterie) et John Maurer (basse)[8].

Le groupe tourne alors en Californie et en Arizona, jusqu'à ce qu'il traverse une période d'inactivité, une brève séparation en 85, durant laquelle Mike alterne cures de désintoxication et séjours en prison.

Retour et popularité (1986–2004)

En 1986, Mike n'a plus de problèmes et le groupe se reforme alors pour finalement enregistrer un nouvel album en 1988, Prison Bound (Restless Records). Cet album montre le groupe sous un nouveau jour, avec un style plus rock'n'roll teinté de outlaw-country, moins punk rock, qui sera par la suite sa marque de fabrique, une sorte de « cow-punk 'n' roll » ainsi le morceau Like an Outlaw est un clin d'œil à des classiques tels que Rawhide ou Ghost Riders in the Sky. En 1989, le groupe signe chez Epic Records, label avec lequel il enregistre trois albums : Social Distortion en 1990 (Story of My Life, Ball and Chain,...) ; Somewhere Between Heaven and Hell en 1992 (avec une pochette rendant hommage à l'album Peanut Butter Rock'n'Roll de Hasil Adkins); et White Light, White Heat, White Trash en 1996, un album plus sombre qui marque un léger retour à l'agressivité et aux sonorités des premiers jours. (Don't drag me down, I was wrong,...)

Le groupe quitte leur label en 1996 pour rejoindre Time Bomb Recordings, label indépendant avec lequel il sort Mainliner: Wreckage from the Past une compilation de morceaux rares et de vieux singles puis Live at the Roxy en 1998, le premier album live de Social Distortion. Après la sortie de Live at the Roxy, le groupe se sépare pendant quelques années. En 1999 Mike Ness réalise deux albums solo, Cheating at Solitaire et Under The Influences -Vol#1, tous deux sur Time Bomb. En 2000, le groupe perd un membre cher lorsque le guitariste Dennis Dannel décède d'une rupture d'anévrisme.

Deuxième retour (2004–2011)

Social Distortion sur scène.

Après la mort de Dennis, le groupe décide de reprendre la route, avec deux nouveaux membres, Johnny « 2 Bags » Wickersham à la guitare et Charlie Quintana derrière les fûts. En 2004, sortent successivement un DVD, Live In Orange County, et un nouvel album studio attendu depuis 8 ans, Sex, Love and Rock 'n' Roll, où le morceau Don't Take Me For Granted rend hommage à Dennis.

En 2007, le groupe sort son premier best-of sur Time Bomb Recordings, intitulé Greatest Hits. À la suite d'un problème de droit, le groupe se voit obligé de ré-enregistrer certains morceaux de la période Epic Records, n'ayant pas la possibilité d'utiliser les masters originaux. Plusieurs titres tels que Bad Luck ou Ball and Chain sont alors reproduits, en restant fidèles aux versions originales. En avril 2008, Ness annonce un album acoustique du groupe pour 2009[9]. En , Ness révèle à Tarakany! Bad TV russe que Social Distortion prévoit d'entrer en studio en ou début 2010 pour enregistrer la suite de Sex, Love and Rock 'n' Roll[10]. En septembre la même année, il confirme l'enregistrement pour au Studio 606, propriété des Foo Fighters[11] - [12]. Ness annonce la sortie de l'album d'ici l'été ou printemps 2010[13].

Le , Social Distortion annonce sur Twitter annonce les enregistrements pour le . Ness annonce 12 chansons, puis 5 nouvelles[14]. Le , le groupe annonce une pause des studios pour répéter en tournée sud-américaine. Social Distortion joue en tête d'affiche au Lollapalooza 2010[15]. Le , Epitaph Records annonce sa signature officielle avec Social Distortion[16]. Social Distortion annonce une tournée américaine à la fin 2010. Scott Reeder est remplacé par David Hidalgo, Jr., ex-Suicidal Tendencies[17].

Lors d'un concert à Poughkeepsie, New York, le , Mike Ness révèle le titre du nouvel album de Social Distortion, Hard Times and Nursery Rhymes[18]. Bien qu'annoncé en , l'album est repoussé au [19]. Ils mentionnent aussi que Machine Gun Blues, le premier single, sera publié sur iTunes, le . Le , Social Distortion participe pour la première fois à l'émission Jimmy Kimmel Live! jouant Machine Gun Blues et Story of My Life[20]. Le , Social Distortion joue pour les Guitar Center Sessions sur DirecTV[21].

