Accueil🇫🇷Chercher

Sibassor

Sibassor est une commune du Sénégal localisée dans le département de Kaolack lui-même localisé dans la région de Kaolack.

Sibassor
une illustration sous licence libre serait bienvenue
GĂ©ographie
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Coordonnées
14° 11′ 20″ N, 16° 09′ 44″ O
Carte

GĂ©ographie

Traversée par la route nationale No 1, elle est géographiquement limitée :

  • au Nord par la communautĂ© rurale de Dya ,
  • au Sud par la communautĂ© rurale de Ndiaffate ,
  • Ă  l'Est par la commune de Kaolack ,
  • Ă  l'Ouest par la communautĂ© rurale de Thiomby.

Histoire

Selon les habitants de Sibassor, le nom de ce dernier proviendrait du nom d'un ancien marigot dont l'origine étymologique vient de deux termes sérères :

  • Siib, qui veut dire mettre la sauce (sur le couscous),
  • Soor, qui est le moment pendant lequel on met le riz dans la sauce lors de la prĂ©paration de ce plat.

Cette histoire fait référence à la période des sacrifices faits au niveau du marigot et durant lesquels on immolait un taureau noir et préparait beaucoup de couscous et de riz. D'après les traditions, les personnes désirant disposer d'un gros troupeau devaient forcément abreuver leur bétail au niveau du marigot.

Avec l'installation de l'usine Sonacos en 1914, on assiste à une forte croissance de la population dont la majorité est constituée par les ouvriers en plus des Libano-Syriens qui y étaient installés pour des raisons de la traite arachidière.

Jusqu'en , Sibassor était un village faisant partie de la communauté rurale de Dya. Depuis quelques années, Sibassor connait un développement, tant du point de vue démographique que du point de vue de ses activités économiques. C'est d'ailleurs ce qui a poussé l’État du Sénégal de l'ériger en commune en .

Économie

Agriculture

La place prépondérante du secteur primaire dans la structure économique du Sénégal n'est plus à démontrer. La commune de Sibassor ne déroge pas à cette règle.

En effet, malgré la baisse de la pluviosité, la dégradation des terres, la salinisation et la réduction de la fertilité, l'agriculture demeure le maillon central de l'économie. Elle est de type traditionnel, extensif et pluvial. Actuellement, l'agriculture constitue la locomotive de l'économie locale car elle joue un rôle important dans l'essor des autres secteurs d'activité.

Facteurs de production

Les facteurs de production les plus importants dans la localité sont les suivants :

  • La terre : en raison des pressions dĂ©mographiques et foncières les terres de culture deviennent insuffisantes. Ă€ cela s'ajoute, la dĂ©gradation des sols. CausĂ©e par dĂ©tĂ©rioration avancĂ©e de l'Ă©cosystème et les pratiques culturales inadaptĂ©es.
  • La main d'Ĺ“uvre : elle est essentiellement locale et familiale. NĂ©anmoins des opĂ©rateurs disposant de grandes superficies agricoles font appel Ă  la main d'Ĺ“uvre externe.
  • Le matĂ©riel agricole : le niveau d'Ă©quipement en matĂ©riel agricole est très faible. En plus, le matĂ©riel agricole qui est très vĂ©tuste ne permet pas d'envisager des perspectives prometteuses dans le domaine de la production agricole.
  • Les intrants agricoles : pour la production, les agriculteurs de la commune de Sibassor utilisent les intrants suivants ; les semences, les engrais et les produits phytosanitaires. Ces intrants, qui arrivent souvent en retard, sont insuffisants et ne sont pas distribuĂ©s Ă  temps.
  • L'eau : malgrĂ© le fort potentiel en eau de surface, on assiste Ă  une faible maĂ®trise de cette dernière. Il faut le rappeler, en sus des bas fonds la commune de Sibassor compte seize mares.

Acteurs de l'agriculture

Les partenaires d'appui sont composĂ©s de l'ANCAR[1], de la DRDR[2] et de la DPV[3], ces partenaires assurent un appui technique et le conseil agricole.

