Seraphim Rose
Seraphim Rose est né le à San Diego en Californie et mort le en Californie. C'est un vulgarisateur et un diffuseur de la foi orthodoxe aux États-Unis ; il fait aussi partie de la contre culture américaine des années 1960[1]
Naissance | San Diego |
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Décès |
(Ă 48 ans) San Francisco |
SĂ©pulture |
Saint Herman of Alaska Brotherhood (en) |
Nom de naissance |
SĂ©raphim Rose |
Nationalité |
Américaine |
Formation |
Pomona College Université de Californie à Berkeley California Institute of Integral Studies (en) San Diego High School (en) |
Activité |
Moine, ermite |
Père |
Frank Rose |
Mère |
Esthel Rose |
A travaillé pour |
Russian Orthodox Church in the USA (en) |
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Religion |
Christianisme orthodoxe |
Date de baptĂŞme |
1962 |
Vénéré par |
Église orthodoxe russe |
Genèse, création, Premier Homme, 2016 [à titre posthume] |
Sa jeunesse
Fils de Frank et Esthel Rose, il est élevé dans le méthodisme. Comme beaucoup de jeunes hommes de son temps, il est attiré par les sagesses orientales telles le bouddhisme avant de se convertir au christianisme orthodoxe[1].
C'est son dégoût des mouvements charismatique pentecôtiste et méthodiste qui le conduit à se convertir à l'orthodoxie russe. Il n'hésite pas à considérer ces mouvements comme diaboliques, ce qui heurte bon nombre de ses contemporains[2].
L'influence russe
L’empreinte russe est ancienne sur la Californie qui a failli de peu, comme l'Alaska, à devenir une terre russe et fut cédé en 1840 pour la Californie et en 1867 pour l'Alaska aux États-Unis[3]. Cette influence russe se ressent dans les campagnes dans la tradition de construire des maisons à pan de bois[4].
La Russie est pour la contre-culture américaine[5] est un pays qui attire ce qui critique la société de consommation [6], cherchant une égalité socialisante, ils ont rencontré le christianisme orthodoxe. Seraphim Rose menait une vie d'ermite dans la pure tradition palmiste. Cette spiritualité est d'origine grecque et insiste sur les funérailles collective[7].
Sa spiritualité
Il est très influencé par la spiritualité de saint Jean de Shanghai dont il consacre un livre en 1994[8], ce qui n'est pas sans rapporter avec sa Californie natale car cela concerne les missions orthodoxe du XIXe siècle[9].
Il a vécu en ermite dans le fin fond des bois en véritable starertz[10]
Bibliographie
- Seraphim Rose, The Northern Thebaïd, Edition Platina, 1995,296 pErmitage de saint Séraphin rose dédié à saint Germain d'Alaska
- Seraphim Rose, Acathiste au bien-aimé de Dieu thaumaturge et saint de notre temps, le bienheureux… archevêque Jean de Changaï, de Bruxelles et de San Francisco, édition Lavardac 1994,88p
- Seraphim Rose, Étude orthodoxe à propos de la réincarnation, Edition Lavzardac,1990,63 p
- Seraphim Rose, Création du premier Homme , édition des syrtes ,2016,250 p
Note et référence
- « Seraphim Rose — OrthodoxWiki », sur fr.orthodoxwiki.org (consulté le ).
- Gabriel Tchonang, « L’esprit saint dans l’orthodoxie et le pentecôtisme : étude comparative », Revue des sciences religieuses, nos 82/3,‎ , p. 401–418 (ISSN 0035-2217, DOI 10.4000/rsr.435, lire en ligne, consulté le ).
- Émile Levasseur, L'agriculture aux États-Unis, Paris, Berger-Levrault, , 508 p. (lire en ligne), p. 243
- Derwent Whittlesey, « La Californie. Une région originale des États-Unis », Revue de géographie alpine,‎ , p. 563-572 (lire en ligne)
- Pierre-Yves PÉTILLON, « Beat Génération », Encyclopedie Universalis,‎ , p. 5 (lire en ligne)
- Hugo Daniel, « Beat Generation : New York, San Francisco, Paris », Critique d’art. Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain,‎ (ISSN 1246-8258, lire en ligne, consulté le )
- Katerina Seraïdari, « Mourir et renaître en Grèce : quand les femmes cuisinent les Kolliva », sur Open Edition, (consulté le )
- collectif, « Saint Jean Maximovitch », sur Nominis (consulté le )
- « Publications & Journals », sur www.orthodox.cn (consulté le )
- (en) Hieromonk Damascene, Seraphim%20Rose:%20His%20Life%20and%20Works,%20chapitre%2099,%20"Hope". « Fr. Seraphim Rose: His Life and Works, », sur http://orthodoxinfo.com/ecumenism/fsr_99.aspx, (consulté le )