Santé mentale au travail
LâOrganisation Mondiale de la SantĂ© (OMS) dĂ©finit la santĂ© comme Ă©tant « un Ă©tat de complet bien-ĂȘtre physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou dâinfirmitĂ© »[1]. Ainsi, la santĂ© mentale est une composante trĂšs importante de la santĂ© gĂ©nĂ©rale. Elle est dĂ©finie par lâOMS comme Ă©tant âun Ă©tat de bien-ĂȘtre qui permet Ă chacun de rĂ©aliser son potentiel, de faire face aux difficultĂ©s normales de la vie, de travailler avec succĂšs et de maniĂšre productive et d'ĂȘtre en mesure d'apporter une contribution Ă la communautĂ©â[2].
LâapprĂ©hension de la santĂ© mentale a Ă©voluĂ© Ă mesure que la sociĂ©tĂ© a reconnu son existence. En effet, au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, la prise en compte par le droit français de la santĂ© mentale Ă©tait apprĂ©hendĂ©e sous lâangle de la folie et la santĂ© mentale du salariĂ© Ă©tait vue comme Ă©tant inhĂ©rente Ă sa personne[3]. Ce nâest quâen 1983 que la prise en charge de la santĂ© mentale au travail Ă©volue en faisant rĂ©fĂ©rence Ă la â charge de travail nerveuse â au sein de lâancien article L140-2 du Code du travail disposant que âsont considĂ©rĂ©s comme ayant une valeur Ă©gale les travaux qui exigent des salariĂ©s un ensemble comparable de connaissances professionnelles consacrĂ©es par un titre, un diplĂŽme ou une pratique professionnelle, de capacitĂ©s dĂ©coulant de l'expĂ©rience acquise, de responsabilitĂ©s et de charge physique ou nerveuse â[4].
Le travail peut ĂȘtre Ă la fois un facteur bĂ©nĂ©fique Ă la santĂ© physique et mentale mais aussi un facteur de dĂ©gradation de celle-ci. Effectivement, le rythme et la nature du travail ont Ă©voluĂ© durant ces derniĂšres dĂ©cennies entraĂźnant des tensions sur la santĂ© mentale et le bien-ĂȘtre. Ainsi, le rythme de production sâaccĂ©lĂšre car les entreprises entrent en concurrence avec des entreprises Ă©trangĂšres. Un discours orientĂ© vers la performance prospĂšre de plus en plus, quâil sâagisse dâune performance organisationnelle ou individuelle. L'Ă©volution constante des nouvelles technologies peut aussi ĂȘtre Ă lâorigine de stress liĂ© au travail, ayant un impact nĂ©gatif sur la santĂ© mentale des travailleurs. Enfin, lâorganisation du travail au sein de lâentreprise peut ĂȘtre gĂ©nĂ©ratrice de tensions pour les travailleurs : surcharge de travail, absence de participation aux dĂ©cisions ou manque de reconnaissance ont par exemple des impacts nĂ©gatifs sur la santĂ©[5].
Les risques psychosociaux
Le risque psychosocial renvoie Ă la notion du risque professionnel que l'on attribue gĂ©nĂ©ralement Ă la probabilitĂ© de la rĂ©alisation dâun Ă©vĂ©nement susceptible de supprimer ou de rĂ©duire la capacitĂ© de gain dâun assurĂ© social ou encore dâaugmenter ses charges en raison de son exposition Ă une situation dangereuse lors de son activitĂ© professionnelle et de subir des effets nocifs pour sa santĂ© physique et mentale[6].
Toutefois, lâabsence de dĂ©finition du risque psychosocial a de lourdes consĂ©quences. Actuellement, les atteintes Ă la santĂ© mentale ne figurent pas dans la liste des maladies professionnelles bĂ©nĂ©ficiant dâune prĂ©somption de reconnaissance, ce qui suppose dâagir par une expertise. Dans ce cas, la victime - ou les ayants droit - doivent dĂ©montrer lâexistence dâun lien entre la maladie et lâactivitĂ© professionnelle, sous certaines conditions. NĂ©anmoins, la reconnaissance reste relativement exceptionnelle[7].
