Société civile des éditeurs de langue française
La Société civile des éditeurs de langue française (SCELF) est une société française de perception et de répartition des droits d’auteurs, fondée en 1960.
Fondation |
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Sigle |
SCELF |
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Siège | |
Pays |
Fondateurs | |
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Président |
Philippe Robinet (depuis ) |
Site web |
Historique
La SCELF est fondée en 1960 par Robert Esmenard, Jean-Claude Fasquelle, Paul Flamand, Henri Flammarion, Claude Gallimard, Robert Laffont et Jérôme Lindon. Elle a été successivement présidée par Henri Flammarion, Christian Bourgois, Paul Otchakovsky-Laurens, Claude de Saint-Vincent, Olivier Bétourné et Gilles Haéri[1] - [2].
Depuis le , la SCELF est mandatée pour percevoir les droits d’auteurs dus au titre des lectures publiques en lieu et place de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques[3]. Ce rôle peut être critiqué par des collectifs d’auteurs, de lecteurs et de bibliothécaires[4]. Sous la pression de ces collectifs — en particulier de l’Association des bibliothécaires de France — ainsi que de la Ministre de la Culture Françoise Nyssen, la perception sur les lectures publiques est suspendue pour 5 ans à partir de [5].
Financement
La SCELF « est financée par les cotisations annuelles de ses membres, ainsi que par une retenue prélevée sur les droits perçus »[1].
Notes et références
- « La SCELF : Présentation » (consulté le )
- Michel Puche, « Gilles Haéri nouveau président de la Scelf », sur LivresHebdo.fr, (consulté le )
- « L'adaptation : Lectures publiques », sur SCELF.fr (consulté le )
- Calimaq, « Pourquoi il faut résister à la taxation des lectures publiques et des Heures du Conte en bibliothèque », sur Scinfolex.com, (consulté le )
- Antoine Oury, « La SCELF suspend la perception sur les lectures publiques pour 5 ans », sur Actualitté.com, (consulté le )