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Saudi Binladin Group

Le Saudi Binladin Group (ou Benladin Group, ou Groupe Binladen), abrégé en SBG est l'un des groupes de construction du royaume d'Arabie saoudite, dont le siège est à Djeddah[1]. Il a participé à la construction de 25 aéroports aussi bien au Moyen-Orient que dans le reste du monde[2].

Bureaux du groupe Ă  DubaĂŻ.

Histoire

Extension et rénovation des lieux saints de l'Islam

En 1926, le royaume fut fondé par le roi Abdelaziz al Saoud. En 1931, Mohammed bin Awad bin Laden (1908 – ), le père d’Oussama ben Laden, établit sa société de construction. En 1950, la société fut désignée pour l'extension de la Mosquée à Médine. Le successeur du roi, Saoud ben Abdelaziz étant satisfait, Saudi Binladen Group entreprit alors l'extension de la Sainte Mosquée de la Kaaba à La Mecque en 1955. Les travaux furent terminés 20 ans après, sous le règne de Khaled ben Abdelaziz. En 1964 Mohammed Ben Laden fut désigné pour refaire le revêtement du Dôme du Rocher de Jérusalem. SBG est donc intervenu sur les trois lieux saints de l'islam[3].

Par la suite le groupe a construit la plupart des autoroutes du pays et participe ou a participé à des projets majeurs comme la construction des résidences et du centre commercial de KAUST à Thuwal (en), Princess Nourah University à Riyad, différents projets à La Mecque, la ligne à grande vitesse Haramain.

Années 2010

Parmi les projets phares du groupe de BTP, l'extension de la mosquĂ©e Masjid al-Haram de La Mecque compte parmi les plus prestigieux. L'objet des travaux porte sur un agrandissement de 400 000 m2 de la mosquĂ©e, pour lui permettre d'accueillir jusqu'Ă  2,2 millions de fidèles[4]. Les constructions de la tour de l'Horloge Ă  la Mecque, achevĂ©e en 2012, et celle de la Kingdom Tower Ă  Jeddah, prĂ©vue pour 2018, lui sont Ă©galement revenues[5].

Le , la chute d'une grue de chantier sur la mosquĂ©e Masjid al-Haram de La Mecque fait 107 morts parmi les fidèles[6]. Cet accident entraĂ®ne pour le groupe Binladen une interdiction de soumissionner aux marchĂ©s publics en Arabie saoudite, selon une demande expresse du roi saoudien Salmane ben Abdelaziz Al Saoud après qu'une commission d'enquĂŞte a conclu que la grue Ă©tait tombĂ©e du fait de la mĂ©connaissance des recommandations du fabricant par l'entreprise, qui poursuivait son travail malgrĂ© de très mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques ; les dirigeants et membres du conseil d'administration de SBG ont Ă©galement l'interdiction de quitter le territoire saoudien[4]. Les spĂ©cialistes du secteur du BTP indiquent qu'une telle dĂ©cision est un choc, « comme si l’AmĂ©rique dĂ©mantelait General Motors » ; mais Ă  ce jour, on ne sait dire l'Ă©tendue des sanctions Ă  l'encontre de SBG, ni la durĂ©e de sa mise Ă  l'Ă©cart de la commande publique saoudienne[5].

Le groupe licencie 77 000 travailleurs en , dont certains n'avaient plus été payés depuis des mois[7].

Diversification

En 1975, SBG a crĂ©Ă© BTC Baud Telecom Company, une entreprise de tĂ©lĂ©communications plus connue sous le nom de « BTC networks Â» et est prĂ©sente aujourd'hui dans tout le Moyen-Orient[8].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

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