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Sitt al-Mulk

Sitt al-Mulk (nĂ©e en Ă  al-Mansuriyya et morte le Ă  al-QĂąhira) est une princesse fatimide, fille du cinquiĂšme calife fatimide al-‘AzĂźz, demi-sƓur du sixiĂšme calife fatimide al-HĂąkim, et tante du septiĂšme calife fatimide al-ZĂąhir. À la disparition d’al-HĂąkim en 1021, elle assura la continuitĂ© de la dynastie fatimide en plaçant al-ZĂąhir, jeune fils d’al-HĂąkim, sur le trĂŽne et en devenant rĂ©gente. Elle redressa l’empire fatimide et mit fin Ă  la politique dĂ©sastreuse de son demi-frĂšre, avant de mourir en 1023. AprĂšs sa mort, l’administration tiendra sous tutelle le jeune calife.

Sitt al-Mulk

Titre

RĂ©gente de l'Empire fatimide

1021 – 1023

Biographie
Titulature Princesse fatimide
Dynastie Fatimides
Naissance
al-Mansuriyya
DĂ©cĂšs (Ă  52 ans)
al-QĂąhira
Pùre al-‘Azüz

La jeunesse de Sitt al-Mulk (970-996)

La fille privilégiée et influente du calife al-Azßz

Sitt al-Mulk (ou Sayyidat al-Mulk) est nĂ©e en Ă  al-Mansuriyya (prĂšs de Kairouan). Son pĂšre est le prince NizĂąr (futur calife al-AzĂźz) et sa mĂšre, une esclave (une umm walad) appelĂ©e al-sayyida al-AzĂźziyya dans les sources[1]. Elle arriva en Égypte en 973 Ă  l’ñge de trois ans et demi, lorsque le califat fatimide partit d’Ifriqiya pour s’installer Ă  al-QĂąhira (nouvelle capitale fondĂ©e au nord de FustĂąt) sous le rĂšgne d‘al-Mu’üzz[2]. Son pĂšre devint calife en 975. Les sources attestent que le calife al-AzĂźz aimait Ă©normĂ©ment sa fille unique : il lui fit ainsi construire un palais et la dota d’une garde rapprochĂ©e[3]. De plus, Sitt al-Mulk exerçait une certaine influence politique sur son pĂšre (elle participa Ă  mettre fin Ă  la disgrĂące du vizir Ibn NastĂ»rus en 989 par exemple)[3]. Sitt al-Mulk avait presque quinze ans, lorsque son demi-frĂšre al-MansĂ»r (le futur calife al-HĂąkim) naquit en 985, d’une mĂšre chrĂ©tienne. Lorsque la mĂšre de Sitt al-Mulk mourut en 995, celle-ci fut trĂšs affectĂ©e, pleura sur son tombeau durant un mois selon MaqrĂźzĂź, et le calife rĂ©cita lui-mĂȘme la priĂšre des morts[2].

Une princesse fatimide particuliĂšrement influente

Sitt al-Mulk ne va jamais se marier, comme toutes les autres princesses, filles des imams-califes fatimides. Selon l’historien Heinz Halm, cela dĂ©coulerait d’une politique visant Ă  ne pas faire naĂźtre plusieurs prĂ©tendants au trĂŽne[4]. Les princesses avaient un rĂŽle social prĂ©cis dans la politique fatimide. Les femmes de la famille royale fatimide Ă©taient Ă©loignĂ©es de la politique, et grĂące aux multiples prĂ©sents et apanages qu’ils leur Ă©taient offerts, elles avaient une fortune considĂ©rable. À leur mort, en l’absence de descendance, cette fortune revenait Ă  l’État, et durant toute leur vie les femmes fatimides mirent en place des fondations charitables et construisirent des bĂątiments publics religieux et non-religieux[5] : elles menĂšrent une politique d’évergĂ©tisme. Ainsi, Sitt al-Mulk finança la construction de puits, citernes, bains, etc.[1]

ParticuliĂšrement favorisĂ©e par son pĂšre, la fille d’al-AzĂźz dĂ©passa son rĂŽle de princesse fatimide et entra dans le cercle politique du palais, jusqu’à avoir une influence sur les dĂ©cisions de son pĂšre. La famille propre de la princesse avait de plus une place importante Ă  la cour fatimide, ce qui confortait sa place politique. Ainsi l’oncle de Sitt al-Mulk fut-il nommĂ© patriarche de JĂ©rusalem par le calife vers 985[6].