Ă dĂ©faut de consensus faisant Ă©merger une dĂ©finition unanime des risques psychosociaux, de nombreuses thĂ©ories apparaissent autour de ce concept. Certains se sont essayĂ©s Ă cet exercice, dont le rapport Gollac demandĂ© par le MinistĂšre du travail, qui a dĂ©fini les risques psychosociaux comme Ă©tant : â les risques pour la santĂ© mentale, physique et sociale, engendrĂ©s par les conditions d'emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles dâinteragir avec le fonctionnement mental â[8].
Le constat est que cette notion revĂȘt une forme subjective, d'oĂč la difficultĂ© de dĂ©finir concrĂštement les risques psychosociaux, cette approche ne peut reposer uniquement sur lâapprĂ©hension du salariĂ© ou de ses conditions de travail. Par ailleurs, sâajoute Ă la difficultĂ© liĂ©e Ă la terminologie, celle du pĂ©rimĂštre dâapprĂ©hension entre le dĂ©veloppement de troubles psychosociaux dĂ©veloppĂ©s et le cadre du travail. La multitude de causes pouvant ĂȘtre Ă lâorigine des risques psychosociaux complexifie la dĂ©marche de lien entre la santĂ© et lâenvironnement de travail du salariĂ©[9].
Le rapport Nasse-LĂ©geron reprend les difficultĂ©s inhĂ©rentes Ă lâapprĂ©hension de ce concept en ces termes : â Parce quâils se dĂ©veloppent Ă la frontiĂšre entre la sphĂšre privĂ©e (le psychisme individuel) et la sphĂšre sociale (les collectifs d'individus au travail), ils sont au cĆur de beaucoup de conflits. Les oppositions dâintĂ©rĂȘts qui les traversent entraĂźnent une multiplication des points de vue et des approches et, finalement, une certaine confusion dans les concepts, leurs modes dâanalyse et le repĂ©rage de leurs causes ou de leurs effets â[10].
Le droit applicable
Le droit français
Bien que la France ne dispose pas de rĂ©glementation spĂ©cifique Ă la prĂ©vention du stress au travail, elle a progressivement insĂ©rĂ© des rĂšgles de sĂ©curitĂ© intĂ©grĂ©e au travail. Ainsi, la loi n° 76-1106 du 6 dĂ©cembre 1976[11] instaure lâobligation de prendre en compte lâobjectif de prĂ©vention dĂšs la conception des postes, des lieux et des outils de travail et crĂ©e le principe dâune formation pratique et appropriĂ©e Ă la sĂ©curitĂ© pour tous les salariĂ©s. Puis, la loi n° 82-1097 du 23 dĂ©cembre 1982[12] prĂ©voit la crĂ©ation du ComitĂ© dâhygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail ainsi que la reconnaissance pour les salariĂ©s du droit de retrait. Cette loi consacre Ă©galement le principe universel de la sĂ©curitĂ© et lâamĂ©lioration des conditions de travail dans lâentreprise.
Ces lois ont menĂ©, en application de la convention europĂ©enne, Ă lâinstauration dâune obligation gĂ©nĂ©rale de sĂ©curitĂ© incombant au chef dâĂ©tablissement. Lâarticle L4121-1 du Code du travail, instaurĂ© par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, prĂ©voit que : âlâemployeur doit prendre toutes les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger la santĂ© physique et mentale des travailleurs â[13]. Lâemployeur doit donc prendre en compte les effets de lâactivitĂ© professionnelle sur la santĂ© mentale de ses employĂ©s en sâappuyant sur 9 principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention qui sont[14] :
- Ă©viter les risques
- Ă©valuer les risques qui ne peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©s
- combattre les risques Ă la source
- tenir compte de lâĂ©volution de la technique
- remplacer ce qui est dangereux par ce qui lâest moins ou pas du tout
- planifier la prévention
- prendre des mesures de protection collective
- donner des instructions appropriées aux travailleurs
Cette loi intervient dans le contexte des arrĂȘts « amiante » du 28 fĂ©vrier 2002[15] qui ont amenĂ© la Cour de cassation Ă prĂ©ciser quâ "en vertu du contrat de travail le liant Ă son salariĂ©, lâemployeur est tenu envers celui-ci dâune obligation de sĂ©curitĂ© de rĂ©sultat, (âŠ) le manquement Ă cette obligation a le caractĂšre dâune faute inexcusable lorsque lâemployeur avait ou aurait dĂ» avoir conscience du danger auquel Ă©tait exposĂ© le salariĂ© et quâil nâa pas pris les mesures nĂ©cessaires pour lâen prĂ©server ". Par consĂ©quent, depuis 2002, il pĂšse sur lâemployeur une obligation de rĂ©sultat en matiĂšre de santĂ© mentale des salariĂ©s[16].