Huitième album (depuis 2011)

En janvier 2011, Ness annonce la possibilité pour Social Distortion d'enregistrer d'autres albums avec Epitaph[22]. Le même mois, il explique à Exclaim! qu'il n'y aura pas de délai de sortie entre sept ou huit ans pour les nouveaux albums de Social Distortion[23]. En mai 2012, Ness annonce l'écriture de l'album pour [24]. Le , Ness annonce qu'il écrira de nouvelles chansons qu'il oubliera quelques jours plus tard[25].

En 2015, le groupe tourne en hommage au 25e anniversaire de leur premier album, éponyme. En mars 2017, avec le Las Vegas Review-Journal, Ness révèle 20 chansons déjà terminées et dans les styles garage punk à gospel[26].

Membres

Membres actuels

Anciens membres

  • Tom Corvin - chant (1978-1979)
  • Mark Garrett - basse (1978)
  • Rikk Agnew - basse (1978-1980)
  • Dennis Danell - guitare, basse (1978-1999, dĂ©cès le )
  • Brent Liles - basse (1980-1986, dĂ©cès le , Ă  la suite d'un accident de la route)
  • John Maurer - basse (1984-2004)
  • Casey Royer - batterie (1978-1980)
  • Randy Carr - batterie (1994-1996)
  • Derek O'Brien - batterie (1978-1986)
  • Chris Reece - batterie (1984-1994)
  • Chuck Biscuits - batterie (1994-1999)
  • Charlie Quintana - batterie (1999-2009)
  • Atom Willard - batterie (2009-2010)

Discographie

Albums studio

Albums live

DVD

  • 2004 : Live in Orange County

Notes et références

  1. (en) Jack Rabid et Ira Robbins, « Social Distortion », Trouser Press.
  2. (en) Jim Abbott, « Pop-punk Band Delivers Fiery Show », Orlando Sentinel, .
  3. (en) « Social Distortion », sur last.fm.
  4. (en) « Channeling Social D », The Pitch, (consulté le )
  5. (en) « An Interview with Rikk Agnew », Strange Reaction, (consulté le )
  6. (en) « 'CAUSE CASEY ROYER OD'D HIMSELF », Broken Headphones, (consulté le )
  7. (en) « Rikk Agnew & Eric Blair part 2 His youth, Social Distortion and O.C. punk », The Blairing Out with Eric Blair Show, (consulté le )
  8. (en) « Biographie officielle », sur socialdistortion.com, (version du 19 octobre 2009 sur Internet Archive).
  9. (en) « Social Distortion Unplug on New Album »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
  10. (en) Social Distortion Reveal Studio Plans
  11. (en) Social Distortion Singer Talks New Album.
  12. (en) Social Distortion to record in December or January.
  13. (en) Social Distortion still making noise.
  14. Social Distortion's New Album to Sound Like 'Dead Boys Meets Black Crowes'.
  15. (en-US) « 2010.lollapalooza.com »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), 2010.lollapalooza.com (consulté le )
  16. (en) « Social Distortion signs with Epitaph Records », Epitaph.com (consulté le ).
  17. (en) « SXDX.com », SXDX.com (consulté le ).
  18. (en) « Social Distortion name new album », Punknews.org (consulté le ).
  19. (en) « News », Socialdistortion.com (consulté le ).
  20. (en) Lilledeshan Bose, « OCweekly blogs », blogs.ocweekly.com, (consulté le ).
  21. (en) « Social Distortion | Guitar Center Sessions », Sessions.guitarcenter.com (consulté le ).
  22. (en) « Archived copy - interview avec Performer Mag » (version du 7 janvier 2011 sur Internet Archive).
  23. (en) « Ness begins work on new Social Distortion album », Punknews, (consulté le )
  24. (en) David Burger, « Social Distortion sells out two Salt Lake shows », sltrib.com, (consulté le ).
  25. (en) https://www.rollingstone.com/music/news/story-of-my-life-mike-ness-talks-25-years-of-social-distortion-20150722
  26. (en) « Mike Ness Has Completed About 20 Songs For A New Social Distortion Album », Riot Fest, (consulté le ).

Liens externes

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