La tentative avortée de prise de pouvoir en 996

Le calife al-AzĂźz mourut subitement le Ă  Bilbays, alors que la princesse avait vingt-six ans[7]. AccompagnĂ©e de courtisans (dont le cadi et le Porte-Parasol, du nom de RaydĂąn) et de la garde du palais, elle alla au plus vite Ă  al-QĂąhira pour occuper le palais du calife[7]. Les sources sont assez vagues sur cet Ă©vĂ©nement, et selon l’auteur Ibn al-QalĂąnisĂź, elle voulait placer sur le trĂŽne son cousin fils de ‘Abd AllĂąh b. al-Mu’izz, dont elle serait tombĂ©e amoureuse[8]. Il n’y a aucune certitude sur ce rĂ©cit, mais il est certain que la princesse a tentĂ© de prendre le palais califal et d’intervenir dans les affaires de l’État. Dans tous les cas, cette tentative Ă©choua et la princesse fut arrĂȘtĂ©e par l’eunuque du palais BardjawĂąn[8]. BardjawĂąn fit alors proclamer calife le jeune prince al-MansĂ»r (al-HĂąkim), demi-frĂšre de Sitt al-Mulk, qui n’avait que onze ans[8]. Le jeune calife fut donc sous la tutelle des puissants de la cour fatimide, avant de rĂ©ellement prendre le pouvoir en main autour de 1000[9].

La prise de distance progressive vis-à-vis d’al-Hñkim (996-1021)

Une princesse qui devient immensément riche et puissante

Les sources indiquent que Sitt al-Mulk donna de nombreux cadeaux Ă  son demi-frĂšre en 997[10], et semble avoir eu une certaine influence sur le jeune calife. Par ailleurs, l’eunuque BardjawĂąn fut assassinĂ© par le Porte-Parasol RaydĂąn en 1000[11]. Lorsque, la mĂȘme annĂ©e, al-HĂąkim commença Ă  gouverner de maniĂšre indĂ©pendante, il offrit Ă  sa demi-sƓur de nombreuses terres et iqtñ’’ñt (concessions fiscales) dont le revenu annuel Ă©tait de 100 000 dinars[12]. Pour gĂ©rer ces domaines, la princesse disposait d’une administration personnelle masculine et en grande partie chrĂ©tienne[11]. Toutes les princesses fatimides Ă©taient riches (notamment la fille d’al-HĂąkim, Sitt Misr) et disposaient de concessions fiscales, cependant la princesse Sitt al-Mulk semble avoir eu une influence sur son frĂšre et ne semble pas avoir quittĂ© le cercle politique. Sitt al-Mulk informa d’ailleurs le calife que certains de ses administrateurs abusaient de son manque d’expĂ©rience et extorquaient de l’argent. Le calife Ă©couta sa demi-sƓur et les fit mettre Ă  mort[10]. C’est un des collecteurs d’impĂŽts de Sitt al-Mulk, un chrĂ©tien, qui informa la princesse de l’abus des administrateurs du calife[10]. Sitt al-Mulk employait aussi l’ancienne esclave de sa mĂšre, Takarrub, qui Ă©tait sa confidente et son informatrice[13]. Sitt al-Mulk Ă©tait donc une princesse riche, avec des propriĂ©tĂ©s en Égypte et en Syrie, une certaine influence auprĂšs du calife, et une administration personnelle.