Productions agricoles

Les conjonctions pĂ©doclimatiques contraignent les agriculteurs de la commune de Sibassor Ă  pratiquer des cultures Ă  cycle court. Il s'agit principalement de :

  • Le mil : considĂ©rĂ© comme alimentation de base dans la civilisation de la plupart des populations de cette commune, il est la principale culture vivrière.
  • L'arachide : qui occupe la majeure partie des terres cultivables, constitue la principale culture de rente. Ce qui explique l'importance de sa production. Toutefois, cette spĂ©culation traverse une crise conjoncturelle liĂ©e surtout Ă  la commercialisation des rĂ©coltes. En effet, ce secteur est secouĂ© par de nombreuses rĂ©formes depuis plus d'une dĂ©cennie.
  • Les cultures d'appoint (MaĂŻs, NiĂ©bĂ©, Sorgho) : elles servent gĂ©nĂ©ralement Ă  l'auto consommation et sont pratiquĂ©es par une minoritĂ©. Ce qui explique le faible pourcentage des terres emblavĂ©es et part peu Ă©levĂ©e de la production. On note, aussi, que ces spĂ©culations sont souvent dĂ©veloppĂ©es en association. Toutefois, elles permettent de combler le dĂ©ficit vivrier de plusieurs mĂ©nages.

La conservation et la transformation

Avant traitement, la production est généralement stockée à l'air libre dans les champs. Ensuite, celle-ci est transportée au niveau des concessions pour sa conservation. Cependant, cette dernière est réalisée d'une manière traditionnelle, le plus souvent, sans un conditionnement approprié pour lutter contre les déprédateurs et autres destructeurs de récolte. Les raisons en sont principalement la méconnaissance des techniques et des produits de traitement efficaces et l'insuffisance d'unités de stockage adéquates au niveau de la localité qui en compte uniquement quatre.

Concernant la transformation des produits agricoles, elle est l'apanage des femmes leaders accompagnées par le PROMER II et d'autres projets. Les produits transformés sont, entre autres : le mil, le maïs, l'arachide, le bissap, etc. Elle procure aux femmes transformatrices des revenus monétaires ou non appréciables.

Commercialisation

La production agricole ainsi que les produits transformés sont écoulés en grande partie au niveau des marchés limitrophes. Toutefois, le caractère restreint du marché constitue un sujet de préoccupation. C'est ainsi que les bénéficiaires ont sollicité un appui en termes d'accompagnement pour la prospection de nouveaux marchés afin de ne plus soumettre aux prix fixés par le nombre limité de négociants et d'accroître leurs revenus.

Contraintes et solutions de l'agriculture

Force est de constater que les conditions de vie des populations demeurent aujourd'hui hypothéquées par ce type d'agriculture qui ne garantit pas, aux producteurs, des revenus monétaires conséquents. Cette situation préoccupante s'explique surtout par :

  • L'insuffisance et la vĂ©tustĂ© du matĂ©riel agricole qui est très faiblement renouvelĂ© du fait de la faiblesse des revenus et des difficultĂ©s d'accès au crĂ©dit.
  • La baisse de la fertilitĂ© des sols due Ă  la faible utilisation des fertilisants (engrais chimique ou organique) et Ă  la monoculture de l'arachide.
  • L'insuffisance et la mauvaise qualitĂ© des semences liĂ©e Ă  l'absence de point local de production semencière et la chertĂ© des semences certifiĂ©es.
  • La salinisation des terres causĂ©e par l'avancĂ©e de la langue salĂ©e.
  • L'insuffisance de l'Ă©quitĂ© sociale autour de la ressource foncière (dĂ©tention lignagère) avec un système de maĂ®tre de la terre.
  • La dĂ©prĂ©dation des cultures souvent occasionnĂ©e par l'insuffisance des produits phytosanitaires.
  • La difficultĂ© de commercialisation des produits agricoles causĂ©e par une faible maĂ®trise des circuits de commercialisation.
  • La sous valorisation du maraĂ®chage et de la riziculture causĂ©e par la faible maĂ®trise des eaux de surface.

