Accueil🇫🇷Chercher

SGS (entreprise)

multinationale suisse

SGS S.A.
logo de SGS (entreprise)
Logo de la Société générale de surveillance

Création 1878
Forme juridique SociĂ©tĂ© anonyme (SIX : SGSN)
Action OTC Markets Group (SGSOY)[1]
Slogan « When You Need to Be Sure Â»
Siège social Genève
Drapeau de Suisse Suisse
Direction Frankie Ng (PDG), Peter Kalantzis (directeur), Dominik de Daniel (directeur financier)
Activité Qualité et formation
Produits Analyse, contrĂ´le, certification
Qualicert et organisme de formation
Effectif 89 000 (2020)
Site web www.sgsgroup.fr

Capitalisation CHF 19 595 millions (2019)
Chiffre d'affaires CHF 6 706 millions (2018)
RĂ©sultat net CHF 643 millions (2018)[2]

SGS S.A. (Société générale de surveillance) est une multinationale suisse fondée en 1878, dont le siège social est basé à Genève, qui propose des services dans les domaines du contrôle, de la vérification, de l'analyse et de la certification, en relation avec la commercialisation et le transport des biens, ainsi que la formation des personnes. Elle est actuellement leader mondial sur son segment de marché .

Transport routier de liquides alimentaires, certifié ISO 22000 par SGS.

Employant plus de 89 000 personnes, SGS exploite plus de 2 600 bureaux et laboratoires Ă  travers le monde.

Le cœur de métier de SGS consiste en des services commercialisés qui couvrent l’inspection, la vérification (quantité, poids et qualité des biens échangés), l'analyse de la qualité des produits, ainsi que les tests de performance selon des normes qui visent à protéger la santé, la sécurité des consommateurs, et préserver l’environnement.

Histoire

En 1878, Henri GoldstĂĽck se rend compte que les exportateurs de cĂ©rĂ©ales perdent de l'argent car ils ne sont pas reprĂ©sentĂ©s au port de destination. Originaire de Liepaja (Lettonie), employĂ© dans une sociĂ©tĂ© d'export, GoldstĂĽck s'associe alors Ă  Johann A. HainzĂ©, un ami originaire de BohĂŞme, dĂ©bardeur Ă  Rouen, pour fonder le la sociĂ©tĂ© « GoldstĂĽck, HainzĂ© et Compagnie[3] Â» dans le port de Rouen, proposant un service de contrĂ´le Ă  quai des chargements de cĂ©rĂ©ales en provenance de l'Europe de l'Est[4]. Les importateurs ne payent que pour la quantitĂ© de cĂ©rĂ©ales reçue, et pas pour celle qui a Ă©tĂ© expĂ©diĂ©e. Au cours du transit, et notamment pendant le chargement et le dĂ©chargement, le volume de cĂ©rĂ©ales peut diminuer en raison du flĂ©trissement et des vols. Son idĂ©e consiste Ă  dĂ©fendre les droits de l’exportateur en inspectant et en vĂ©rifiant la quantitĂ© et la qualitĂ© des cĂ©rĂ©ales au moment de leur livraison Ă  l’importateur. En retour, il reçoit une commission de l’exportateur basĂ©e sur la valeur de l’expĂ©dition. Ils ouvrent ensuite une antenne Ă  Anvers, Londres et Rotterdam[4],[5]. Ils installent ensuite leur siège Ă  Paris, rue du Louvre, oĂą ils se prĂ©sentent comme commissionnaires en grains[6].

En 1913, GoldstĂĽck, HainzĂ© & Co. inspecte 21 millions de tonnes de cĂ©rĂ©ales par an et bĂ©nĂ©ficie d’un rĂ©seau de 45 bureaux en Europe. En 1915, du fait de la guerre et d'un conflit d'intĂ©rĂŞts entre les filiales du groupe situĂ©es des deux cĂ´tĂ©s du front, Jacques Salmanowitz (nĂ© en 1884), gendre de GoldstĂĽck, dĂ©cide de dĂ©placer le siège parisien pour Genève, fondant une sociĂ©tĂ© anonyme, la « SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de surveillance Â», le , qu'il dirige jusqu'Ă  sa mort, en 1966[4],[7]. NĂ© en , son fils, GrĂ©goire Charles Salmanowitz prend ensuite la direction. La SGS finit par couvrir tous les types de transactions commerciales[4]. Après 1945, elle acquiert et arme une flotte de navires qu'elle revend dans les annĂ©es 1960[5].