La protectrice d’al-Zñhir, fils d’al-Hñkim

Peu Ă  peu, le rĂšgne d’al-HĂąkim se dĂ©tĂ©riora et devint un rĂšgne de terreur. Des membres de l’élite furent assassinĂ©s[10] et le calife mit en place des lois trĂšs strictes, notamment envers les dhimmis. C’est durant cette pĂ©riode que la princesse se dĂ©tacha du calife et qu’il y eut une rupture. En 1013, al-HĂąkim persĂ©cuta violemment les femmes de son harem, ses concubines et les mĂšres de ses enfants[14]. À ce moment, Sitt al-Mulk intervint et prit sous sa protection le fils d’al-HĂąkim, AbĂ» ‘l-Hasan ‘AlĂź (le futur calife al-ZĂąhir), ainsi que sa mĂšre (une umm walad du nom de Rukayya). Ils vĂ©curent dĂšs lors dans le palais de Sitt al-Mulk (Ă  l’extĂ©rieur du palais califal) sous sa protection directe[14], et la princesse se chargea de l’éducation du garçon[11]. La mĂȘme annĂ©e, al-HĂąkim dĂ©cida (sĂ»rement en rĂ©ponse Ă  l’action de la princesse[14]) de choisir comme successeur son cousin ‘Abd al-RahĂźm ibn IlyĂąs, gouverneur de Damas. Cette nomination fut critiquĂ©e, puisqu’elle rompait le principe de transmission pĂšre-fils du pouvoir califal. Al-HĂąkim n’agit pas directement contre la princesse, mais s’en prit aux personnages de son entourage et Ă  son administration[15]. Ainsi, en 1014, al-HĂąkim fit exĂ©cuter son cadi MĂąlik Ibn Sa’üd, qu’il soupçonnait d’ĂȘtre l’alliĂ© de Sitt al-Mulk[11]. Le calife aurait aussi eu peur que sa demi-sƓur Sitt al-Mulk entretienne des relations avec des hommes et aurait fait vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement sa virginitĂ©, selon le chroniqueur HilĂąl al-SĂąbi (rĂ©cit non vĂ©rifiable, mais qui reflĂšte le fait que les princesses fatimides ne devaient pas avoir d’hĂ©ritiers)[4].

Son rîle dans la disparition d’al-Hñkim ?

Dans la nuit du , al-HĂąkim disparut, et beaucoup de sources mĂ©diĂ©vales accusent Sitt al-Mulk d’avoir commanditĂ© son assassinat[4]. Cependant, l’implication de la princesse dans ce complot est aujourd’hui remise en cause par la plupart des historiens (notamment Heinz Halm[4]). HilĂąl al-SĂąbi (mort en 1056) explique que la princesse Ă©tait soupçonnĂ©e d’ĂȘtre enceinte, et qu’elle organisa l’assassinat avec un complice : le chef berbĂšre KutĂąmĂź Ibn DawwĂąs[4]. Elle n’aurait pas voulu que la transmission pĂšre-fils du califat fatimide soit remise en cause par al-HĂąkim[16] (qui avait nommĂ© son cousin comme successeur). Tous les auteurs mĂ©diĂ©vaux postĂ©rieurs reprennent ce rĂ©cit, Ă  l’exception de MaqrĂźzĂź. Or HilĂąl al-SĂąbi est un chroniqueur bagdadien, qui suit la politique anti-fatimide de la cour abbasside (c’est pour cela que MaqrĂźzĂź Ă©carte cette hypothĂšse[17]). Selon Heinz Halm, ce rĂ©cit est donc une fiction, issu de la « yellow press » abbasside du XIe siĂšcle[4]. De plus, aucune des autres sources contemporaines de Sitt al-Mulk (notamment les sources Ă©gyptiennes[18]), n’accuse la princesse dans la disparition du calife (mĂȘme YahyĂą ibn Sa’üd al-AntĂąkĂź, chrĂ©tien persĂ©cutĂ© sous le califat d’al-HĂąkim et qui donc avait des raisons d’accuser les Fatimides, ne soupçonne pas la princesse)[4]. Cependant la question de l’implication de la princesse dans la disparition d’al-HĂąkim reste intrigante et floue, et certains historiens (comme Paula A. Sanders) continuent Ă  supposer que la princesse est responsable du complot[19] : elle aurait ainsi voulu prĂ©server le principe ismñ’ ‘ülĂźen de succession directe du califat, et mettre fin aux troubles causĂ©s par al-HĂąkim dans l’Empire fatimide.

