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Sem Hartz

Samuel Louis (Sem) Hartz, né le à Leyde, et mort le à Haarlem, est un graphiste, graveur et un typographe néerlandais.

Sem Hartz
Naissance
Décès
(Ă  83 ans)
Haarlem
Période d'activité
Nationalité
Activités
Maître

Biographie

Timbres 1936, dessinés par Hartz.
Timbres 1943, conçus par Hartz.

Sem Hartz naît le [1] à Leyde[2]. Il grandit dans un milieu juif réformé; son père est le portraitiste Louis Jacob Hartz.

Il fréquente l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam et est actif à Velsen, Amsterdam et Haarlem[3].

Employé par Johan Enschedé & Zonen (1934-77), il se spécialisé dans les timbres-poste, les billets de banque et les portraits[4].

À partir de 1936, il travaillé presque toute sa vie avec Joh. Enschedé. Il conçoit et grave des timbres et des billets de banque, entre autres, pour cette société graphique de Haarlem.

Pendant l'occupation nazie il se cache car il est juif[4]. Il en profite pour découper des poinçons pour une police de caractères, l'Emergo[5], qui sera plus tard produite par Enschedé.

Il est un ami et collègue de Jan van Krimpen, qui travaille également chez Enschede.

Pour la firme anglaise Linotype, il est auteur de la nouvelle série de timbres hollandais à l'effigie de la reine Juliana[6]. Il a aussi sa propre presse, les Tuinwijkpers, sur laquelle il produit des imprimés bibliophiles comme passe-temps. La lettre maison de cette presse est la police Emergo conçue par Hartz pendant la période d'occupation. De 1964 à 1972, Hartz travaille avec un autre imprimeur, Cees van Dijk. Van Dijk fait la majeure partie de l'impression, et en conséquence Hartz est très désabusé, quand Van Dijk commence avec les Carlinapers pour lui-même. Le fait que M. Hartz ne maîtrise pas tous les aspects de la profession d'imprimeur est illustré par le conflit qu'il a avec Anthony Baker, un éditeur anglais d'imprimés bibliophiles de The Gruffyground Press. Le projet de publication de "Le Phénix et la Tortue", un sonnet de Shakespeare imprimé dans Civilité et relié par les employés de Joh. Enschedé et Fils, est finalement un échec.

Il meurt le Ă  Haarlem[1].

Une partie importante des archives personnelles de Hartz est envoyée à la bibliothèque de l'Université d'Amsterdam après sa mort. Au cours de sa vie, Hartz avait déjà vendu une partie de ses archives, y compris des lettres et des dessins, au Musée Meermanno à La Haye. Les Tuinwijkpers, que Hartz avait l'habitude d'imprimer à la bibliothèque publique de Heemstede après sa retraite en 1972, ont également été transférés au musée après sa mort.

Publications

Postzegels 1939
  • The Elseviers and their contemporaries: an illustrated commentary (1955)
  • Essays, comp. by Mathieu Lommen (1992)

Notes et références

  1. (en) « Sem Hartz », Quaerendo, Theatrum Orbis Terrarum Limited, vol. 26,‎ , p. 165 et 241 (lire en ligne)
  2. (en) Mark F. Severin et Anthony Reid, Engraved bookplates : European ex libris 1950-70, Private Libraries Association, , 176 p. (lire en ligne), p. 163
  3. (en) Publish and be Free : A catalogue of clandestine books printed in The Netherlands 1940–1945 in the British Library, Springer Science & Business Media, , 296 p. (ISBN 978-94-010-1695-7, lire en ligne), p. 81
  4. (en) « Hartz, Sem L. », dans The Oxford Companion to the Book, Oxford University Press, (ISBN 9780199570140, lire en ligne)
  5. ilibrariana (18 april 2016) SAMUEL LOUIS (SEM) HARTZ (1912-1995): letter- en postzegelontwerper en grafisch vormgever
  6. Paris-Match, 1969, présentation en ligne

Annexes

Bibliographie

  • (en) Jan Middendorp, Dutch Type, 010 Publishers, , 320 p. (lire en ligne), p. 95
  • Chr. de Moor [et al.], S.L. Hartz in de grafische wereld (1969).
  • Mathieu Lommen, Letterontwerpers: gesprekken met Dick Dooijes, Sem Hartz, Chris Brand, Bram de Does, Gerard Unger (1987)
  • Jan Middendorp, Dutch type (2004).
  • Mathieu Lommen, 'Sem Hartz and the making of Linotype Juliana', in: Quærendo: a quarterly journal from the Low Countries devoted to manuscripts and printed books 36 (2006), afl. 3, pag. 187-198.
  • Mathieu Lommen, 'Hartz, Samuel Louis (Sem)', in: Joden in Nederland in de twintigste eeuw: een biografisch woordenboek (2007).
  • 'Shakespeare and CiviltĂ©, correspondence between Anthony Baker & Sem Hartz. Edited by Hans van Eijk', The Bonnefant Press, Banholt, (2015)
  • (en) Jan Middendorp, « Sem Hartz, professional gentleman », dans Dutch Type, 010 Publishers, , 320 p. (ISBN 9789064504600, lire en ligne), p. 95-98

Liens externes

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