Slaheddine Cherif
Slaheddine Cherif, né le à Sidi Bou Saïd et mort le , est un grand commis de l'État tunisien. Il assume successivement les fonctions de juge administratif, de secrétaire d'État chargé de la Réforme administrative et de la Fonction publique, de secrétaire général du gouvernement et de secrétaire général de la présidence de la République tunisienne.
Slaheddine Cherif | |
Portrait de Slaheddine Cherif. | |
Fonctions | |
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Secrétaire général de la présidence de la République tunisienne | |
– | |
Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Secrétaire général du gouvernement | |
– | |
Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | Hamed Karoui |
Gouvernement | Karoui |
Prédécesseur | Ridha Grira |
Successeur | Abdallah Kaâbi |
Secrétaire d'État chargé de la Réforme administrative et de la Fonction publique | |
– | |
Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | Hamed Karoui |
Gouvernement | Karoui |
Successeur | Abdelhakim Bouraoui |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sidi Bou Saïd (Tunisie) |
Date de décès | |
Sépulture | Cimetière du Djellaz |
Nationalité | tunisienne |
Diplômé de | Université de Paris |
Carrière
Slaheddine Cherif naît le à Sidi Bou Saïd[1]. Après un passage par le collège Sadiki[1], il étudie le droit à la faculté de droit de Tunis puis la criminologie et le droit privé à la faculté de droit de Paris ; il est également diplômé de l'Institut de défense nationale[2].
Il entre ensuite dans l'administration, d'abord comme chef de cabinet du ministre des Communications de 1970 à 1973 puis comme magistrat auprès du Tribunal administratif de 1974 à 1981[2], après une formation au Conseil d'État français[1]. Après avoir occupé le poste de directeur général de la fonction publique (1981-1988)[1], il est nommé secrétaire général du ministère des Affaires étrangères en 1988[2].
Le , il intègre le gouvernement comme secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé de la Réforme administrative et de la Fonction publique. Le , il est nommé secrétaire général du gouvernement[3] puis, le de la même année, il devient secrétaire général de la présidence de la République[2].
Mort le , il est inhumé le lendemain au cimetière du Djellaz[4] - [5].
Vie privée
Slaheddine Cherif est marié, père de quatre enfants et grand-père de huit petits-enfants[4].
Publications
Il publie quatre ouvrages avec Maher Kamoun[1] :
- Le nouveau visage de la fonction publique tunisienne, Nabeul, Papyrus, .
- L'entreprise publique en Tunisie : précis de droit, Tunis, Centre d'expertise et de recherches administratives, , 515 p. (ISBN 9973-937-06-6).
- Le fonctionnaire en droit tunisien, Tunis, CLE, .
- Le droit de la fonction publique en Tunisie, Tunis, Centre d'expertise et de recherches administratives, .
Il publie également un ouvrage avec Mohamed Moncef Ksibi[6] :
- Vérités sur la personnalité de Zine el-Abidine Ben Ali et ses méthodes de gouvernances, .
Références
- « Décès de Slaheddine Cherif, un éminent spécialiste de la fonction publique et de la réforme administrative », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- (en) « Published biographies of Tunisian government officials », sur wikileaks.org, (consulté le ).
- « Décret n°99-904 du 23 avril 1999, portant nomination du secrétaire général du gouvernement », Journal officiel de la République tunisienne, no 34, , p. 636 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF]).
- « Décès : Slaheddine Cherif », La Presse de Tunisie, (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
- (ar) « القاضي الإداري و الوزير المستشار السابق صلاح الدين الشريف في ذمة الله », sur ifm.tn, (consulté le ).
- Sarra Hlaoui, « Révélations sur Ben Ali et son système de gouvernance », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).