La rĂ©gente de l’Empire fatimide (1021-1023)

La sauvegarde de la lignée dynastique fatimide

Depuis 1013, Sitt al-Mulk avait sous sa protection le fils d’al-HĂąkim (concurrençant ainsi Rukayya, la mĂšre du garçon[20]). De par cette position, la princesse joua un rĂŽle fondamental pendant la pĂ©riode de transition et de vacance du pouvoir, ouverte par la mort d’al-HĂąkim. En effet, Sitt al-Mulk voulait placer AbĂ» ‘l-Hasan ‘AlĂź sur le trĂŽne, c’est-Ă -dire assurer la transmission traditionnelle (pĂšre-fils) du pouvoir du calife, afin de prĂ©server la dynastie. À cette fin, elle fit Ă©liminer dĂšs 1021 ‘Abd al-RahĂźm ibn IlyĂąs, gouverneur de Damas et hĂ©ritier dĂ©signĂ© d’al-HĂąkim, qui constituait un concurrent potentiel[20]. Elle le piĂ©gea en l’encourageant Ă  revenir en Égypte, oĂč il fut arrĂȘtĂ© Ă  son arrivĂ©e, et mourut en prison[14]. HilĂąl al-SĂąbi nous rapporte que Sitt al-Mulk s’assura, dans la semaine qui suivit la mort d’al-HĂąkim, qu’al-ZĂąhir soit couronnĂ© et que les membres de l’administration lui prĂȘtent allĂ©geance[14]. Elle fut aidĂ©e en cela par KhatĂźr al-Mulk, chef de l’administration d’al-HĂąkim. Le couronnement officiel d’al-ZĂąhir n’eut lieu que le [16], mais cet auteur nous montre que la princesse chercha Ă  faire reconnaĂźtre le nouveau calife par toute la cour fatimide. Sitt al-Mulk, que les sources contemporaines surnomment « la princesse-tante » (al-Sayyida al-‘amma)[20], assuma alors la rĂ©gence pour son neveu al-ZĂąhir, ĂągĂ© de dix-sept ans[21]. Elle fit assassiner le meurtrier d’al-HĂąkim (qui Ă©tait trĂšs probablement le vrai responsable[4]), KutĂąmĂź Ibn DawwĂąs, ce qui lui confĂšra respect (mĂȘlĂ© de crainte), obĂ©issance (hayba)[22], et lĂ©gitima son pouvoir. De fait, elle devint ainsi l’une des rares femmes, dans le monde islamique mĂ©diĂ©val, Ă  exercer le pouvoir[23]. Cependant l’essentiel de son action Ă©tait guidĂ©e par la volontĂ© de sĂ©curiser la place d’al-ZĂąhir sur le trĂŽne. C’est dans cette optique que l’on peut expliquer que, selon YahyĂą al-AntĂąkĂź, KhatĂźr al-Mulk lui-mĂȘme fut Ă©liminĂ© en 1022, du fait de sa proximitĂ© avec al-ZĂąhir, qui reprĂ©sentait selon Sitt al-Mulk un danger pour la sĂ©curitĂ© du calife[24].

La remise en marche de l’Empire

Sitt al-Mulk entreprit de rĂ©tablir l’ordre dans les affaires de l’État aprĂšs le rĂšgne chaotique de son demi-frĂšre al-HĂąkim. Bien qu’usant parfois de moyens violents (assassinats de personnages haut placĂ©s, etc.), son action fut guidĂ©e par la volontĂ© de mettre fin au rĂšgne de terreur de son frĂšre : toutes les politiques qu’elle mit en place se dĂ©tachaient clairement des politiques d’al-HĂąkim[25]. Elle restaura les finances de l’État en prenant Ă  contrepied la politique d’al-HĂąkim. En effet, celui-ci avait abusĂ© du systĂšme de l’iqtñ’ en distribuant un grand nombre de concessions fiscales Ă  ses fidĂšles (accompagnĂ©es de biens fonciers). Sitt al-Mulk annula les iqtñ’ ‘ñt (concessions fiscales) et autres faveurs faites par al-HĂąkim, et rĂ©tablit les taxes illĂ©gales, non coraniques (mukĂ»s)[20], qu’il avait supprimĂ©es[25]. AprĂšs le couronnement d’al-ZĂąhir, elle rĂ©tablit des droits et des libertĂ©s qu’al-HĂąkim avait supprimĂ©s : elle permit aux femmes de quitter leur maison et leva l’interdiction d’écouter de la musique ou de boire du vin[25]. Elle mit en place une politique de tolĂ©rance concernant les dhimmis, qui avait Ă©tĂ© dĂ©jĂ  amorcĂ©e Ă  la fin du rĂšgne d’al-HakĂźm (qui les avait d’abord discriminĂ©s) : elle permit Ă  ceux qui s’étaient convertis de force de retourner Ă  leur premiĂšre religion et Ă  ceux qui avaient Ă©migrĂ© de revenir en Égypte[25]. Elle mourut de dysenterie le , Ă  l’ñge de cinquante-deux ans[20].

