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Sanctuaire des Martyrs coréens de Jeoldu-san

Le sanctuaire des Martyrs corĂ©ens de Jeoldu-san (corĂ©en pour : « mont des DĂ©capitations »), dans le quartier de Mapo-gu, Ă  SĂ©oul en CorĂ©e du Sud, est un ensemble de bâtiments au milieu d’espaces verts construits Ă  la mĂ©moire des martyrs catholiques de CorĂ©e, morts en tĂ©moignage de la foi chrĂ©tienne au XIXe siècle. ÉdifiĂ© et inaugurĂ© en 1967 sur un promontoire rocheux dominant le fleuve Han, comme monument commĂ©moratif du centième anniversaire de la dernière vague d’exĂ©cutions (1866), l’ensemble comprend un musĂ©e, une Ă©glise, un chemin de croix en plein air et divers monuments et statues dans un jardin environnant ; il abrite Ă©galement les tombes de 26 martyrs corĂ©ens. Le sanctuaire est reconnu sanctuaire national par l’Église catholique, et est Ă©galement sur le passage de la troisième route de pèlerinage des Sentiers du pèlerinage catholique, un sanctuaire international.

Sanctuaire des Martyrs coréens de Jeoldu-san
Image illustrative de l’article Sanctuaire des Martyrs coréens de Jeoldu-san
L’église du sanctuaire des Martyrs coréens.
Présentation
Culte catholicisme
Type sanctuaire national
Rattachement archidiocèse de Séoul
Fin des travaux 1967
Site web www.jeoldusan.or.kr
GĂ©ographie
Pays Corée du Sud
Ville SĂ©oul
CoordonnĂ©es 37° 32′ 39″ nord, 126° 54′ 42″ est

Histoire

La foi catholique commence à se répandre en Corée à partir de la fin du XVIIIe siècle. Des laïcs coréens, ramènent de Chine des livres sur la foi chrétienne (dont certains furent écrits par Matteo Ricci). Les premiers missionnaires en Corée sont des laïcs coréens… En 1839 arrivent des prêtres français des Missions étrangères de Paris. Les persécutions commencent peu après et une première vague d’exécutions a lieu sur le promontoire rocheux surplombant le fleuve Han (1839).

André Kim Taegon, premier prêtre coréen est exécuté en 1846, lors de la deuxième série d’exécutions. Lors de la troisième, sept prêtres et trois évêques français (des Missions étrangères de Paris) font partie des victimes. Ce qui entrainera une expédition militaire punitive de la part de la France en .

Le nombre exact des victimes de ces persĂ©cutions n’est pas connu. Il est certain cependant que la grande majoritĂ© d’entre eux sont des laĂŻcs, hommes et femmes qui se dĂ©claraient chrĂ©tiens bien que cette religion fut prohibĂ©e dans le pays. Les chiffrent varient de 8 000 Ă  10 000. Tous sont exĂ©cutĂ©s au mĂŞme endroit, proche du fleuve Han, oĂą les corps Ă©taient jetĂ©s. Le lieu est connu depuis lors comme « mont des DĂ©capitations » (« Jeoldu-san »)

RĂ©alisation du projet

Le centenaire de la dernière vague de persécution approchant il fut décidé d’ériger un sanctuaire qui commémore les milliers de chrétiens, martyrs de la foi. André Kim Taegon, Paul Chong Hasang et 77 autres victimes des persécutions de 1838 et 1846 sont béatifiés par Pie XI en 1925. D’autres béatifications suivent en 1968. Vingt-quatre victimes identifiées, parmi les milliers qui perdent la vie durant les années 1866 sont béatifiées par Paul VI. Les 103 sont canonisées ensemble le , à Séoul même, lors de la visite pastorale que fait Jean-Paul II en Corée du Sud. Il visite également le sanctuaire de Jeoldu-san.

Le site choisi est l’endroit oĂą furent exĂ©cutĂ©s de nombreux catholiques, lors des persĂ©cutions qui sĂ©virent dans les dernières annĂ©es de la dynastie Joseon, en 1866. Église et mĂ©morial aux martyrs connus et inconnus de CorĂ©e se trouvent au milieu d’un jardin amĂ©nagĂ© sur un promontoire rocheux appelĂ© « mont des DĂ©capitations » surplombant le fleuve Han, Ă  SĂ©oul. L’église abrite les tombes de 28 martyrs et le mĂ©morial recèle quelque 3 000 objets religieux appartenant aux martyrs.

L’ensemble comprend également un musée (le musée des Martyrs catholiques de Corée), relié à l’église, où sont rassemblés des documents historiques, photographies et reconstructions visuelles. Outre le chemin de croix et la grotte de Lourdes, le jardin est agrémenté de nombreux monuments, statues (André Kim Taegon, Siméon-François Berneux, Jean-Paul II), et stèles commémoratives permettent un parcours historique et contemporain.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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