Salins de Gruissan

Situés entre le massif de la Clape (île Saint Martin) et la mer Méditerranée, entre l'étang de l'Ayrolle et l'étang du Grazel les salins s'étendent sur 400 hectares[1] et sont idéalement situés puisqu'ils profitent du vent chaud et continental narbonnais : le cers. Ce vent contribue à l'évaporation de l'eau et permet de sécher les dunes de sel[2].

Le site est classé en ZNIEFF (910011252)[3]

La production des salines de Gruissan était connues dès avant 100 ans avant Jésus-Christ, avec un commerce du sel déjà important à l’époque romaine. L’exploitation des salins sous leur forme actuelle a débuté en 1911, sur une surface d’environ 350 hectares. Dans les années 1970, elle faisait vivre une trentaine de familles[4].

Alors propriété des Salins du Midi, l'exploitation du site des salins de Gruissan est abandonnée en 2004. Mais elle est reprise en 2009 par un particulier (Patrick Gabanou ancien Saunier)[5].

Les bassins sont remplis d'eau de mer au printemps et s'évapore en été. Le sel est récupéré en automne. Pendant l'hiver, les salins ont une faible activité. La couleur rose rouge des salins a pour origine la resence d'une algue halophile, c'est-à-dire qui croit dans les milieux salés.

Sur le site de Gruissan, deux sauniers s'occupe de la récolte et du tri naturel entre les bassins[2].

Le métier de saunier ainsi que le fonctionnement de la récolte du sel sont expliqués à travers des visites guidées au sein du site des salins. Complétée par la visite de l’écomusée, l’histoire du sel est présentée en lien étroit avec l’environnement viticole, autre grand symbole de la culture audoise[2].