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Sanda Stolojan

Sanda Stolojan, nĂ©e Henriette Lucia Sanda Zamfirescu le Ă  Bucarest et morte le dans le 5e arrondissement de Paris[2], est une poĂšte, traductrice et Ă©crivaine roumaine et une figure importante de la dissidence roumaine en exil.

Sanda Stolojan
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Henriette Lucia Sanda Zamfirescu
Nationalités
Formation
Activités
PĂšre
Alexandru Duiliu Zamfirescu (d)
Autres informations
Archives conservées par
Institute for the Investigation of Communist Crimes in Romania (en)[1]

Biographie

NĂ©e dans une famille d'intellectuels, Sanda Stolojan a une Ă©ducation d'Ă©lite en Roumanie et dans d'autres pays europĂ©ens oĂč ses parents partent en mission diplomatique, entre autres l'Allemagne, la France et l'Italie. Elle finit le lycĂ©e Ă  Paris en 1937, puis elle s'inscrit Ă  la FacultĂ© de Lettres Ă  l’UniversitĂ© de Bucarest. MariĂ©e en 1943 avec Vlad Stolojan Filipescu, elle essaye de quitter la Roumanie en 1949 avec lui pour partir Ă  l'Ouest, mais ils sont capturĂ©s et condamnĂ©s Ă  la prison pour le dĂ©lit de prĂ©paration pour l'Ă©migration illĂ©gale. Dans les annĂ©es suivantes, ils sont tous les deux condamnĂ©es pour d'autres crimes et privĂ©s de leur maison par les autoritĂ©s[3].

Sanda et Vlad Stolojan quittent dĂ©finitivement la Roumanie en 1961 et s’installent Ă  Paris. En France, Sanda fait des Ă©tudes Ă  l'École des Hautes Études Commerciales et elle travaille comme traductrice et interprĂšte du roumain pour les PrĂ©sidents français. Elle est aussi trĂšs active dans les activitĂ©s de la dissidence anticommuniste roumaine en exil, notamment en tant que collaboratrice pour Radio Free Europe et prĂ©sidente de la Ligue pour la dĂ©fense des droits de l’homme en Roumanie (LDHR). Elle dĂ©veloppe aussi une intense activitĂ© littĂ©raire en tant qu'Ă©crivaine, poĂšte et fondatrice de la revue Les Cahiers de l'Est[4].

Dans les annĂ©es 1990, Ă  la suite de la chute du rĂ©gime communiste roumain, elle revient dans son pays, mais sans jamais s'y rĂ©installer dĂ©finitivement et elle participent Ă  de nombreux entretiens, dĂ©bats et confĂ©rences au sujet de l'exil roumain. Elle devient aussi membre honoraire de l'Institut national pour la mĂ©moire de l'exil roumain (plus tard devenu l’Institut de recherche de crimes du communisme et de la mĂ©moire de l’exil roumain)[3].

Elle meurt le Ă  Paris.

SĂ©lection d’Ɠuvres

  • Stolojan, Sanda (1994), Cu De Gaulle Ăźn RomĂąnia. Bucarest: Albatros.
  • Stolojan, Sanda (1999), Au balcon de l'exil roumain Ă  Paris : avec Cioran, EugĂšne Ionesco, Mircea Eliade, Vintila Horia, Paris, MontrĂ©al : l'Harmattan.
  • Stolojan, Sanda (2001), La Roumanie revisitĂ©e : Journal 1990-1996, Paris, MontrĂ©al, Budapest : l'Harmattan.
  • Stolojan, Sanda (2006), Sub semnul depărtării: Corespondență Constantin Noica – Sanda Stolojan, Bucarest : Humanitas.
  • Stolojan, Sanda (2007), Amurg senin: Jurnal din exilul parizian 1997-2001, Bucharest: Humanitas.
  • Stolojan, Sanda et Stolojan, Vlad (2009) Să nu plecăm toți odată: Amintiri din RomĂąnia anilor 1950, Bucarest : Humanitas.

Voir aussi

Bibliographie

  • Manolescu, Florin (2003), Enciclopedia exilului literar romĂąnesc 1945-1989: Scriitori, reviste, instituții, organizații, Bucarest: Compania.
  • Scutaru, Beatrice (2012), “The Romanian Anti-Communist Resistance: the League for the Defence of Human Rights of Romania from Paris (1979-1989)” dans Peter JaĆĄek (dir.) Anti-Communist Resistance in Central and Eastern Europe, Ústav PamĂ€ti NĂĄroda. Bratislava.
  • Scutaru, BĂ©atrice (2014), « La Roumanie Ă  Paris : exil politique et lutte anti-communiste », Histoire@Politique. Politique, culture, sociĂ©tĂ©, no 23, mai-aoĂ»t 2014.

Archives

Les archives de Sanda Stolojan sont actuellement conservĂ©es en Roumanie dans les collections de l’Institut de recherche de crimes du communisme et de la mĂ©moire de l’exil roumain[5]. Les archives de la Ligue pour la dĂ©fense des droits de l’homme en Roumanie, organisation dont elle fut la prĂ©sidente, se trouvent actuellement Ă  La contemporaine Ă  Nanterre[6].

Liens externes

Notes et références

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