En outre, le harcĂšlement moral au travail a Ă©tĂ© reconnu en 2002 au sein dâun chapitre dans le Code du travail aux articles L1152-1 Ă 6, le harcĂšlement moral au travail est dĂ©fini comme le fait quâ âaucun salariĂ© ne doit subir les agissements rĂ©pĂ©tĂ©s de harcĂšlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dĂ©gradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte Ă ses droits et Ă sa dignitĂ©, dâaltĂ©rer sa santĂ© physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel â[17]. Cette reconnaissance est une premiĂšre Ă©tape ayant permis de dĂ©gager juridiquement un certain nombre de risques psychosociaux. Ces mesures permettent une avancĂ©e vers la prise en charge de la santĂ© mentale du salariĂ©.
Le droit communautaire
Aucun acte lĂ©gislatif de lâUnion europĂ©enne nâest spĂ©cifiquement relatif aux problĂšmes de santĂ© mentale au travail. Cependant, les risques psychosociaux sur le lieu de travail sont inclus dans les diffĂ©rentes lĂ©gislations qui traitent globalement de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© des travailleurs. La lĂ©gislation phare en la matiĂšre est la directive-cadre du 89/391/CEE du Conseil du 12 juin 1989 concernant la mise en Ćuvre des mesures visant Ă promouvoir lâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© des travailleurs au travail[18]. Elle traite de â tous les types de risques â liĂ©s au travail sur la base du principe de prĂ©vention. Elle contient par exemple des dispositions qui prĂ©voient dâadapter le travail Ă lâhomme, notamment dans le domaine de la conception des postes de travail, du choix des Ă©quipements de travail et des mĂ©thodes de travail et de production, afin dâattĂ©nuer le travail monotone et cadencĂ©. Pour cela, elle prĂ©conise la mise en place de politiques de prĂ©vention intĂ©grant la technique, lâorganisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et lâinfluence des facteurs ambiants au travail[19].
En parallĂšle, des actes non contraignants ont aussi Ă©tĂ© adoptĂ©s au niveau de lâUnion dans le domaine de la santĂ© mentale au travail. Par exemple, en 2008, lâUnion europĂ©enne a adoptĂ© un Pacte europĂ©en pour la santĂ© mentale et le bien-ĂȘtre. Il y est reconnu que â la santĂ© mentale est un droit de lâhomme â et quâelle est â indispensable Ă la santĂ©, au bien-ĂȘtre et Ă la qualitĂ© de vie â. La santĂ© mentale sur le lieu de travail est reconnue comme lâun des cinq domaines prioritaires et les responsables politiques, les partenaires sociaux et lâensemble des acteurs concernĂ©s sont invitĂ©s Ă : amĂ©liorer lâorganisation du travail, mettre en Ćuvre des programmes de santĂ© mentale et de bien ĂȘtre, favoriser le recrutement, le maintien, la rĂ©adaptation ou le retour au travail des personnes atteintes de problĂšmes ou de troubles mentaux[20]. On retrouve aussi un accord sur le stress liĂ© au travail conclu en 2004 par les partenaires sociaux multisectoriels[21], et un accord-cadre europĂ©en sur le harcĂšlement et la violence au travail conclu en 2007[22].
La santé mentale au travail durant la pandémie de la Covid-19
La crise sanitaire due au Covid-19 et le tĂ©lĂ©travail engendrĂ© par celle-ci sont Ă lâorigine dâune dĂ©gradation de la santĂ© mentale au travail. Selon une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2020 par le cabinet âEmpreinte Humaineâ[23] spĂ©cialisĂ© dans la promotion de la qualitĂ© de vie au travail et la prĂ©vention des risques psychosociaux[24], 44 % des salariĂ©s sont en dĂ©tresse psychologique, 1/4 prĂ©sente un risque de dĂ©pression nĂ©cessitant un traitement et 1â4 dĂ©clarent que leur motivation sâest dĂ©gradĂ©e. La santĂ© mentale des travailleurs sâest donc largement dĂ©gradĂ©e en perdant 10 points par rapport Ă 2016.