Afin de se conformer à la cible 2 de l'OMD1[4] « réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population qui souffre de la faim », les populations de la commune de Sibassor ont proposé les solutions suivantes :

  • Faciliter le renouvellement du matĂ©riel agricole
  • Promouvoir le fertilisation des sols
  • Introduire et diffuser les semences certifiĂ©es
  • Faciliter l'accès aux intrants de qualitĂ© Ă  temps
  • Lutter contre la salinisation des terres
  • Appliquer la loi sur le domaine National
  • Lutter contre la dĂ©prĂ©dation
  • Faciliter la commercialisation des produits agricoles
  • Faciliter l'accès au crĂ©dit agricole
  • AmĂ©nager les vallĂ©es mortes de la commune.

Élevage

Malgré l'absence de statistiques récentes, force est de constater que le cheptel est actuellement très important dans la commune de Sibassor. Ceci s'explique d'une part par le rôle stratégique que l'élevage joue dans l'économie locale et d'autre part par les importants atouts (disponibilité d'aires de pâturage riche en protéines végétales et de points d'eau naturels) dont regorge cette localité.

Par ailleurs, il faut noter que l'élevage est plus pratique comme un moyen de thésaurisation et de positionnement social d'où son caractère extensif et traditionnel.

Par rapport à la santé animale, les pathologies suivantes sont identifiées dans la commune de Sibassor :

Alimentation et abreuvement du bétail

L'alimentation du cheptel se fait en majorité, au niveau des pâturages qui obéissent aux aléas climatiques. Hormis cela, les résidus de récolte ainsi que le fourrage aérien constituent une base d'alimentation des animaux. Cette situation s'explique par la cherté de l'aliment industriel.

Quant à l'abreuvement du bétail, il s'effectue, selon les saisons, au niveau des deux abreuvoirs ou des différents points d'eau naturels (mares temporaires).

Production animalière

Les sous-produits de l'élevage, actuellement caractérisés par leur sous-valorisation dans la commune de Sibassor, sont riches et variés et concernent :

  • La viande
  • La production laitière
  • Le cuir

Contraintes et solutions de l'Ă©levage

Les contraintes qui gangrènent le développement du secteur sont :

  • L'insuffisance des parcours et zones de pâturage Ă  travers la localitĂ©, consĂ©cutive Ă  la faible application de la loi agro-sylvo-pastoral,
  • La difficultĂ© d'abreuvement du bĂ©tail due Ă  l'insuffisance des abreuvoirs,
  • La difficultĂ© d'accès Ă  des soins vĂ©tĂ©rinaire dĂ©coulant de la chertĂ© des prestations des privĂ©s et de l'absence d'un agent vĂ©tĂ©rinaire dans la commune,
  • La recrudescence des cas de vol de bĂ©tail, favorisĂ©e par la prĂ©dominance du mode d'Ă©levage extensif et une faible implication des services de sĂ©curitĂ©,
  • Les difficultĂ©s d'alimentation du cheptel dont notamment les bovins liĂ©es Ă  la chertĂ© de l'aliment industriel du bĂ©tail.

Au vu des contraintes, il reste évident que la restructuration du secteur constitue une priorité. C'est dans cette logique que les actions suivantes ont été retenues :

  • DĂ©limiter et matĂ©rialiser Ă  l'aide de borne en dur les zones de pâturage et les parcours du bĂ©tail,
  • Augmenter le nombre d'abreuvoirs dans la commune,
  • Faire un plaidoyer pour l'affectation d'un vĂ©tĂ©rinaire dans la commune,
  • ProcĂ©der Ă  l'identification et au marquage du bĂ©tail de la commune,
  • Mettre en place des comitĂ©s de vigilance contre le vol du bĂ©tail,
  • Faciliter l'implantation d'un magasin de vente d'aliment de bĂ©tail.

Agroforesterie

La commune de Sibassor est dépourvue de forêt classée. Toutefois, les populations exploitent de manière abusive les quelques ressources ligneuses ou non ligneuses dont dispose cette localité. Cette situation a accentué le déboisement dans cette collectivité locale surtout la zone côtière.