Une véritable femme de pouvoir

Sitt al-Mulk chercha tout au long de sa rĂ©gence, Ă  prĂ©server le pouvoir du jeune calife al-ZĂąhir contre les vellĂ©itĂ©s de pouvoir des administrateurs qui gagnaient en influence[26]. Cependant, aprĂšs sa mort, le pouvoir politique fut accaparĂ© par l’administration[21]. Si Sitt al-Mulk rĂ©ussit Ă  exercer la rĂ©alitĂ© du pouvoir (Ă  travers sa rĂ©gence) pendant deux annĂ©es aprĂšs la mort d’al-HĂąkim, ce fut en premier lieu du fait du type de politique instaurĂ©e par celui-ci. En effet, son rĂšgne de terreur, tout comme l’élimination des membres de l’élite, laissĂšrent la place Ă  une nouvelle figure politique prĂȘte Ă  prendre le contre-pied d’une politique largement contestĂ©e et dĂ©sireuse de renforcer le pouvoir du califat fatimide[23]. De plus, sa position privilĂ©giĂ©e en tant que femme de la dynastie fatimide lui permit d’acquĂ©rir une influence Ă©conomique et sociale croissante, de se familiariser avec les problĂšmes politiques tout en se dĂ©marquant des actions d’al-HĂąkim, et d’avoir des contacts avec les administrateurs. Cela explique qu’elle ne rencontra pas d’opposition de la part de l’élite dirigeante[27].

Notes et références

Bibliographie

(Halm 2015) - Heinz Halm, «Sitt al-Mulk», EncyclopĂ©die de l’Islam. Brill Online, 2015. ConsultĂ© le : sur < http://referenceworks.brillonline.com/entries/encyclopedie-de-l-islam/sitt-al-mulk-SIM_7076>.

(Lev 1987) - Yaacov Lev, «The Fāáč­imid Princess Sitt al-Mulk», Journal of Semitic Studies, XXXII, 1987, p. 319-328.

(Halm 1999) - Heinz Halm, « Le destin de la princesse Sitt al-Mulk », in Marianne Barrucand (dir.), L’Égypte fatimide, son art et son histoire, Paris, 1999, p. 69-72.

(Sanders 1998) - Paula A. Sanders, « The Fatimid state, 969-1171 », in The Cambridge History of Egypt, volume 1, Islamic Egypt, 640-1517, éd. Carl F. Petry, Cambridge, 1998, p. 151-153 ; 170-171.

(Lev 1991) - Yaacov Lev, State and Society in Fatimid Egypt, E.J. Brill, Leyde, 1991, p. 6-7 ; 22 ; 34-43 ; 65-69 ; 88-89 ; 123-124 ; 216.

Littérature

- Johanna Awad-Geissler, Die Schattenkalifin, Droemer, Munich, 2007.

Références

  1. Halm 2015, paragraphe 1
  2. Halm 1999, p. 69
  3. Lev 1987, p. 320
  4. Halm 1999, p. 71
  5. Lev 1991, p. 22
  6. Lev 1991, p. 41
  7. Halm 2015, paragraphe 2
  8. Halm 1999, p. 70
  9. Lev 1987, p. 321
  10. Lev 1987, p. 322
  11. Halm 2015, paragraphe 3
  12. Lev 1991, p. 67
  13. Lev 1991, p. 69
  14. Lev 1991, p. 35
  15. Lev 1987, p. 323
  16. Lev 1987, p. 325
  17. Lev 1991, p. 7
  18. Lev 1991, p. 34
  19. Sanders 1998, p. 152
  20. Halm 2015, paragraphe 4
  21. Lev 1991, p. 38
  22. Lev 1987, p. 326
  23. Lev 1987, p. 319
  24. Lev 1991, p. 36
  25. Lev 1987, p. 327
  26. Sanders 1998, p. 171
  27. Lev 1987, p. 328
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