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Saint-James (Saint-Martin)

Saint-James est un quartier de la partie française de l’île de Saint-Martin, dans les Antilles.

Saint-James
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité Saint-Martin
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 18° 03′ 36″ nord, 63° 05′ 10″ ouest
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Saint-Martin
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Saint-James
GĂ©olocalisation sur la carte : Saint-Martin
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Saint-James

    Localisation

    Saint-James est accolé au sud-ouest de Marigot, sur la route RN7 (dite rue de Hollande) en direction de Philipsburg (en partie néerlandaise) et de l'aéroport international de Juliana. Il jouxte Bellevue et Concordia.

    Topographie

    Cette zone peu Ă©tendue est une partie du flanc raide de la colline mont Marigot (240 m) dont la base s'aplanit avant de plonger dans l'ex-"doigt-de-gant" du grand Ă©tang de Simsonbay formant une bande de terre Ă©troite.

    Problèmes environnementaux

    • Destruction anthropique totale de la mangrove attenante et remblaiements des rives de la lagune.
    • Système d'Ă©gout mĂ©diocre ou inexistant.
    • Pollutions multiples des eaux de la lagune de SimsonBay.

    Urbanisation

    Cette agglomération date sûrement d'avant 1848, quand le bourg de Marigot était réservé aux entrepôts, aux commerces et habitations relativement aisées. A contrario Saint-James[1] était résidence du peuple ouvrier modeste travaillant aux alentours. Ce fut en quelque sorte une cité dortoir du petit bourg de Marigot. Urbanisation populaire établie au départ de chaque côté de la route de Hollande sur une bande de sol plate mais étroite, elle était composée de cases indépendantes et de leur petits jardins vivriers.

    Plus tard, l’expansion s'est organisée de deux façons distinctes donnant ce qui fut nommé Low-town (la ville basse) en aval de la route, et Saint-James en amont. Celle-ci a été construite tel un empilement en marches d'escalier sur la pente du morne, sans autres voies d'accès que des petites venelles pédestres étroites comme celles existantes dans les favelas[1]. De son côté sur Lowtown, l'extension s'est faite en contigu autour des cases existantes. Dans les deux cas, l'étalement de l'urbanisation s'est faite au détriment des jardins vivriers, par une densification anarchique selon les petites ressources financières de ses habitants.

    Ă€ la suite du comblement officiel de ce « doigt de gant Â» par la SODEG[2] (de Guadeloupe) dans les annĂ©es 1965 Ă  1969, puis de la construction de la route de Low-Town le long de la lagune, certains rĂ©sidents ont de leur propre initiative dĂ©versĂ© des remblais illicites et peu Ă  peu colonisĂ© cette surface marine publique. Ainsi fut Ă©tendu ce sous-quartier nommĂ© Low town et qui continue encore de s'Ă©tendre de cette façon.

    • La zone commerciale et artisanale attenante dite de Bellevue est plus rĂ©cente et continue son urbanisation en respectant davantage les normes des critères officiels de la construction.

    Les services

    • Nombreux petits ateliers artisanaux et des commerces (dont une Ă©picerie ouverte tard le soir). Un petit Shipchandler et son espace chantier.
    • Saint-James possède quelques garderies privĂ©es mais pas d'Ă©cole publique.
    • S'il existe une petite salle de musculation privĂ©e, il n'y a aucun Ă©quipement public sportif sur place par manque d'espace, mais le stade Vanterpool (football et basket) de Marigot n'est pas loin, et depuis quelques annĂ©es les terrains de basketball du parking de Bellevue ou le terrain informel de Saint-Jean (rugby, football, moto-cross, etc.) sont Ă  disposition.

    Particularités et lieux remarquables

    • C'est un hameau populaire très vivant, les gens occupant rĂ©ellement l'espace de la rue. Il a encore un caractère authentique et non aseptisĂ© comme le centre ville. Son urbanisation un peu anarchique a favorisĂ© un esprit de solidaritĂ© de quartier, d'indĂ©pendance et mĂŞme frondeur.
    • Un des canons du « Fort Louis » pointait sur le carrefour avec la rue de Concordia qui connectait avec le cĂ´tĂ© hollandais d'oĂą pouvaient surgir de possibles ennemis ou le peuple en rĂ©volte.
    • SĂ©curitĂ© : de nos jours, c'est aussi une zone de petits trafics, et la nuit les vols et agressions n'y sont pas rares.
    • L'unique baobab de Saint-Martin (Ă  10 m de la route Ă  droite en montant et en haut de la cĂ´te de Bellevue).
    • Potager au Rastafarian-land de Saint-Jean dont la production semble avoir cessĂ© en .

    Sources

    « Carte de Randonnée au 1:25.000, St.Martin & St.Barthélemy n°4606GT ». éd. 2014, IGN Paris, TOP 25, Série Bleue, « Commander online »

    Notes et références

    1. Yves Monnier, L'Immuable et le changeant, Ă©tude de la partie française de l'Ile de Saint-Martin. Iles et archipels, 1, CRET Bordeaux III & CEGET-CNRS, Talence, 1983, 125,ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm, (ISBN 2-905081-00-7), ISSN 0758-864X, BNF 34755616d. -pages 83 Ă  88- [lire en ligne (page consultĂ©e le 2020-12-11)]
    2. L'affaire SODEG : Le verdict ? (13 mars 2013)
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