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Simone Oppliger

Simone Oppliger, née le à Renan (Jura bernois) et morte à Cully (canton de Vaud) le [1], est une photographe indépendante suisse.

Simone Oppliger
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Biographie
Naissance

Renan, Suisse
Décès
(Ă  58 ans)
Cully, Suisse
Nationalité
Activité
Conjoint

Biographie

Simone Oppliger effectue un apprentissage de photographe Ă  Saint-Imier.

Dès 1970, Simone Oppliger publie dans des journaux et magazines suisses et internationaux les photographies réalisées lors de ses voyages en Amérique latine (Pérou, Antilles, Mexique, Cuba, Chili), en Afrique (Sénégal, Guinée-Bissau) et au Vietnam[2].

La publication de son livre Quand nous étions horlogers, en 1980, assied définitivement sa réputation de photographe. Dans cet ouvrage, elle montre, par le texte et par l'image, sa région natale confrontée à la crise horlogère[3].

Simone Oppliger est membre fondatrice de la revue culturelle du Jura bernois et de Bienne Intervalles, dont le numéro 120, marquant les 40 ans de la revue, est précisément consacré à la photographe[4]. Elle est membre de l'association pour la photographie Focale à Nyon.

Elle est l'Ă©pouse de Jacques Pilet.

Ĺ’uvres

Simone Oppliger est l'auteure de nombreux livres dont les principaux sont[2] :

  • Le Jura RĂ©publique, texte de Vincent Philippe, photographies de Simone Oppliger, Lausanne, Éd. 24 Heures, 1978.
  • Quand nous Ă©tions horlogers, Images-portrait de mon pays, Lausanne, Éd. Payot, 1980.
  • Petite suite imĂ©rienne de Pierre Siegenthaler, Retour en images de Simone Oppliger, Bienne, Éd. Intervalles, 1984.
  • L’Amour mortel, Lausanne, Éd. Pierre-Marcel Favre, 1986 (rĂ©Ă©d. par Bernard Campiche Éditeur, Orbe, 2010).
  • Le CĹ“ur et la Terre, Images et rĂ©cits d’enracinement et d’exil, Lausanne, Éd. Le Nouveau Quotidien, Collection du MusĂ©e de l’ElysĂ©e, 1994.
  • L’Exil fĂ©minin pluriel, Genève, Association Genevoise d’Entraide aux RĂ©fugiĂ©s (A.G.E.R.), [s.d.]
  • Bons baisers de la Jonction, textes de Christiane Perregaux, Yvan Leanza et Christine DĂ©traz, Photographies de Simone Oppliger, Genève, Éd. Slatkine, 2010.

Prix et distinctions

Le travail photographique de Simone Oppliger a reçu plusieurs prix et distinctions, dont

  • Bourses fĂ©dĂ©rales en 1973 et 1978.
  • Prix de la Commission de littĂ©rature du canton de Berne 1982 et 1994.
  • Prix des jeunes crĂ©ateurs de la Fondation vaudoise pour la crĂ©ation artistique, 1987[5].

Expositions individuelles

Simone Oppliger a montré ses travaux dans plusieurs expositions individuelles et collectives, dont[6]:

  • 1994, Lausanne, MusĂ©e de l'ElysĂ©e, Simone Oppliger. Le dialogue de la diffĂ©rence.
  • 1997, Genève, MusĂ©e d'ethnographie, Vivre ensemble Ă  la Jonction. Photographies de Simone Oppliger.
  • 2000, Genève, MusĂ©e d'ethnographie, Bons baisers de la Jonction. Photographies de Simone Oppliger.
  • 2012, Saint-Imier, Relais culturel d'ErguĂ«l, par le Centre de Culture et de Loisirs (CCL), le MusĂ©e de Saint-Imier et MĂ©moires d'Ici, « Mes racines me donnent des ailes ». Photographies de Simone Oppliger.

Archives

Le fonds photographique de Simone Oppliger est conservé à Mémoires d’Ici, Centre de recherche et de documentation du Jura bernois, à Saint-Imier.

Notes et références
  1. « Oppliger, Simone », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  2. Edith Bianchi, Michel Contat, Myriam Grobet Mettan et Jacques Pilet, Simone Oppliger photographe, Orbe, Bernard Campiche Éditeur, (ISBN 978-2-88241-282-9)
  3. « Simone Oppliger », sur rts.ch, (consulté le )
  4. « Revue culturelle du Jura bernois et Bienne », sur Intervalles (consulté le )
  5. Fondation vaudoise pour la culture, « Prix des jeunes créateurs 1987 »
  6. « photoCH », sur www.foto-ch.ch (consulté le )

Liens externes
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