Les femmes sont davantage affectées par cette situation (22 % sont en détresse psychologique élevée, contre 14 % pour les hommes) ainsi que les managers (20 % sont en détresse psychologique élevée).
Selon cette Ă©tude, cette situation est liĂ©e Ă diffĂ©rents facteurs : mauvaises conditions de travail (seulement 45 % des salariĂ©s en tĂ©lĂ©travail arrivent Ă sâisoler toute la journĂ©e pour travailler), augmentation du chĂŽmage, diminution de la motivation âŠ
L'Ă©mergence de la notion de bien-ĂȘtre au travail
Aujourdâhui, le questionnement autour des conditions de travail des salariĂ©s est au cĆur des prĂ©occupations en entreprise. Tout lâenjeu est de rĂ©ussir Ă trouver un Ă©quilibre dans la santĂ© mentale du travailleur. Ainsi, deux notions voisines mais distinctes permettent de dĂ©finir cet Ă©quilibre mental dans la relation de travail : la qualitĂ© de vie et le bien-ĂȘtre au travail.
Les Ăditions Tissot[25] dĂ©finissent la qualitĂ© de vie au travail comme un sentiment de bien-ĂȘtre au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe lâambiance, la culture dâentreprise, l'intĂ©rĂȘt au travail, les conditions de travail, le sentiment dâimplication, le degrĂ© dâautonomie et la responsabilisation, lâĂ©galitĂ©, un droit Ă lâerreur accordĂ© Ă chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectuĂ©. Le bien-ĂȘtre au travail est quant Ă lui une notion plus large qui englobe les notions de santĂ© physique et mentale, en faisant rĂ©fĂ©rence Ă un sentiment gĂ©nĂ©ral de satisfaction et dâĂ©panouissement dans le travail. Juridiquement, la qualitĂ© de vie au travail trouve gĂ©nĂ©ralement sa source dans des accords collectifs. Le but premier est de prendre soin de la santĂ© des travailleurs afin quâils soient le plus productifs possible. La notion de bien-ĂȘtre au travail est plus gĂ©nĂ©rale et dâorigine sociologique, dâoĂč lâabsence de lien avec la notion de productivitĂ©. On la retrouve dans des Ă©tudes liĂ©es aux conditions de travail des salariĂ©s, bien souvent en lien avec une idĂ©e de prĂ©vention des risques psychosociaux.
La dĂ©finition de ces deux notions peut en pratique sâavĂ©rer compliquĂ©e Ă cause de la subjectivitĂ© de ces derniĂšres. En effet, câest la technique du faisceau dâindice qui est utilisĂ©e pour tenter dâapprocher au mieux ces notions. Afin de cerner au mieux ces notions, des sociologues, juristes ou chercheurs ont tentĂ© dâen dĂ©finir les contours.
Par exemple, Francis Green en 2006[26] met en avant cinq indicateurs principaux qui font que les salariĂ©s se sentent Ă©panouis et heureux au travail. Selon lui, c'est donc le salaire, les aptitudes, lâeffort, lâautonomie et le risque encouru qui sont les Ă©lĂ©ments moteurs dâune santĂ© mentale au travail Ă©quilibrĂ©e.
Pour Ducan Gallie en 2007[26], les cinq aspects majeurs sont : lâutilisation des talents, la variĂ©tĂ© des tĂąches, lâoccasion dâapprendre et la possibilitĂ© de faire preuve dâinitiative et dâautonomie. Outre ces critĂšres, on pourrait Ă©galement ajouter la possibilitĂ© de faire carriĂšre, la stabilitĂ© de lâemploi ou la pression imposĂ©e par le travail comme critĂšre pour dĂ©terminer les Ă©lĂ©ments essentiels de la qualitĂ© de vie au travail.
Références
- « La santé mentale: renforcer notre action », sur www.who.int (consulté le )
- « La santé mentale: renforcer notre action », sur www.who.int (consulté le ).