En 1980, SGS possède dĂ©sormais 113 bureaux, 57 laboratoires et emploie 9 500 personnes dans plus de 140 pays. En 1985, SGS est introduite en bourse sur le Swiss Market Index. En 2008, le groupe comprend dix pĂ´les d'activitĂ©s : agriculture, minerais, pĂ©trole, gaz et pĂ©tro-chimie, produits pharmaceutiques, biens de consommation, certification et audits, industrie, environnement, vĂ©hicules Ă  moteur, gouvernements et institutions[4].

Grégoire Salmanowitz meurt le à Londres, entraînant une restructuration importante du capital de SGS[8].

En 2015, Frankie Ng devient directeur gĂ©nĂ©ral[9], plus tard Ă©lu prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral par le conseil d'administration de SGS. En 2018, son salaire avec bonus s'Ă©lève Ă  6,82 millions de francs suisses[10].

Acquisitions récentes

SGS a notamment racheté les entreprises Securitest en 2004[11], Autosécurité en 2005[12], Am’tech medical en 2010[13], Sercovam en 2012[14], Le Brigand NDT en 2015[15], Thomas J. Stephens & Associates en 2020[16].

SGS en France

SGS est nĂ©e en France en 1878. Après plus de 130 ans de dĂ©veloppement, SGS France compte 2 800 personnes rĂ©parties dans plus de 120 bureaux et centres de contrĂ´le et 33 laboratoires et centres d’essais. Avec les rĂ©seaux Securitest et Auto SĂ©curitĂ©, SGS est le no 1 du contrĂ´le technique automobile, avec près de 2 000 centres de contrĂ´le[17].

Actionnaires

Liste des principaux actionnaires au [18] :

Actionnaire %
Groupe Bruxelles Lambert 16,7
Famille August von Finck 15,7
MFS International 3,05
Capital Research & Management GI 2,92
UBS Asset Management Switzerland 2,14
The Vanguard Group 1,89
Allianz Global Investors 1,49
Norges Bank Investment Management 1,29
Baillie Gifford 1,29
Union Investment Privatfonds 1,18

Références

  1. Knowledge Graph, (graphe de connaissances), consulté le
  2. Zone Bourse, « SGS (SGSN) Â».
  3. (en) « Home Â», sur sgs.com (consultĂ© le ).
  4. Bénédict Frommel, Société générale de surveillance (SGS), Dictionnaire historique de la Suisse, 10 janvier 2011.
  5. (en) Historique de la compagnie SGS, Société générale de surveillance, Genève, SwissShips-HPS-FG, novembre 2012.
  6. Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration, Paris, 1898, sur Gallica.
  7. (en) « Specialists in Support Â», dans R. James Breiding, Swiss Made: The Untold Story Behind Switzerland's Success, Londres, Profile Books, 2012.
  8. (en) Deceased Estates, sur The Gazette Official Public Record.
  9. « SGS nomme un nouveau directeur gĂ©nĂ©ral Â», Le Figaro, 21 janvier 2015.
  10. Zone Bourse, Communiqué, 12 février 2019.
  11. « SGS affiche ses ambitions en France avec le rachat de Securitest Â», Les Échos, 21 octobre 2004.
  12. « ContrĂ´le technique automobile : SGS achète Auto SĂ©curitĂ© Ă  la MAAF Â», Les Échos, 5 aoĂ»t 2005.
  13. « SGS acquiert le français Am'Tech mĂ©dical Â», Le Figaro, 30 aoĂ»t 2010.
  14. « Les laboratoires Sercovam rachetĂ©s par le Groupe SGS Â», L'Usine Nouvelle, 26 juillet 2012.
  15. « La sociĂ©tĂ© Le Brigand NDT reprise par SGS Â», L'Usine Nouvelle, 5 octobre 2015.
  16. Le Figaro avec AFP, « SGS se renforce dans les tests pour cosmĂ©tiques avec le rachat d'un laboratoire amĂ©ricain Â», sur Le Figaro.fr, (consultĂ© le ).
  17. « SGS, premier rĂ©seau de contrĂ´le technique en France - Simplauto Â», sur simplauto.com (consultĂ© le ).
  18. Zone Bourse, « SGS : Actionnaires Â», sur zonebourse.com (consultĂ© le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes