Seyhan (fleuve)
Le Seyhan (en turc Seyhan Nehri ou Seyhan Çay, « rivière de Seyhan »), appelé Sarus dans l'Antiquité (du grec ancien Σάρος / Sáros), est un fleuve turc qui prend sa source dans les monts Taurus et se jette dans la Méditerranée peu après avoir traversé la ville d'Adana.
Seyhan | |
Lac du barrage de Çatalan. | |
Cours du Seyhan en aval du confluent des rivières Zamantı Irmağı et Göksu. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 560 km |
Bassin | 20 600 km2 |
Cours | |
Source principale | district de Pınarbaşı |
Source secondaire | district de Pınarbaşı |
Confluence des sources | district de Kozan |
· Localisation | Gökgöz |
· Coordonnées | 37° 36′ 21″ N, 35° 35′ 08″ E |
Embouchure | Mer Méditerranée |
· Coordonnées | 36° 43′ 35″ N, 34° 54′ 33″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Turquie |
Régions traversées | Kayseri, Adana |
Principales localités | Feke, Adana |
Géographie
Le cours supérieur du Seyhan est formé de deux branches, la plus orientale est appelée Göksu, considérée comme la branche principale, l'occidentale est appelée Zamantı Irmağı, les deux confluent dans le district de Kozan. Le fleuve est barré par les barrages de Yedigöze, de Çatalan et de Seyhan, juste en amont d'Adana.
Le cours inférieur du fleuve a grandement varié, ayant notamment partagé au cours de l'histoire une même embouchure (à présent distante de 60 km) avec le Ceyhan, dont il était alors considéré comme l'un des affluents[1].
Le nom du Seyhan, en relation avec celui du Ceyhan, a été rapproché de celui du Sihoun, en relation avec celui de Jihoun, noms respectivement donnés par les géographes arabes du Moyen Âge au Syr-Daria et à l'Amou-Daria, faisant ainsi un lien entre la Cilicie et la Sogdiane[1].
Articles connexes
Notes et références
- Victor Langlois, Voyage dans la Cilicie et dans les montagnes du Taurus : exécuté pendant les années 1851-1853, « Cilicie orientale », éditions B. Duprat, 1861 (lire en ligne), p. 464-465.