Iqtâ
Le système de l'iqtâ, institué dans l’empire musulman à partir du IXe siècle, est une concession[1] du kharâdj (impôt foncier) d’un district, à des officiers du calife, à charge pour eux de payer les soldes de leurs troupes. L'iqtâ porte différents noms en fonction de la région, jagir en Inde, lungguh à Mataram[2].
Notes et références
- Claude Cahen, « L'évolution de l'iqtâͨ du IXe au XIIIe siècle : contribution à une histoire comparée des sociétés médiévales », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations,‎ , pp. 25-52 (lire en ligne [PDF])
- Buresi, Pascal, Bourmaud, Philippe, Ghouirgate, Mehdi et Hitzel, Frédéric, Histoire des pays d'Islam : de la conquête de Constantinople à l'âge des révolutions, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-61842-1 et 2-200-61842-5, OCLC 1039088827, lire en ligne)
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