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Serge Kampf

Serge Kampf, né le [1] à Grenoble et mort le à La Tronche[2], est un homme d'affaires français d'origine suisse[3], créateur et président de l'Entreprise de Services du Numérique (ESN anciennement SSII) française Capgemini.

Serge Kampf
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  81 ans)
La Tronche (Isère, France)
Nom de naissance
Serge Paul Jean Kampf
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Carrière

Après le baccalauréat, Serge Kampf s'inscrit à la Faculté des Sciences de Grenoble. Il joue alors beaucoup au bridge. Sa première idée était de devenir ingénieur, mais il ne poursuit pas dans cette voie. Il passe un concours administratif et devient inspecteur à la Direction générale des télécommunications. Il s'intéresse alors au droit et aux relations internationales. Il obtient une Licence en sciences économiques, mais est recalé à l'ENA.

En 1960, Serge Kampf entame sa carrière chez Bull, société française spécialisée dans l'informatique professionnelle, qu'il quitte en 1967. La même année, il crée avec trois ex-collègues la société Sogeti, à Grenoble[4]. Il choisit comme logo l'As de pique, la couleur la plus forte du bridge[5]. En 1973, il fait sa première grande acquisition, la société CAP. En 1974, il acquiert GEMINI Computer Systems, et la société s'appelle Cap Gemini Sogeti.

Sous sa présidence, le groupe s'internationalise et se développe au gré de plusieurs acquisitions, pour devenir Capgemini, une multinationale cotée au CAC 40. En 1994, il en détient 4,6 %[6]. Il a été PDG de la création jusqu'au , puis Président lors du passage de la société en société anonyme à directoire jusqu'au , date à laquelle Cap Gemini est redevenue une société anonyme à conseil d'administration. Le , il retrouve la fonction de président dans le cadre de la dissociation des fonctions de président et directeur général afin d'être en conformité avec les lois dites NRE.

En 2011, il se retrouve au cœur d'une polémique, lorsque le magazine Bilan l'avait inclus par erreur dans une liste des personnalités françaises fortunées nouvellement établies en Suisse[7].

Il quitte son poste en 2012 avant la fin de son mandat à l'âge de 77 ans, Paul Hermelin prend sa succession le [8].

Mécène

Il est également un grand connaisseur et mécène du rugby à XV et il est membre de l'Académie des sports. Sogeti et Capgemini, ses sociétés, sont respectivement les partenaires principaux du FC Grenoble et du Biarritz Olympique. D'ailleurs une tribune du Parc des sports d'Aguiléra à Biarritz porte le nom de Serge Kampf.

Il soutient aussi durant de nombreuses années les Barbarians français, club sur invitation. Il est président d'honneur des Barbarians.

Serge Kampf a permis en 2011 par le biais d'une contribution de 500 000 â‚¬[9] de sauver le club du CSBJ (Bourgoin). Le club, en graves difficultĂ©s tant financières que sportives, pourra se prĂ©senter sereinement en Pro D2 pour la saison 2011-2012. Il aurait aussi Ă©tĂ© contactĂ© par le Stade français pour les sauver de la crise financière qui pourrait emmener l'Ă©quipe parisienne en Pro D2 Ă  cause de l'escroquerie d'une fondation canadienne qui devait sauver le club de la faillite.

La salle de conférence du Grenoble-Institut des neurosciences porte son nom en hommage à sa donation privée lors de la construction de cet édifice en 2006.

RĂ©compenses

Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Commandeur de la LĂ©gion d'honneur (JO du ).

Serge Kampf a été capé par le FC Grenoble Rugby[10].

Biographie

  • Tristan Gaston-Breton, Serge Kampf le plus secret des grands patrons français, Tallandier, (ISBN 979-10-210-0839-7 et 979-10-210-0861-8)

Notes et références

Liens externes

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