Signalons que cette exploitation qui porte sur le bois de chauffe, les produits de cueillette procurent à ces acteurs des revenus monétaires importants. Les recettes issues de le vente des produits forestiers sont utilisées pour la satisfaction des besoins de base des ménages comme achat des denrées de première nécessité, l'accès à la santé, la scolarisation des enfants, l'habillement, etc. Ce qui montre bien que l'agroforesterie contribue à lutter directement contre la pauvreté qui sévit dans cette zone.

Outre cela, la faible disponibilité du matériel végétal constitue l'une des contraintes majeures de l'agroforesterie dans la commune de Sibassor. À cela s'ajoutent :

  • La cueillette prĂ©maturĂ©e des fruits
  • La coupe abusive
  • La dĂ©ficience du matĂ©riel vĂ©gĂ©tal
  • Le dĂ©fit d'encadrement
  • La difficultĂ© d'accès au crĂ©dit
  • Le faible des Ă©lus locaux.

Face à ces contraintes, les populations de la commune de Sibassor ont adopté les solutions suivantes permettant de contribuer à l'atteinte de l'OMD No 7 « Assurer un environnement durable » :

  • Élaborer un code de conduite consensuel
  • Mettre en place des comitĂ©s de vigilance
  • Faciliter l'accès au matĂ©riel vĂ©gĂ©tal
  • Accroitre l'encadrement des agro-forestiers de Sibassor
  • Renforcer la capacitĂ© des agro-forestiers de Sibassor
  • Renforcer l'implication des Ă©lus locaux dans les efforts de dĂ©veloppement de l'agroforesterie de la commune de Sibassor

PĂŞche

La commune de Sibassor dispose d'une côtière grâce au bras du fleuve Saloum. Elle garde, à travers la pêche, un secteur d'avenir économiquement viable. Cependant malgré l'engouement suscité autour de cette activité, nous constatons que les acteurs qui pratiquent cette pêche de type artisanal ne sont pas nombreux.

La production est, dans sa majorité, destinée à la consommation. Toutefois, une infime partie est commercialisée sur place ou au niveau du marché de Sibassor.

Quant à la transformation des produits halieutiques, elle est peu développée et rudimentaire. De même, la non électrification de la zone et l'absence d'unité de conservation dans la commune entrainent un sérieux problème de conservation des captures.

Par ailleurs, l'absence d'aire de débarquement dans la commune constitue aussi un sérieux handicap. En effet, cette contrainte pousse la plupart des pêcheurs à débarquer leurs pirogues dans les localités environnantes, ce qui amoindrit considérablement la progression de l'activité et réduit sensiblement les rentrées financières.

L'analyse approfondie de la pĂŞche laisse apparaitre un certain nombre de contraintes Ă  savoir :

  • L'insuffisance d'unitĂ© de transformation
  • L'absence d'unitĂ© de conservation des produits halieutiques
  • La difficultĂ© d'Ă©coulement des produits halieutiques
  • La difficultĂ© d'accès au crĂ©dit
  • La raretĂ© des poissons
  • Le dĂ©ficit organisationnel des acteurs du secteur de la pĂŞche

En égard à cette situation de précarité socio-professionnelle, les populations ont décidé d'entreprendre une série d'actions contribuant à développer la pêche :

  • Favoriser l'installation d'unitĂ© de transformation moderne dans la zone cĂ´tière
  • Installer une unitĂ© de conservation des produits halieutiques dans la zone
  • Appuyer l'Ă©coulement des produits halieutiques
  • Faire un plaidoyer auprès des institutions de micro-finance pour allĂ©ger l'accès au crĂ©dit
  • Faire respecter les pĂ©riodes de repos biologiques
  • Appuyer l'organisation des acteurs de la pĂŞche

Artisanat

Paradoxalement, il s'agit du secteur le moins dynamique dans la commune. La léthargie dans laquelle est plongé ce secteur est essentiellement due aux instruments de travail qui sont rudimentaires et à un manque d'organisation.

