Smoby
Smoby Toys est depuis 1978 une entreprise française de fabrication de jouets pour enfants, implantée à Lavans-lès-Saint-Claude dans le Jura.
Smoby Toys | |
Création | 1924 |
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Fondateurs | Familles Breuil et Moquin |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | Lavans-lès-Saint-Claude |
Direction | Simba Dickie Group |
Actionnaires | Simba-Dickie-Group |
Activité | Fabrication de jouets |
Société mère | Simba Dickie Group |
Sociétés sœurs | Corolle Langeais 838 015 584 |
Effectif | 450 (2012) |
SIREN | 503233421 |
Site web | www.smoby.fr |
Chiffre d'affaires | 116 031 700 € en 2012 |
En 2003, la société rachète Majorette Solido, puis Berchet en 2005, devenant numéro un français et numéro deux européen du jouet à l'époque. Plusieurs réorganisations ont eu lieu depuis.
Historique
Fondée en 1924 à Lavans-lès-Saint-Claude sous le nom de Moquin-Breuil, la société est à l'origine spécialisée dans la production de pipes en bois. Après la Seconde Guerre mondiale, la PME familiale se reconvertit dans la conception d'objets en plastiques, d'articles ménagers, puis de jouets à partir de 1978, lorsque la société prend le nom de Smoby[1].
Jean-Christophe Breuil, petit-fils du fondateur, devient PDG de Smoby en 1993. La marque s'impose en France comme le leader des jouets pour enfants à partir des années 2000[2].
En 2003, la société rachète Majorette Solido, puis Berchet en 2005, devenant numéro un français et numéro deux européen du jouet.
Lourdement endettée par ces acquisitions (277 millions d'euros), l'entreprise (alors appelée Smoby-Majorette) se place pour six mois en procédure de sauvegarde, en , renouvelée en septembre, à la suite de son rachat par MGA Entertainment au printemps 2007 pour un euro symbolique. Patrick Puy gère les affaires. Mais faute d'accord avec les créanciers et de plan de continuation, la société Smoby-Majorette est placée le en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lons-le-Saunier[3] avant que le groupe américain renonce à la reprise le .
Début , ce même tribunal annonce la reprise de Smoby et Berchet par le numéro un allemand du jouet, Simba-Dickie, aux dépens du holding grenoblois Abcia, alors qu'Ecoiffier, racheté en 1994, est repris par son ancien propriétaire, Jacques Ecoiffier, avec Simba comme actionnaire minoritaire et que Majorette est repris la semaine suivante au groupe d'investissement français Compagnie MI29. Le , Jean-Christophe Breuil est mis en examen puis placé en détention provisoire[4].
En , 396 employés sont licenciés, Monsieur Thomas Le Paul, ancien responsable de la filiale italienne de Simba reprend la direction du groupe maintenant appelé « Smoby Toys SAS ».
En , Smoby permet au musée d'Ornans de boucler le rachat du tableau de Gustave Courbet, le chêne de Flagey, en versant un million d'euros, devenant ainsi le principal mécène privé de cette opération[5].
En , le groupe Simba Dickie donne la direction à Alexis Delorme, ancien cadre de l'entreprise[6].
Chiffres clés
Notes et références
- site du fabricant, (page consultée le 29 décembre 2020),
- Cabane-enfant,La petite histoire de la (grande) maison Smoby, (page consultée le 20 octobre 2019),
- AFP,Le no 1 français du jouet Smoby-Majorette placé en redressement judiciaire, 9 octobre 2007 (page consultée le 9 octobre 2007),
- Le Monde,Soupçonné de malversations financières, l'ancien PDG de Smoby a été placé en garde à vue, 25 mars 2008,
- Les Échos,Smoby Toys permet au musée d'Ornans de boucler le rachat d'un Courbet, 25 mars 2008,
- « Jura. Alexis Delorme nommé directeur général de Smoby Toys en France », sur actu.fr (consulté le )
- archives infogreffe
- « SMOBY TOYS SAS (LAVANS-LES-SAINT-CLAUDE) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 503233421 », sur www.societe.com (consulté le )