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Société du cinématographe automobile

La Société du cinématographe automobile est une compagnie fondée en 1905, 19 boulevard Malherbe à Paris, au capital de 400 000 F, et dont le président est le docteur de Bourgade.

Action de la Société du cinématographe automobile

La Société du cinématographe automobile est le nouveau nom de l'ancienne Société internationale d'études industrielles.

Représentant et chef d'exploitation de la compagnie, Marius Thierry a pour mission de projeter des films dans de vastes salles pour diffuser le cinéma qui, à l'époque, relève plutôt de l'attraction foraine. Marius Thierry s'adresse donc aux villes industrielles telles que Rouen, Saint-Étienne ou Aniche. Ce choix constitue une vraie nouveauté en matière de diffusion du cinéma.

La Société du cinématographe automobile a pour concurrent direct la compagnie Pathé.

Histoire

En 1905 le Petit Journal, important quotidien tirant à plus d'un million d'exemplaires et sans couleur politique trop voyante, patronna la formation de la Société du cinématographe automobile[1].

Henri Louis Huet apporte des brevets à la Société internationale d'études industrielles[2] avec Auguste Baron[3] notamment le Dionescope.

Saint-Étienne, la société demande au Maire de disposer de la salle de la Bourse du travail, demande refusée par le Maire[4]

Du au , le cinéma automobile projette au cirque municipal de Rouen.

Le la société dépose un brevet 359475 pour quinze ans d'un dispositif de voiture automobile pour afficher de la publicité diurne et nocturne par voie d'affiches et de projections fixes et animées[5]

L'Idéal Cinéma-Jacques Tati avec sa grande salle de plus de 600 places accueille une projection du cinéma automobile le . Ce qui en fait le plus ancien cinéma au monde pour une séance publique payante.

À ses tout débuts, « Le Synchrone » (système Oswaldo de Faria) est commercialisé par la Société du cinématographe automobile. La Société anonyme du cinématographe synchrone Oswaldo de Faria, constituée le . Grâce à la réunion de deux jeunes inventions la société envoie des opérateurs de ville en ville dans des salles de grandes capacités, ce qui inquiète les forains[6] - [7].

Le la société du cinématographe automobile par décision d'assemblée se dénommera la Société du cinématographe parlant.

Notes et références

  1. Jean-Jacques Meusy, Cinémas de France, 1894-1918 : une histoire en images, Arcadia, , 294 p. (lire en ligne).
  2. « Henri Louis Huet », sur http://cinematographes.free.fr (consulté le ).
  3. Giusy Pisano, Une archéologie du cinéma. Vers le spectacle : expérimentations d'Auguste Baron et d'autres pionniers : Chapitre XXII, CNRS éditions (lire en ligne).
  4. Fréderick Zarch, Catalogue des films projetés à Saint-Étienne avant la première guerre mondiale, Université de Saint-Etienne, , 474 p. (ISBN 978-2-86272-182-8, lire en ligne), p. 474.
  5. Bulletin des lois. Partie principale, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
  6. Jean Jacques Meusy, Paris-palaces, ou, Le temps des cinémas (1894-1918), CNRS éditions, , 561 p..
  7. Jacques Deslandes, Histoire comparée du cinéma..., Casterman, (lire en ligne).
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