Sardaigne en liberté
Sardaigne en liberté est un voyagiste franco-italien, spécialiste du voyage d'aventure, de la randonnée pédestre en Sardaigne, de la Transhumance en Sardaigne et du tourisme durable, appelé aussi tourisme équitable.
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Histoire
"Sardaigne en liberté", fondée en 2017 par un ex-cadre, qui avait des attaches familiales en Sardaigne et souhaitait développer le tourisme durable dans cette région, s'est spécialisée dans les séjours de randonnée pédestre permettant de vivre avec des berger la Transhumance en Sardaigne ou dans les promenades en mer au départ de Tortoli, dans la Province de Nuoro.
L'agence a souhaité œuvrer à la renaissance touristique des régions concernées par l'activité pastorale. À sa demande l'Association italienne du tourisme responsable[1] - [2], fondée en 1998 pour œuvrer dans le tourisme durable, s’est impliquée dans la valorisation de l'âne sarde comme figure de la randonnée en Sardaigne, à travers les chemins de transhumance, en espérant sa reconnaissance par l'UNESCO, prévue pour l'année 2020.
"Sardaigne en liberté" a lancé le concept des trekking dans la montagne sarde avec des âne sardes[3] - [4] - [5]. Les randonneurs y accompagnent aussi moutons et chèvres, le long des anciens itinéraires de transhumance[6], pour se rendre dans des refuges et bergeries, où l'on déguste les spécialités comme les fromages Pecorino sardo et les Culurgiones, avec des bergers et guides[6] - [5] qui leur font connaître les anciennes pratiques pastorales[6]. Les circuits et leurs activités sont conçus en collaboration avec les anthropologues Sebastiano Mannia, auteur d’une thèse sur la transhumance en Sardaigne[7] et Bachisio Bandinu (it).
L'association, avec la plateforme coopérative de voyage Les oiseaux de passage, fut l'un des acteurs de la conférence "European Tourism Convention" d'octobre 2020, en grande partie consacrée au tourisme durable[8] avec la députée européenne française Karima Delli, présidente de la commission tourisme et transport de l'UE[8]. La Commission européenne[8] souhaitait par cette conférence trouver des solutions à la crise du Covid[8], pour anticiper une reprise difficile du secteur tourisme[8], grâce à des recommandations mettant en lumière le tourisme durable[8].
Le but est alors de « valoriser des destinations et des entreprises » afin de promouvoir les pratiques d'un tourisme « respectueux de l’environnement et socialement responsable »[8]. L'"European Tourism Convention" d'octobre 2020 a réuni une dizaine d'autres voyagistes[9] désireux de donner ses chances au concept de "séjour Slow tourisme", déclinaison au tourisme du concept de "Slow Food", avec l'Agence française de la biodiversité[8] et décrire des expériences pilote dans un ouvrage[8].
Un mois et demi plus tard, ces voyagistes sont une vingtaine, proposant un "Manifeste européen pour un tourisme durable"[10] présenté à la commission tourisme et transport du parlement européen[10] avec le soutien du journal L'Echo Touristique[10]. Une quinzaine de députés représentant « plusieurs États membres et un large éventail politique » les auditionnent[10] et ils proposent des amendements au rapport sur le tourisme durable de la députée portugaise Cláudia Monteiro de Aguiar[11] - [10]. Un premier rendez-vous du réseau européen a lieu à Faro au Portugal pendant la présidence Portugaise de l'Union Européenne.
Une seconde rencontre européenne a eu lieu en Sardaigne à Lanusei[12] - [5], l'agence ayant été chargée par la ville de d'organiser le "Festival du tourisme responsable Itaca[13], du 24 septembre au 3 octobre 2021[12].
L'agence a créé avec des partenaires européens - dont l'ATES, un voyagiste portugais et le festival relais des voyageurs en Belgique - un projet de festival du tourisme responsable dans différents pays européens.
Depuis 2020, l'agence cherche à développer l'idée de mobilité douce à travers un projet de Vélo-rail avec d'autres partenaires dans la région Ogliastra[14].
Notes et références
- Site officiel de l'Association italienne du tourisme responsable
- "Un autre tourisme est-il possible ?: Éthique, acteurs, concepts, contraintes, bonnes pratiques, ressources" par Marie-Andrée Delisle et Louis Jolin, en 2008 aux Presses de l'Université du Québec (PUQ)
- "Voyage dans la vie des bergers sardes", vidéo sur le site du quotidien La Nuova Sardegna le 6 novembre 2019
- "Monter à dos d'âne sur la route de la transhumance", article dans le quotidien La Nuova Sardegna du 5 octobre 2019
- " En Sardaigne, un tourisme soucieux de partage" par Paula Boyer, envoyée spéciale, dans La Croix du 6 janvier 2022
- "La Transhumance avec des ânes, un pari pour le tourisme", par Lamberto Cuguda, dans le quotidien La Nuova Sardegna du 5 octobre 2019
- "La vierge sans âge : et autres études anthropologiques" par Salvatore D'Onofrio, aux Editions Mimesis
- "Pistes et propositions pour un tourisme durable et solidaire en Europe" par Prosper Wanner, le 26 octobre 2020, surVoyageons Autrement
- Les oiseaux de passage (France), Sardaigne en Liberté (Italie), Centro Español de Turismo Responsable (Espagne), Anderswo (Allemagne), For Family Reisen (Allemagne), Women Fair Travel (Allemagne), ReNatour (Allemagne), Familien Reiseblog „Planet Hibbel“ (Allemagne), Ekitour (France), Chemin solidaires (France), Babel voyage (France), Positive Puglia – Sustainable Travel (Italie)
- Tribune : manifeste européen pour un tourisme durable", article dans le journal L'Echo Touristique du 27 novembre 2020
- "Establishing an EU Strategy for Sustainable Tourism" rapport sur le tourisme durable de Cláudia Monteiro de Aguiar, 6 mars 2020
- Article le Festival Itaca en Sardaigne dans "L'Humanité-Dimanche"
- "IT.A.CA, Festival du tourisme responsable en Sardaigne" par JĂ©rome Bourgine, le 21 septembre 2021
- "In bici su rotaie, è il nuovo turismo", article de Lamberto Cugudda sur le quotidien La Nuova Sardegna du 14 Janvier 2020