Activités artisanales

L'activité artisanale est rythmée par l'existence de plusieurs corps de métiers. Parmi ceux-ci, les plus représentatifs sont :

  • La maçonnerie, la commune de Sibassor compte 43 maçons. Ces derniers, qui Ă©voluent la plupart dans l'informel, Ă©voluent dans le tâcheronnat
  • La forge, cette activitĂ© est très dĂ©veloppĂ©e durant l'hivernage du fait des multiples prestations sur le matĂ©riel agricole (houe, sine, charrue, semoir...) et les moyens de transport. toutefois, elle reste très peu rentable avec des revenus très faibles. La commune de Sibassor compte 13 forges.
  • La couture, avec treize ateliers de couture, cette activitĂ© connait actuellement un regain de dynamisme. Cette situation est la rĂ©sultante du relèvement des revenus allouĂ©s Ă  l'habillement par les mĂ©nages.
  • La boulange, la commune de Sibassor compte 11 boulangeries qui s'activent dans la production et la vente des pains "tapa lapa".
  • La menuiserie mĂ©tallique, le dĂ©veloppement de cette activitĂ© est accĂ©lĂ©rĂ© par la floraison des constructions et les fortes commandes de meubles en fer forgĂ©. Toutefois, il est Ă  dĂ©plorer le fait que ces ateliers ne dĂ©veloppent pas des activitĂ©s de marketing et ne respectent pas les normes sĂ©curitaires.
  • L'Ă©bĂ©nisterie, la menuiserie est pratiquĂ©e dans les neuf ateliers de la commune. Les services offerts se rĂ©duisent Ă  la prĂ©paration des mobiliers, la confection d'armoires, de lits, de portes, de fenĂŞtres, de salons...
  • La coiffure, actuellement vingt-et-une femmes s'activent dans le domaine de la coiffure Ă  Sibassor. Cette activitĂ© contribue Ă  l'insertion des jeunes filles dĂ©scolarisĂ©es et leur procure des revenus substantiels leur permettant de subvenir Ă  quelques-uns de leurs besoins.

L'analyse des résultats du diagnostic participatif révèle l'existence d'autres activités artisanales telles que, la peinture, la photographie, la plomberie, etc. Toutefois, il faut signaler que ces activités n'ont pas une incidence significative sur l'économie locale.

Contraintes et solutions de l'artisanat

L'analyse des résultats du diagnostic participatif révèle que le secteur artisanal est marginalisé. En effet, il ne bénéficie d'aucun appui, surtout en ce qui concerne l'organisation des acteurs. C'est ainsi, que la performance des artisans est affaiblie par les contraintes suivantes qui annihilent toutes les chances d'atteinte des cibles 1A et 1B de l'OMD No 1. Il s'agit principalement de :

  • L'insuffisance de formation professionnelle des artisans
  • Le sous Ă©quipement notoire des artisans qui, pour la plupart ne disposent que de petit matĂ©riel
  • Le manque d'organisation du secteur liĂ© Ă  l'absence d'un cadre organisationnel communal
  • La faible implication des Ă©lus locaux peu outillĂ©s en matière de promotion et d'intĂ©gration des activitĂ©s Ă©conomiques
  • La chertĂ© des matières premières qui transitent entre de nombreux intermĂ©diaires commerciaux du fait de l'inexistence de point de vente local
  • La difficultĂ© d'Ă©coulement des produits artisanaux

Face à cette situation préoccupante, les artisans de la commune de Sibassor ont décidé de :

  • CrĂ©er un centre de formation professionnelle Ă  Sibassor
  • Faciliter l'Ă©quipement des artisans par leur mise en relation avec les institutions de micro-finance
  • S'organiser et s'affilier Ă  la chambre des mĂ©tiers de Kaolack
  • Mieux impliquer les Ă©lus dans le dĂ©veloppement de l'artisanat
  • Promouvoir la mise en place d'une centrale d'achat
  • Renforcer leur capacitĂ©.

Notes et références

Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.