- Foucault, Michel, 1926-1984., Histoire de la folie Ă l'Ăąge classique, Gallimard, (ISBN 2-07-029582-6 et 978-2-07-029582-1, OCLC 743394586, lire en ligne).
- « ancien article L140-2 du Code du travail », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Jean-Pierre Brun et Josée Martel, La santé psychologique au travail ⊠de la définition du problÚme aux solutions, Fascicule 2 : Les causes du problÚme, les sources du stress au travail, Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail, 2003
- « Risques professionnels », sur Ăditions LĂ©gislatives (consultĂ© le ).
- « Accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP). Principales définitions - Démarches de prévention - INRS », sur www.inrs.fr (consulté le ).
- Michel Gollac et Marcelin Bodier, Rapport du CollĂšge dâexpertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail faisant suite Ă la demande du Ministre du travail, de lâemploi et de la santĂ©, 2011.
- Franck Billet, Isabelle Sauviat, Emilie Soufflet, Risques psychosociaux et qualité de vie au travail, 2017, p. 39 à 61.
- Philippe Nasse et Patrick Légeron, Rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail, 2008.
- « loi n° 76-1106 du 6 décembre 1976 », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « loi n° 82-1097 du 23 décembre 1982 », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « article L4121-1 du Code du travail », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- Une dĂ©marche portĂ©e par lâemployeur « Ă©valuer pour agir » : https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/integralite_rubrique_RPS_PE_travailler_mieux.pdf
- « arrĂȘts « amiante » du 28 fĂ©vrier 2002 », sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le )
- Droits et perspectives du droit (EA n°4487), « Dâune obligation de rĂ©sultat Ă une obligation de moyens renforcĂ©e ? », sur Droit du travail et de la protection sociale (consultĂ© le )
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- Promotion de la santĂ© mentale au travail, Orientation pour la mise en Ćuvre dâune approche globale, Commission europĂ©enne
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- (en) Duncan Gallie, Alan Felstead, Francis Green, Skill, task and new technology, Trends in Britain, , pages 401 Ă 430
Annexes
Bibliographie
- Jean-Pierre Brun, Caroline Biron et France St-Hiliaire, Guide pour une démarche stratégique de prévention des problÚmes de santé psychologique au travail, Université Laval, 2009
- Jean-Pierre Brun et Josée Martel, CGSST: Fascicule 2: Causes du problÚmes: les sources de stress au travail, CGSST, 2003, p. 1-23
- Pierre-SĂ©bastien Fournier, Sylvie Montreuil, Jean-Pierre Brun, Caroline Bilodeau et Julie Villa, Ătude exploratoire des facteurs de la charge de travail ayant un impact sur la santĂ© et la sĂ©curitĂ©, IRSST, 2010
- Michel Gollac et Marcelin Bodier, Rapport du CollĂšge dâexpertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail faisant suite Ă la demande du Ministre du travail, de lâemploi et de la santĂ©, 2011 : https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_SRPST_definitif_rectifie_11_05_10.pdf
- Philippe Nasse et Patrick Légeron, Rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail, 2008 : https://www.cairn.info/risques-psychosociaux-et-qualite-de-vie-au-travail--9782100781447-page-83.htm
- Ătude du cabinet âEmpreinte Humaineâ (spĂ©cialisĂ© dans la promotion de la QualitĂ© de Vie au travail et la prĂ©vention des risques psychosociaux) sur la santĂ© psychologique des salariĂ©s et le confinement (20 avril 2020) : https://empreintehumaine.com/wp-content/uploads/2020/04/SONDAGE-OPINIONWAY-POUR-EMPREINET-HUMAINE-de%CC%81tresse-psychologique-des-salarie%CC%81s-franc%CC%A7ais-lurgence-dagir-Communique%CC%81-de-Presse-20-avril-2020.pdf
Articles connexes
Liens externes
- IRSST: Institut de Recherche Robert Sauvé en santé et sécurité au travail
- Santé et services sociaux QC: Santé mentale au travail
- Donner un sens au travail: promouvoir le bien ĂȘtre psychologique
- Association canadienne pour la santé mentale
- Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail dans les organisations
- Chaire de recherche en santé mentale et travail