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Sapeurs de la Garde impériale

Les sapeurs de la Garde impériale constituent une unité du génie intégrée à la Garde impériale.

Sapeurs de la Garde impériale
Image illustrative de l’article Sapeurs de la Garde impériale
Sapeurs du génie de la Garde impériale, 1810. Illustration d'Alfred de Marbot.

Création
Dissolution 1815
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Branche Grande Armée
Type Compagnie (1810-1813 et 1815)
Bataillon (1814)
Fait partie de Garde impériale
Guerres Guerres napoléoniennes

Organisation

Le [1], un décret annonce officiellement la création des sapeurs de la Garde impériale : « il sera créé avant le 1er janvier 1811 une compagnie de sapeurs qui fera partie de la Garde Impériale et sera sous les ordres du commandant du Génie. Cette compagnie sera chargée du service des pompes dans les palais impériaux[2]. »

À sa création, l'unité se compose de 139 hommes : 3 officiers, 15 sous-officiers et caporaux, 2 tambours et 104 sapeurs. 6 ouvriers et 10 conducteurs sont chargés du service des 8 pompes à eau placées à la suite du corps[2]. Par la suite, l'effectif augmente à presque 400 sapeurs en 1813, puis à environ 600 hommes en 1814 sous la forme d'un bataillon. En 1815, pendant les Cent-Jours, seule une compagnie de 200 sapeurs est recomposée au sein de la Garde impériale[3]. Le rôle civil des sapeurs de la Garde se limite au service des pompes à eau pour la sécurité incendie des palais impériaux[4]. En campagne, le corps remplit les missions réservées au génie.

Campagnes

En 1812, l'effectif est porté à 200 hommes[5]. Lors de la campagne de Russie, la compagnie du génie de la Garde est attachée à la division d'infanterie de la Vieille Garde et fait campagne à sa suite. En 1813 lui est adjoint la compagnie des sapeurs de la Jeune Garde nouvellement créé, portant l'effectif à 376 officiers, sous-officiers et sapeurs. En 1814, la compagnie des sapeurs de la Garde devient un bataillon à quatre compagnies, dont la 1re seule est de Vieille Garde, pour un effectif total de 615 hommes[2]. Dissous par la Première Restauration, le corps des sapeurs de la Garde est réorganisé par Napoléon en 1815 en une compagnie d'environ 200 hommes qui participe à la campagne de Belgique.

Uniformes

Tambour, officier et soldat des sapeurs de la Garde impériale, par Maurice Orange.

Le casque « Ă  la romaine Â» en fer poli de la troupe est surmontĂ© d'un cimier Ă  chenille noire. Sur le cĂ´tĂ© Ă©merge un plumet Ă©carlate, placĂ© dans le porte-plumet. Le devant du casque est frappĂ© d'un aigle couronnĂ© en cuivre, l'ensemble de la coiffe Ă©tant maintenu grâce aux jugulaires Ă  Ă©cailles[6].

L'habit est en drap bleu de roi à revers noirs, ces derniers étant garnis de boutons jaunes. Les collet, parements sont de la même couleur que les revers ; les retroussis écarlates sont ornés d'une grenade dorée. Les épaulettes sont à franges et tournantes écarlates. « Bien sûr, note le commandant Bucquoy, les boutonnières des revers des sapeurs ne comportent pas de galon d'or comme en est doté l'uniforme de notre tambour-maître. ». Le reste de la tenue - veste et culotte -, est bleu de roi, comme l'habit. Selon la saison, les guêtres sont en toile noire ou blanche[6].

En endossant la tenue dite « de corvĂ©e d'ouvrages Â», portĂ©e lors des travaux de sape, le sapeur passe par-dessus l'uniforme une cuirasse en fer et substitue Ă  son casque poli un casque « qui ressemblait fort Ă  un morion »[6].

Articles connexes

Notes et références

Notes

    Références

    1. Émile Marco de (1796-1887) Auteur du texte Saint-Hilaire, Histoire anecdotique, politique et militaire de la Garde impériale / par Émile Marco de Saint-Hilaire ; illustrée par H. Bellangé, E. Lamy, de Moraine, Ch. Vernier..., , 829 p. (lire en ligne), p. 321
    2. Rousselot 1982, planche n°103.
    3. Pigeard 2005, p. 188
    4. Saint-Hilaire 1847, p. 320
    5. Saint-Hilaire 1847, p. 422
    6. Bucquoy 1977, p. 101.

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Alain Pigeard, La Garde impĂ©riale : 1804-1815, Tallandier, coll. « Bibliothèque napolĂ©onienne », , 637 p. (ISBN 978-2-84734-177-5). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Émile Marco de Saint-Hilaire, Histoire anecdotique, politique et militaire de la Garde impĂ©riale, E. Penaud, , 712 p. (OCLC 7044648, BNF 31281692) lire en ligne sur Gallica.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Eugène-Louis Bucquoy, « Le GĂ©nie de la Garde », dans La Garde impĂ©riale : troupes Ă  pied, Jacques Grancher, coll. « Les uniformes du Premier Empire », , 127 p.. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Lucien Rousselot, Garde impĂ©riale, Sapeurs du gĂ©nie 1811-1815 : Planche 103, Paris, P. Spadem, coll. « L'ArmĂ©e Française, ses uniformes, son armement, son Ă©quipement », . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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