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Sams'K Le Jah

Karim Sama, plus connu sous son nom de scène Sams'K Le Jah, est un musicien de reggae, animateur radio et militant politique basé au Burkina Faso[1].

Sams'K Le Jah
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Karim Sama
Nationalité
Activité

Jeunesse et politisation

Durant son adolescence, il est membre des Pionniers de la révolution, le mouvement de jeunesse créé par le capitaine Thomas Sankara, révolutionnaire marxiste-léniniste, anti-colonialiste et figure du Mouvement des non-alignés, qui a dirigé le pays entre 1983 et son assassinat, le [2].

Membre du Mouvement rastafari et sankariste convaincu, Sams’K Le Jah se réclame de l'héritage de Sankara et d'Haïlé Sélassié[1].

Militantisme et fondation du Balai citoyen

Il anime un programme musical sur Radio Ouaga FM, dans lequel il exprime aussi fréquemment ses opinions politiques. En 2007, alors qu'il vient de donner un concert appelant à la liberté de la presse au Burkina Faso et à ce que justice soit faite pour Norbert Zongo (journaliste retrouvé brûlé vif dans sa voiture alors qu'il enquêtait sur la mort suspecte du chauffeur du frère du Président Blaise Compaoré), la voiture de Sams'K Le Jah est brûlée sur le parking du studio de Ouaga FM et il reçoit plusieurs menaces de mort[3] - [4].

Sams'K Le Jah co-fonde en 2013 Le Balai citoyen, un mouvement politique populaire, avec le rappeur Serge Bambara dit « Smockey Â»[2] - [5]. Ce mouvement entend lutter contre la corruption politique et s'est illustrĂ© par son opposition au gouvernement de Blaise CompaorĂ©, parvenu Ă  la tĂŞte de l'État Ă  la suite du renversement et de l'assassinat de Thomas Sankara en 1987. Sams'K Le Jah devient l'une des figures de proue de la contestation lors de la deuxième rĂ©volution burkinabè, qui contraint CompaorĂ© Ă  abandonner le pouvoir et Ă  fuir le pays le , après plus de 27 ans de règne. Il soutient ensuite la transition menĂ©e par les militaires, tout en appelant ses compatriotes Ă  rester « vigilant et en alerte maximale, pour ne laisser personne voler la victoire du peuple souverain[6] ».

Articles connexes

Notes et références

  1. « Sams'k Le Jah nous parle de son itinéraire, de son engagement, du reggae, du Rastafari, de Hailé Sellasié, de Sankara, de la révolution burkinabé, des artistes africains... », sur www.thomassankara.net, (consulté le )
  2. Alex Duval Smith, « 'Africa's Che Guevara': Thomas Sankara's legacy », British Broadcasting Corporation, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Katrina Manson et James Knight, Burkina Faso, Chalfont St Peter, Bradt Travel Guides, , 320 p. (ISBN 978-1-84162-352-8 et 1-84162-352-0, lire en ligne), p. 105
  4. Musa Saidykhan, « Burkinabe reggae king's life on firing line », afrol News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Rosa Moussaoui, « Sams'K Le Jah "Les héritiers de Sankara ont grandi, il faut désormais compter avec eux" », L'Humanité, Paris,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Robert Mackey, « Street-Level Views of the Protests in Burkina Faso », The New York Times, New York,‎ (lire en ligne, consulté le )
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